L’Iran a lancé, hier à la mi-journée, une nouvelle salve de missiles balistiques en direction des territoires palestiniens occupés, dans le cadre de l’opération baptisée « Al-Wa’d al-Sadiq 3 » (La promesse sincère 3).
Selon la télévision officielle iranienne, les projectiles ont été tirés depuis divers points du territoire iranien, marquant une nouvelle étape dans la confrontation directe avec l’entité sioniste. Les premières explosions ont retenti à Tel Aviv peu après le déclenchement de l’attaque, provoquant un état d’alerte généralisé dans de vastes régions. Les sirènes d’alarme ont été activées dans la ville occupée d’ElQods, à Ashdod, et dans plusieurs colonies sionistes réparties entre Césarée, au nord, et Asqalan, au sud. Des alertes ont également été signalées dans le plateau du Golan, en Galilée et à Haïfa. Selon des sources médiatiques israéliennes, l’attaque iranienne aurait ciblé directement deux sites symboliques : la centrale électrique de Hadera et la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahou à Césarée. Bien que les autorités militaires de l’occupation n’aient pas encore confirmé les dégâts, les médias évoquent une réponse d’une intensité inédite. Un haut responsable sécuritaire cité par la chaîne israélienne Channel 12 a affirmé que « les Iraniens ont décidé d’élever considérablement le niveau de leur riposte face à Israël ». L’opération « Al-Wa’d al-Sadiq », déjà dans sa troisième phase, semble constituer une réponse stratégique aux frappes israéliennes récentes contre des cibles iraniennes en Syrie, au Liban et même sur le territoire iranien. Dans un contexte de tension extrême, le commandement de la Défense intérieure de l’occupant a décidé de prolonger jusqu’au 30 juin l’état d’alerte spéciale décrété sur l’ensemble du front interne. En parallèle, le ministre de la Sécurité du régime sioniste, Israël Katz, a ordonné la fermeture immédiate de toutes les institutions éducatives et l’interdiction des activités scolaires et des rassemblements publics jusqu’à la fin du mois. Cette nouvelle vague de frappes illustre la dynamique explosive d’un conflit régional de plus en plus étendu, où les lignes rouges traditionnelles sont désormais dépassées. L’offensive iranienne, revendiquée et coordonnée à l’échelle nationale, constitue une démonstration de force qui bouleverse les équilibres militaires et place l’entité sioniste dans une position défensive sans précédent. Alors que le monde observe avec inquiétude l’évolution de cette confrontation, l’axe de la résistance, incarné notamment par l’Iran, continue d’élargir le champ des représailles contre les crimes commis à Ghaza et ailleurs, mettant à nu la vulnérabilité croissante du front intérieur sioniste.
Tel Aviv, Haïfa et Bat Yam frappées dans le cœur
Dans la nuit du 15 juin, le Moyen-Orient a été témoin d’un tournant majeur dans la confrontation irano-sioniste. L’Iran a lancé une offensive massive à l’aide de missiles balistiques et de drones de dernière génération contre plusieurs cibles stratégiques en profondeur de l’entité sioniste. Cette opération, décrite comme la troisième phase de « la promesse fidèle », a été revendiquée par le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) comme une réponse directe aux frappes de l’entité sioniste sur des sites sensibles en Iran, notamment des installations nucléaires et militaires. Les villes de Tel Aviv, Haïfa, Bat Yam, Rishon LeZion et Rehovot ont été lourdement frappées. Le bilan, encore provisoire, fait état d’au moins 10 morts, dont 6 à Bat Yam, et plus de 200 blessés, dont des dizaines dans un état critique. Une centaine d’immeubles ont été endommagés, certains irréversiblement. À Bat Yam, un immeuble de 14 étages s’est effondré partiellement, et à Tel Aviv, une tour de bureaux a été en partie détruite par l’impact d’un missile. Les pompiers, équipes de secours et bénévoles sont mobilisés dans une course contre la montre pour extirper des survivants coincés sous les décombres. Des incendies majeurs ont éclaté dans plusieurs quartiers, rendant les opérations de sauvetage encore plus ardues.
Des cibles symboliques et une coordination régionale
Au-delà des zones résidentielles, les frappes iraniennes ont visé des installations à haute valeur stratégique. Le prestigieux Institut Weizmann à Rehovot a été endommagé par un incendie consécutif à une frappe directe. Pour le politologue Adil Shadid, ce choix n’est pas anodin « En visant un centre scientifique de pointe, l’Iran envoie un message clair à l’entité sioniste : la guerre de l’ombre contre nos scientifiques ne restera pas sans réponse. » Selon un communiqué du CGRI, des centres de production de carburant pour avions militaires, des raffineries et des infrastructures de stockage énergétique ont également été visés. Les missiles utilisés, notamment les modèles à carburant solide de type « Haj Qassem », sont réputés pour leur précision et leur puissance destructrice. À Haïfa, une raffinerie pétrochimique a été fortement touchée, provoquant une fuite de gaz maîtrisée de justesse. L’attaque ne s’est pas limitée à l’Iran. En effet, un missile balistique tiré depuis le Yémen a été détecté par les radars de l’entité sioniste, confirmant la coordination régionale de l’opération. Les sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs villes du nord et du centre, notamment à Bisan, Tibériade et Kiryat Shmona, où des drones iraniens ont été interceptés après de violents affrontements aériens. Les défenses de l’entité sioniste, pourtant réputées parmi les plus sophistiquées au monde, ont été débordées par l’ampleur et la simultanéité des attaques. La chaîne 12 a évoqué une « onde de choc » dans les milieux militaires « Jamais l’entité sioniste n’a été aussi profondément atteinte, à la fois matériellement et symboliquement. »
Une riposte en chaîne et une escalade redoutée
En représailles, l’entité sioniste a lancé une série de frappes aériennes contre plusieurs villes iraniennes, notamment Téhéran, Karaj et Ispahan. À Narmaq, un quartier de la capitale iranienne, un raid a détruit un immeuble résidentiel, faisant plusieurs victimes civiles. Des sources iraniennes affirment que le ministère de la Défense figurait parmi les cibles visées. L’espace aérien iranien reste fermé jusqu’à nouvel ordre, tandis que les forces iraniennes annoncent avoir intercepté 10 drones et 3 missiles de l’entité sioniste, et abattu au moins 20 drones au-dessus du territoire national. Téhéran promet de poursuivre ses représailles si les attaques se poursuivent « La prochaine phase sera plus étendue et plus douloureuse », a averti un porte-parole du CGRI. Dans les villes de l’entité sioniste, la panique gagne les populations. L’organisation « Maguen David Adom » a lancé un appel urgent au don de sang, évoquant une situation sanitaire critique. Le ministre de la Santé a déclaré que plusieurs hôpitaux sont en saturation, notamment à Tel Aviv et Ashdod.
Vers une confrontation ouverte ?
Dans une déclaration solennelle, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a accusé l’entité sioniste d’avoir « franchi une ligne rouge » en s’attaquant à des installations nucléaires iraniennes, en violation flagrante du droit international. Il a plaidé auprès de la communauté internationale pour « une prise de conscience urgente » face à une dérive dangereuse vers un conflit généralisé. La nuit du 15 juin 2025 restera dans les mémoires comme le jour où les lignes rouges ont été effacées au Moyen-Orient. Par son attaque spectaculaire, l’Iran a démontré sa capacité à frapper au cœur même de l’entité sioniste et à coordonner une riposte régionale avec ses alliés. Face à cette frappe inédite, l’entité sioniste vacille entre l’escalade incontrôlée et la recherche d’un nouveau cadre de confrontation. La région retient son souffle. Le spectre d’une guerre ouverte entre puissances régionales n’a jamais été aussi imminent.
Les forces yéménites en renfort
Dans un développement sans précédent, les forces armées yéménites ont revendiqué une attaque conjointe avec l’Iran contre des cibles sensibles situées en territoire occupé. Il s’agit de la première opération officiellement reconnue comme une coordination directe entre Téhéran et un allié régional dans le cadre d’une offensive militaire contre l’entité sioniste. Lors d’une déclaration télévisée, le général de brigade Yahya Saree, porte-parole des forces yéménites, a confirmé le lancement de plusieurs missiles balistiques hypersoniques de type « Palestine 2 » visant la région de Yaffa. Cette attaque, précise-t-il, s’inscrit dans le cadre de « l’opération de soutien au peuple palestinien et iranien, en riposte aux crimes de famine et de soif imposés par l’ennemi sioniste à nos frères de Ghaza ». Selon Saree, l’opération a été minutieusement coordonnée avec les frappes menées par l’armée iranienne et le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), atteignant avec précision des objectifs militaires stratégiques. Ces frappes simultanées font partie de l’opération baptisée Al-Wa’d As-Sadiq 3 (« La promesse sincère 3 »), révélant une synchronisation régionale inédite entre les forces de l’axe de la résistance. Dans un communiqué officiel, les forces yéménites ont exprimé leur reconnaissance envers la République islamique d’Iran, saluant « le courage de son peuple et de ses dirigeants face à l’agression sioniste ». Elles ont réaffirmé leur engagement total envers la cause palestinienne, promettant de poursuivre leur soutien jusqu’à la levée du blocus de Ghaza. Pendant que les sirènes retentissaient dans plusieurs villes israéliennes, les médias de l’entité sioniste tentaient de reprendre la main. La « Broadcasting Authority » a rapporté un prétendu raid sur Sanaâ, visant le chef d’état-major yéménite Mohamed al-Ghamari — une information aussitôt démentie par les responsables d’Ansar Allah. Réagissant sur la plateforme X (anciennement Twitter), Hizam al-Assad, membre du bureau politique d’Ansar Allah, a dénoncé une « tentative de diversion désespérée », ajoutant : « L’ennemi sioniste, acculé par la précision de nos frappes, tente désespérément de sauver la face médiatiquement ». De son côté, Ali al-Qahoum, autre figure du mouvement, a affirmé que « la panique règne désormais à Tel Aviv », soulignant que le rôle du Yémen dans cette guerre régionale est désormais « actif, stratégique et durable ».
M. Seghilani