Les conséquences psychologiques de la riposte militaire iranienne se font lourdement sentir dans l’entité sioniste. Selon le journal sioniste Maariv, les demandes d’assistance psychologique ont connu une hausse spectaculaire de 350 % ces derniers jours, en raison des effets du dernier épisode de confrontation militaire entre l’Iran et l’entité sioniste.
Cette montée en flèche des sollicitations a été enregistrée par la ligne d’assistance de l’association NATAL, un centre spécialisé dans le soutien aux victimes de traumatismes liés au terrorisme et à la guerre. La directrice générale de l’association, Efrat Shafrut, a indiqué que les appels provenaient « de toutes les régions du pays » et que les appelants rapportaient des crises de panique, tremblements, pleurs incontrôlés, palpitations cardiaques, ainsi qu’un profond sentiment d’anxiété. Les citoyens ont évoqué des débordements émotionnels incontrôlables, une peur panique de quitter les pièces sécurisées et une grande difficulté à s’éloigner de la couverture médiatique continue. Les demandes d’aide concernaient aussi la gestion du stress chez les enfants, et de nombreuses familles se sont dites incapables de rassurer ou calmer leurs proches, surtout les plus jeunes, face aux bruits d’explosions et à l’insécurité ambiante. Cette détresse psychologique est intervenue au lendemain d’une vaste attaque menée par l’entité sioniste contre le territoire iranien, dans la nuit de jeudi à vendredi, baptisée « l’Opération Lion Ascendant ». Menée avec le soutien implicite des États-Unis, l’attaque a visé des installations nucléaires, des bases de missiles et a entraîné l’assassinat de plusieurs hauts responsables militaires et scientifiques nucléaires iraniens. En réaction, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé dans la soirée même l’opération « Promesse sincère 3 », une salve de plus de 300 missiles balistiques et drones à partir du territoire iranien en direction de l’entité sioniste.
Les frappes, selon les sources sionistes, ont visé plus de 150 emplacements militaires, dont des bases aériennes hébergeant des chasseurs F-35, F-16 et F-15. La violence de cette attaque n’a pas été sans conséquences humaines et matérielles : trois colons ont été tués et 172 autres blessés, selon les médias de l’entité sioniste, tandis que les dégâts ont touché de nombreux bâtiments et véhicules dans les villes ciblées. Ce nouvel épisode d’escalade entre l’entité sioniste et la République islamique d’Iran a plongé une partie de la population sioniste dans une angoisse profonde, marquée par le recours massif à l’aide psychologique, phénomène rarement observé à ce niveau. L’ambassadeur américain auprès de l’entité sioniste, Mike Huckabee, a lui-même qualifié la nuit de vendredi à samedi à Tel-Aviv de « très dure », soulignant l’impact émotionnel de ces événements, bien au-delà des seuls dégâts matériels.
La vague actuelle de troubles psychologiques survient dans un contexte où la guerre régionale semble de plus en plus difficile à contenir, et où les populations civiles des deux camps sont soumises à une tension permanente. La crainte d’une nouvelle escalade majeure ou d’un élargissement du conflit à d’autres pays de la région nourrit un climat d’incertitude et de vulnérabilité. L’association NATAL, créée pour répondre aux traumatismes collectifs provoqués par les guerres et les attentats, joue actuellement un rôle crucial dans le soutien aux civils de l’entité sioniste. Mais cette hausse soudaine de la demande met ses ressources à rude épreuve. « Nous avons dû renforcer nos équipes pour répondre à l’afflux d’appels, y compris des professionnels formés à la gestion des crises massives », a indiqué un porte-parole de l’organisation. Dans un territoire où le traumatisme de la guerre est une réalité récurrente, cette flambée des troubles psychiques laisse présager des conséquences durables sur la santé mentale des populations exposées à des bombardements répétés et à l’instabilité sécuritaire. Alors que les dirigeants sionistes et iraniens maintiennent un discours de fermeté, les conséquences humaines, tant physiques que psychologiques, de cette nouvelle flambée de violence s’accumulent. Les chiffres rapportés par les structures de soutien psychologique témoignent d’un choc collectif profond, qui pourrait continuer à s’intensifier si le conflit se prolonge. Plus que jamais, le besoin de désescalade apparaît comme une urgence humanitaire et sociale, au-delà des enjeux géopolitiques.
M. Seghilani