L’Iran est déterminé à poursuivre ses opérations contre l’entité sioniste pour lui faire regretter son agression, selon les termes de ses dirigeants.
L’entité sioniste n’a pas réussi, malgré le soutien logistique qu’elle reçoit de ses alliés (États-Unis et Grande Bretagne, en particulier) à réduire les capacités de défense de l’armée iranienne qui lance ses missiles, vague après vague, sur les sites stratégiques de l’ennemi. Malgré la censure à laquelle ils sont soumis, les médias de l’entité sioniste sont contraints, face à l’ampleur de la riposte iranienne, d’évoquer les dégâts entraînés par les missiles tirés à partir de l’Iran. De son côté, la télévision iranienne a rapporté que 60 personnes, dont 20 enfants, ont été tuées lors d’une attaque sioniste visant un immeuble résidentiel à Téhéran hier soir.
Le contraste
Les dirigeants sionistes pensaient que les premières frappes provoqueraient l’intervention d’opposants, à l’intérieur du pays, qui pousseraient à l’effondrement du pouvoir iranien. Complètement déphasé, le criminel Netanyahou a appelé le peuple iranien à se soulever contre son État, « affaibli», a-t-il cru. C’est le contraire qui s’est produit, le peuple iranien s’est mobilisé autour du pouvoir et a appelé, lui-même, à la riposte. Le contraste est frappant : les Iraniens, qui ont gardé toute leur sérénité, sont sortis par milliers pour se rassembler Place de la Révolution à Téhéran et clamer leur soutien à leurs forces armées alors que les habitants de Tel Aviv et des autres villes de l’entité sioniste accouraient, affolés, pour se terrer dans les abris souterrains. Les mêmes illusions marquent les objectifs que s’est fixée l’entité sioniste contre l’Iran : la destruction des programmes nucléaire et balistique de Téhéran, l’empêchement de ce qui est décrit comme « la possibilité de lancer une attaque terrestre visant à anéantir Israël », et la création de conditions politiques susceptibles de contrecarrer le projet nucléaire à long terme. La riposte iranienne prouve le contraire.
Jusqu’à quand ?
Si le soutien multiple (militaire, diplomatique, médiatique, renseignement,…) des États-Unis et des pays occidentaux faisait subitement défaut à l’entité sioniste combien de temps tiendrait l’occupation coloniale de la Palestine ? Sans doute, pas une seconde de plus. C’est le constat qui est fait chaque fois que les dirigeants sionistes se lancent dans des agressions militaires contre les pays voisins et qu’ils essuient une riposte. Depuis le 7 octobre 2023, date de l’offensive Déluge d’Al- Aqsa opérée par la résistance palestinienne, la vraie interrogation qui commence à surgir est : combien de temps va encore tenir l’occupation sioniste même avec l’appui extérieur occidental prodigué sous le prétexte présenté comme une « priorité absolue » du droit de l’entité sioniste à se défendre, comme l’a répété, encore une fois, le présidnt français, Emmanuel Macron, en écho à l’agression sioniste contre l’Iran vendredi à l’aube . Pour rappel, la France avait déjà aidé à intercepter missiles et drones iraniens lancés en avril et octobre 2024 contre l’entité sioniste.
Les perspectives
Dans l’immédiat, l’entité sioniste, qui poursuit ses attaques aériennes, s’attend à tout moment aux missiles iraniens qui ne tardent pas à tomber sur les lieux stratégiques, et sa population est presque tout le temps dans les abris sous terre, les hauts responsables également sont obligés de vivre sous terre. Les dirigeants iraniens, forts de l’appui de leur peuple mobilisé et de la sympathie d’une grande partie de l’opinion mondiale, avaient averti qu’ils étaient prêts à une longue guerre. Les jeunes palestiniens ont fêté à Ghaza, les frappes iraniennes contre l’entité sioniste en attendant de célébrer leur propre victoire prochaine. Quant aux négociations, le ministre des Affaires étrangères Abbas Araqchi estime qu’il n’y a aucune justification à la poursuite des négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis étant donné le comportement barbare persistant d’Israël. Autres questions : comment vont réagir les peuples de la région, notamment en Syrie et en Irak, en cas de guerre prolongée ? Les Irakiens et les Syriens vont-ils continuer à accepter que leurs espaces aériens soient utilisés par l’aviation sioniste pour frapper l’Iran ? Car le risque d’embrasement est réel dans le cas où les Etats-Unis, et leur instrument sioniste, s’obstinent à refuser d’admettre la nouvelle réalité qui préfigure la fin de leur domination sur la région.
M’hamed Rebah