Les travaux des Assemblées annuelles 2025 du Groupe de la Banque islamique de développement se sont poursuivis, hier, pour le deuxième jour de suite.
Au menu de la journée de ce mardi, une rencontre intitulée le Forum du secteur privé 2025 de la BID, dont fait partie une cérémonie de remise des Prix du secteur privé du Groupe de la BID. Il y a eu également au programme le 19e Forum mondial de la finance islamique placé sous le thème : « Transformation numérique et inclusion financière dans le cadre de la finance islamique ». Intervenant à l’ouverture du Forum du secteur privé, le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, a présenté les efforts de l’Algérie en matière de l’amélioration du climat des affaires dont figurait, notamment, la nouvelle loi sur l’investissement. Un nouveau cadre juridique qui libère et encourage l’acte d’investir qualifié par les spécialistes de révolutionnaire. Pour preuve, l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a drainé près de 13.000 projets d’investissement. Ainsi, dans une allocution prononcée à cette occasion, Bouzred a fait part d’une « amélioration notable » du climat et de l’environnement des affaires en Algérie. En outre, il souligné la volonté de l’Algérie de bénéficier des expériences des institutions de la BID en matière d’appui et de financement du secteur privé. Un secteur qui bénéficie des avantages de la nouvelle loi sur l’investissement au même titre que le secteur public. « Le climat des investissements en Algérie s’est notablement amélioré au cours de ces dernières années grâce aux réformes législatives, réglementaires et administratives engagées par les hautes autorités, fondées sur la transparence, l’efficacité et la simplification des procédures, en sus de la consécration du principe du partenariat public-privé, et ce en vue de construire une économie productive et intégrée dans les chaînes de valeur mondiales », a-t-il dit en substance.
Ce à quoi aspire l’Algérie
En outre, Bouzerd a porté à la connaissance du monde de la finance islamique réuni à Alger, « l’engagement de l’Algérie » à améliorer davantage son climat des affaires et à assurer toutes les conditions favorables à l’encouragement des investissements, le ministre a appelé les opérateurs économiques à tirer profit des opportunités disponibles et des potentialités importantes dont dispose notre pays. Pour Bouzerd, ce Forum constitue une initiative précieuse d’une grande importance pour mettre en exergue le rôle pivot du secteur privé dans le développement, mettant en avant « l’approche exceptionnelle adoptée par l’Algérie pour diversifier son économie, qui vise à renforcer le rôle du secteur privé et à soutenir l’entrepreneuriat et à encourager l’initiative ». D’autre part, le ministre a fait part des attentes de l’Algérie qui aspire à « bénéficier des expériences des institutions de la BID en matière d’appui et de financement du secteur privé, à travers la présentation des modèles réussis et des meilleures pratiques ayant contribué à la réalisation des transformations qualitatives dans des environnements similaires au contexte algérien ». Enfin, Bouzerd a indiqué que l’édition 2025 de cet évènement financier mondial reflète « la conviction » du Groupe de la BID et de ses membres quant à la nécessité pour les pays de s’ouvrir à de nouvelles voies d’investissement et opportunités d’affaires pour réaliser la diversification et renforcer leur croissance économique. Cet évènement constitue également une plateforme prometteuse pour promouvoir les affaires, en réunissant les opérateurs économiques autour d’une même table pour explorer les voies de la coopération commune ».
Farid Guellil
