Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a pris part, hier, à une rencontre nationale avec les premiers opérateurs économiques actifs dans le domaine de l’export. La rencontre s’est penchée, dans le sillage de la dynamique en cours, sur le renforcement du partenariat entre l’administration et les exportateurs. Initiée, par le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations en collaboration avec la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX), cette rencontre s’est fixée comme objectif, à instaurer un dialogue direct et continu entre l’administration et les opérateurs économiques, en vue de dépasser certaines entraves à cette activité, notamment par « la levée des obstacles et capitaliser les opportunités pour dynamiser les exportations de biens et de services vers les marchés internationaux», comme l’a indiqué le ministre. Lors de son intervention à cette rencontre, Kamel Rezig, a mis en avant « la nécessité d’une collaboration étroite entre l’administration et les exportateurs », qualifiant cette dynamique de « partenariat efficace » ouvrant la voie à la conquête des marchés, africains, arabes, asiatiques, européens, et américains. Ne manquant pas de saluer les étapes franchies à ce jour par les efforts consentis , citant entre autres l’atteinte d’une « autosuffisance » dans de nombreux secteurs manufacturiers et industriels grâce, notamment à la politique du président de la République au cours des cinq dernières années, sans manquer de rappeler que « la moyenne des exportations de biens et services hors hydrocarbures sur les cinq dernières années s’est élevée à 5 milliards de dollars ». Un bond significatif enregistré entre 2020 et 2024, avec « un pic historique de 7 milliards de dollars en 2022 ». Il est à rappeler que le président de la République Abdelmadjid Tebboune a souligné lors de la 2e édition de la rencontre nationale avec les opérateurs économiques tenue, le 13 avril dernier « l’impératif de provoquer un sursaut pour atteindre les 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures au titre de l’année en cours». La rencontre d’hier, a également permis aux participants d’aborder et d’échanger sur les défis et les contraintes auxquels sont confrontés les exportateurs à propos desquels, le ministre Rezig leur a réaffirmé « l’engagement de l’administration à optimiser et améliorer » les services offerts aux opérateurs économiques en vue de créer un environnement « incitatif à l’exportation » notamment par la mise à plat des « obstacles et les impacts négatifs », par le renforcement et la consolidation des « outils positifs » dans l’ensemble des filières de la production. Le ministre a souligné, à cette occasion que l’objectif principal du gouvernement « est de faire du secteur de l’exportation un moteur pour le développement », notamment cite-t-il à titre d’exemple, par la simplification des procédures.
R. E.
