Accueil À LA UNE MANQUEMENTS DANS LA PRISE EN CHARGE MÉDICALE : Saïhi déclare une tolérance zéro !

MANQUEMENTS DANS LA PRISE EN CHARGE MÉDICALE : Saïhi déclare une tolérance zéro !

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Étant au cœur même du système national de santé, le patient est dans son droit absolu à des prestations médicales et à une prise en charge de qualité.
Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a assuré que l’approvisionnement régulier et stable des hôpitaux est une priorité absolue pour le secteur. Lors d’une réunion et d’évaluation qu’il a présidé consacrée à l’examen des mesures efficaces et pratiques pour le règlement des dettes des établissements publics de santé (EPS) liées à l’acquisition de médicaments, de sérums et de vaccins, Saihi a en outre signalé qu’aucune baisse de la qualité des prestations de santé offertes aux citoyens ni du niveau de prise en charge médicale des patients, ne sera tolérée. Après avoir écouté des exposés présentés par la directrice des finances et des moyens, le directeur général de la PCH et le directeur général de l’IPA, le ministre a souligné que « la situation de ces deux structures majeures en matière d’approvisionnement des établissements de santé en médicaments, dispositifs médicaux, vaccins et sérums, exige des mesures urgentes et efficaces ».

Les EPS appelés à régler leurs dettes
Dans la même optique, Saïhi a donné des instructions claires en vue de la mise à jour de la nomenclature budgétaire des établissements de santé, avec l’introduction de deux nouveaux articles dédiés à la prise en charge des dépenses en médicaments et dispositifs médicaux de la PCH, ainsi que des vaccins et sérums de l’IP. Le ministre a également enjoint aux gestionnaires des établissements de santé, « d’élaborer un état des lieux en vue du règlement des dettes accumulées, selon un calendrier précis au plus tard le 30 juin, en tenant compte des moyens financiers de chaque établissement, et ce sans nuire au processus d’approvisionnement ni à sa continuité ». Lors de la même réunion, le ministre a appelé à « renforcer la coordination entre les établissements publics de santé, d’une part, et les organismes d’approvisionnement, d’autre part, à savoir la PCH et l’IPA, et ce en améliorant les mécanismes de gestion et de suivi financier, et en consolidant l’efficacité des systèmes de contrôle interne ». A ce titre, le ministre a souligné « l’importance de rationaliser les dépenses et d’orienter les budgets en fonction des priorités sanitaires effectives, tout en activant les mécanismes de suivi et d’évaluation continus, à l’effet de limiter les dysfonctionnements et d’améliorer la transparence dans la gestion des ressources ». Dans le même contexte, le ministre a ordonné d’ «accompagner les établissements de santé dans le processus de règlement des dettes, en leur fournissant l’appui technique nécessaire avant la fin de l’année en cours, que ce soit à travers l’affectation d’enveloppes budgétaires spécifiques ou la création de ressources supplémentaires dédiées à cet objectif ». A cette occasion, Saihi a appelé à « la conjugaison des efforts de tous les acteurs du secteur et à faire preuve d’un esprit de responsabilité partagé, à même d’assurer la stabilité et la pérennité du système national de santé.
Ania N.

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