Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, prévoit la conclusion de contrats commerciaux et d’investissement d’une valeur de 44 milliards de dollars, à l’occasion de la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025, du 4 au 10 septembre, Alger).
Dans son intervention lors des travaux du Forum africain d’investissement et du commerce (AFIC), en présence du ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, du secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Sofiane Chaib, du secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargé des Énergies renouvelables, Noureddine Yassaâ, et ce avec la participation de près de 1000 opérateurs économiques et experts de 43 pays, Kamel Rezig a exhorté les entreprises nationales, publiques et privées, à mettre à profit cette foire internationale pour « décrocher autant que possible » des accords de partenariat. Il s’agit, a-t-il expliqué, d’une opportunité pour les sociétés algériennes, » afin d’avoir un accès plus large au continent africain, d’autant que l’IATF est un sommet économique de haut-niveau par excellence auquel les hautes autorités du pays accordent un intérêt majeur ». Le ministre a souligné les efforts de l’Algérie, à la faveur des orientations du président Abdelmadjid Tebboune, pour améliorer le climat des affaires, en assurant une stabilité législative à même de drainer des investissements locaux et étrangers. Il a affirmé, à ce propos, que cette démarche reposait sur » le développement des secteurs économiques et la promotion des échanges commerciaux entre partenaires sur le continent, dans le cadre de l’Accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ». Kamel Rezig, a appelé les investisseurs, les hommes d’affaires et les porteurs de projets algériens et africains à profiter de l’amélioration de l’environnement économique et d’investissement en Algérie pour établir de « véritables » partenariats d’investissement et commerciaux, soulignant que la prochaine décennie sera « celle de l’Algérie et de l’Afrique ». « L’essor économique que connaît l’Algérie lui ouvre des perspectives très prometteuses », a fait observer Kamel Rezig, appelant à « l’exploitation de toutes les opportunités disponibles, et des ressources matérielles, humaines et naturelles importantes dont regorge l’Algérie, pour établir de véritables partenariats économiques et conclure d’importants contrats commerciaux ». L’Algérie, a-t-il fait observer, avance aujourd’hui « à pas sûrs » sur le plan économique, en témoignent « les grands projets et les réformes substantielles stratégiques orientées vers l’intégration, le partenariat et l’ouverture », notamment à travers le développement des infrastructures de l’Algérie à travers de mégaprojets dans le domaine du transport ferroviaire et terrestre. Il a également évoqué, la route transsaharienne reliant Alger à Lagos (Nigeria), devant renforcer la jonction et le commerce intra-africains et relier les pays africains sans-littoral à l’Europe. Dans le même sens, Lakhdar Rekhroukh a fait ressortir le rôle central rempli par le développement des infrastructures de base, à savoir routes, ports, aéroports et voies ferrées dans la stimulation de l’activité économiques et la création de véritables opportunités d’investissement, condition indispensable au renforcement et l’accélération de l’intégration continentale. Omar Rekkache a évoqué les défis pour parvenir à une intégration économique effective, notamment le manque d’infrastructures de transport et de logistique dans certaines régions, les barrières tarifaires et non tarifaires. Amine Boutalbi, président du Centre arabo-africain pour l’investissement et le développement (CAAID), organisateur de la rencontre, estime que la Foire commerciale intra-africaine permettra de renforcer le commerce et l’intégration africaine. Les participants à AFIC11 ont souligné le rôle axial que joue l’Algérie sur le plan continental, saluant sa contribution au renforcement et à l’accélération de l’intégration économique en Afrique.
M’hamed Rebah