Alors que les manifestations de solidarité avec la Palestine se poursuivent dans de nombreuses capitales et villes à travers le monde, un nouvel appel à une grève mondiale a été lancé pour aujourd’hui, afin d’exiger l’arrêt immédiat du génocide en cours contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, en Cisjordanie occupée et à El-Qods.
Cette grève, à l’initiative de la Campagne mondiale pour l’arrêt du génocide à Ghaza une coalition internationale d’organisations de la société civile vise à mobiliser les consciences face à l’inaction de la communauté internationale. Dans son appel, la campagne insiste : « Pour Ghaza, ses enfants, ses femmes, pour mettre fin à son extermination, nous appelons à un engagement global dans cette grève. C’est un acte de fidélité à Ghaza. » Partout dans le monde, les peuples se lèvent. Ce week-end encore, des rassemblements ont eu lieu dans de nombreuses villes : Londres, Paris, Johannesburg, New York, Madrid, Santiago, Kuala Lumpur, Istanbul… Partout, des voix s’élèvent pour dénoncer la reprise brutale de l’agression israélienne sur Ghaza et exiger un arrêt immédiat des massacres, des destructions et des déplacements forcés. Des slogans en soutien au peuple palestinien, à la résistance, et au mouvement BDS ont retenti, rappelant l’importance de la solidarité concrète et de la pression populaire pour briser le silence complice. L’appel à la grève a également trouvé un écho dans plusieurs pays arabes, y compris ceux ayant signé des accords de normalisation avec l’occupant israélien. La Jordanie, le Maroc, l’Égypte, Bahreïn, les Émirats arabes unis, Oman, le Koweït, l’Arabie saoudite, l’Algérie, la Libye, la Syrie, ainsi que ElQods occupée et la Cisjordanie ont été concernés par cette mobilisation. Cette participation souligne l’écart grandissant entre les positions des gouvernements et la colère profonde des peuples face aux crimes de l’occupation sioniste. Cette journée mondiale d’action intervient la veille de la visite du chef de l’exécutif fasciste de l’occupant israélien aux États-Unis, un responsable visé par un mandat d’arrêt international pour crimes de guerre. Ce déplacement intervient dans un contexte de soutien américain renforcé, qui n’a cessé de se manifester depuis octobre 2023 sous les administrations de Joe Biden et de Donald Trump. Washington a livré des armes, des bombes, fourni une assistance militaire, et a multiplié ses vetos au Conseil de sécurité pour bloquer toute tentative de résolution imposant un cessez-le-feu ou des sanctions à l’encontre de l’entité sioniste. Face à cette impunité assurée par les puissances occidentales, les peuples du monde entier rappellent qu’ils n’oublient pas. Ils n’oublient pas les enfants ensevelis sous les décombres, les familles décimées, les villes rasées. Ils n’oublient pas l’occupation, l’apartheid, les exécutions sommaires et les déplacements forcés. Et en se levant aujourd’hui pour Ghaza, pour la Cisjordanie et pour ElQods occupées, ils affirment qu’ils se tiendront aux côtés du peuple palestinien jusqu’à la fin de l’oppression.
Vagues de colère contre l’agression sioniste et la répression des étudiants pro-palestiniens
Des milliers de manifestants se sont rassemblés samedi à Washington, devant le Congrès puis aux abords de la Maison Blanche, pour dénoncer l’agression génocidaire menée par l’occupant sioniste contre la bande de Ghaza, avec le soutien direct des États-Unis. Soutenue par près de 300 organisations de la société civile, la mobilisation a rassemblé des foules immenses sur le National Mall, dans une des plus grandes manifestations pro-palestiniennes depuis octobre 2023. Les manifestants ont scandé des slogans tels que « Liberté pour la Palestine », « Stop au génocide » ou encore « Trump, tu ne peux pas fuir les crimes de génocide en Palestine », pointant du doigt la responsabilité historique des administrations américaines, de Trump à Biden, dans le soutien militaire et diplomatique à l’entité sioniste. Le soutien massif des États-Unis depuis le 7 octobre 2023 a permis à l’armée de l’occupant de poursuivre sa guerre d’extermination, qui a déjà fait plus de 165 000 martyrs et blessés palestiniens — majoritairement des enfants et des femmes —, en plus de 11 000 disparus. Un moment poignant de la manifestation a été marqué par la présentation de centaines de paires de chaussures d’enfants alignées devant le Capitole, en hommage aux jeunes victimes de la guerre. Un groupe de femmes a également défilé avec une grande banderole portant l’inscription « Les cris des mères palestiniennes ne nous quitteront jamais », portant dans leurs bras des représentations d’enfants enveloppés dans des linceuls tachés de rouge, en référence directe aux enfants martyrs de Ghaza. Dans plusieurs villes américaines, dont New York, où les manifestants ont bravé une pluie battante à Bryant Park, les appels à la libération de deux militants pro-palestiniens — le Palestinien Mahmoud Khalil, étudiant à Columbia, et la doctorante turque Remisa OzTurk de l’université Tufts — se sont multipliés. Tous deux ont été arrêtés récemment par les services de l’immigration américaine, ciblés pour leur engagement en faveur de la cause palestinienne. La mobilisation a également gagné d’autres villes américaines dans le cadre de la Journée mondiale d’action pour Ghaza, appelant à un cessez-le-feu immédiat et à la fin de la répression contre les étudiants solidaires de la Palestine. En Tunisie aussi, la rue s’est enflammée. Des centaines de personnes ont manifesté devant l’ambassade des États-Unis à Tunis pour dénoncer le soutien américain à l’occupation et exiger l’expulsion de l’ambassadeur. À l’appel de diverses forces vives de la société tunisienne, des rassemblements similaires ont eu lieu dans plusieurs régions du pays. Les manifestants ont bloqué l’accès à l’ambassade américaine, estimant que les États-Unis sont directement impliqués dans la guerre d’extermination que subit le peuple palestinien. Depuis la reprise de l’agression le 18 mars, après plus de deux mois de trêve, l’armée sioniste a intensifié ses bombardements, faisant plus de 1 300 nouveaux martyrs et 3 100 blessés. Le bilan global, depuis le début de l’offensive le 7 octobre 2023, dépasse désormais les 50 000 martyrs et plus de 115 000 blessés, des chiffres qui ne cessent d’augmenter sous les yeux d’un monde complice ou silencieux. La voix des peuples, elle, ne faiblit pas. De Washington à Tunis, elle continue de porter haut le cri des enfants de Ghaza, des prisonniers politiques, des familles décimées, exigeant justice, liberté et la fin du génocide.
Les peuples, eux, refusent de se taire
Les rues du monde entier vibrent d’un même élan : celui de la colère et de la solidarité face au génocide perpétré contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza. En Tunisie, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade des États-Unis à Tunis pour dénoncer le soutien inconditionnel de Washington à l’occupation israélienne. Les protestataires ont exigé l’expulsion de l’ambassadeur américain, bloquant les accès au bâtiment et scandant des slogans appelant à la justice pour la Palestine. Des actions similaires ont été organisées dans plusieurs régions tunisiennes, à l’appel de diverses composantes de la société civile. Les manifestants accusent les États-Unis d’être complices directs de la guerre d’extermination en cours, qui a repris de plus belle depuis le 18 mars. Depuis cette date, l’armée de l’occupant sioniste a intensifié ses bombardements sur Ghaza, faisant plus de 1 300 nouveaux martyrs et plus de 3 100 blessés. Le bilan global depuis le 7 octobre dépasse désormais les 50 000 martyrs et 115 000 blessés — des chiffres qui ne cessent d’augmenter dans l’indifférence ou la complicité de nombreuses puissances. À Stockholm, Berlin, Londres, Bruxelles, Rome, Montréal, Amsterdam, Istanbul, Rabat, Manchester, Sheffield, São Paulo, ou encore Nouakchott, des milliers de citoyens ont pris la rue. Ils ont brandi des drapeaux palestiniens, scandé des slogans contre les crimes de guerre israéliens, et exigé l’arrêt immédiat des exportations d’armes vers Israël. À Amsterdam, des ballons aux couleurs de la Palestine ont été libérés en signe de solidarité. À Rome, les manifestants ont réclamé le jugement de Netanyahu pour crimes de guerre. À Rabat, la foule a exigé la fin de toute forme de normalisation avec l’entité sioniste. Partout, les manifestants ont dénoncé les tentatives d’étouffer les voix pro-palestiniennes, la répression policière, la désinformation médiatique, et le commerce d’armes qui alimente l’occupation. Aux États-Unis, une immense manifestation a envahi les rues de Washington. Plus de 200 organisations ont soutenu l’initiative, y compris des syndicats, des mouvements féministes, des collectifs arabes, musulmans, juifs antisionistes, et des artistes. Le cortège a convergé vers le siège de l’ICE, l’agence de l’immigration américaine, dénonçant l’arrestation de militants pro-palestiniens comme Mahmoud Khalil et Romaysa Öztürk. Les organisateurs ont mis en lumière l’usage des fonds publics américains dans le financement des massacres en Palestine. L’ingénieure palestinienne Ibtehal Abu Saad, employée chez Microsoft, a publiquement dénoncé sa propre entreprise pour son soutien à l’occupation, appelant ses collègues à ne pas être complices de cette barbarie. En parallèle, la députée brésilienne Monica Seixas a exigé la fin de toute coopération militaire avec Israël, rappelant que « le pétrole brésilien alimente les tanks israéliens » et que des armes israéliennes sont utilisées dans les favelas contre les jeunes des banlieues. À Montréal, des milliers de personnes se sont rassemblées devant le consulat américain pour exiger la fin des massacres, appelant à une rupture diplomatique avec Israël. À Tunis, à Nouakchott, comme ailleurs, les cris sont les mêmes : Arrêtez le génocide ! Liberté pour Ghaza ! Justice pour la Palestine ! La rue parle. Et elle ne se taira pas.
M. Seghilani
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