Les témoignages de membres de l’organisation terroriste le MAK ainsi que des autoproclamés opposants au pouvoir algérien ont servi d’ingrédients à ce film de propagande qui serait commandé par la DGSI, les renseignements extérieurs français qui dépendent du ministre de l’Intérieur…
Dans un reportage passé pour une « enquête » intitulé « Quand l’Algérie veut faire taire ses opposants en France » et diffusé dans le JT de 20h de lundi dernier, la chaîne française France 2 accuse notre pays d’ingérence et de mener des opérations sur le sol français pour neutraliser ceux qui seraient des opposants en exil.
Pour faire monter la mayonnaise, cette chaîne de télévision du service public a fait appel aux témoignages de figures bien connues pour être des membres actifs dans l’organisation terroriste le MAK, ainsi que d’autres militants autoproclamés opposants au pouvoir et aux autorités algériens.
En empruntant des pistes et remontant des informations médiatiques plus ou moins récentes, on a relevé des indices qui mènent droit dans les officines des services de renseignements français, notamment la DGSI mise sous la coupe du ministre de l’Intérieur. Pour commencer, les apprentis-sorcier de France Télévisions ont révélé « l’existence d’une stratégie d’influence développée par Alger auprès de sa diaspora, qui s’appuie sur les réseaux sociaux ». Ceci, en s’appuyant sur une note de la DGSI.
En effet, dans les scènes de ce reportage digne d’un vaudeville, la chaîne accuse les autorités algériennes de mener des actions de neutralisation et de récupération de ses « opposants » actifs sur le sol français. Pour surenchérir, elle fait appel à des figures bien connues du Mak, comme un certain Aksel Bellabaci, le bras droit du chef de l’organisation criminelle en France, dont la connivence et les liens avec le Makhzen et l’entité sioniste sous l’œil bienveillant de Paris, ne sont plus un secret. Et connaissant les actions hostiles de Retailleau à l’encontre de l’Algérie, il n’est pas exclut qu’il serait le donneur d’ordre de cette opération consistant à discréditer les services algériens et à salir l’image de l’Algérie à l’étranger.
In fine, force est de constater que le temps a donné raison au président Abdelmadjid Tebboune qui, dans son interview au journal français « L’Opinion », avait laissé entendre que l’Algérie n’a pas confiance en la DGSI, une agence de renseignement dépendant de l’actuel ministre de l’Intérieur. Il a ajouté en martelant que « tout ce qui est Retailleau est douteux »
Farid Guellil
