Le président de l’Assemblée populaire nationale et président de l’Union interparlementaire arabe (UIPA), Brahim Boughali, a pris part hier, à la 7e Conférence des présidents des parlements arabes, au siège de la Ligue des États arabes au Caire, où il est arrivé vendredi. Intervenant à cette occasion, Boughali a souligné l’importance de renforcer l’action parlementaire arabe dans les fora internationaux pour lutter contre les politiques sionistes arbitraires et maintenir la question palestinienne au centre de l’attention internationale.
En sa qualité de président de l’UIPA, Boughali a souligné que la conférence conjointe entre le Parlement arabe et l’Union parlementaire arabe se tient dans un contexte sensible où la question palestinienne fait face à de sérieux défis visant à sa liquidation.
Il convient de souligner qu’à l’ordre du jour de cette conférence, a figuré l’adoption d’une position parlementaire arabe unifiée en soutien à la résistance du peuple palestinien sur sa terre et le rejet de toutes les propositions de déplacement forcé ou volontaire, ainsi que l’adoption d’un plan d’action parlementaire intitulé +Document d’action parlementaire arabe en soutien à la résistance du peuple palestinien, rejet de déplacement et d’annexion, et mise à échec des plans de liquidation de la question palestinienne ». Cette conférence s’est tenue « pour la première fois » conjointement avec l’Union interparlementaire arabe (UIPA), ce qui reflète, selon les observateurs, l’importance de cet événement qui « traduit la volonté des parlementaires arabes de renforcer l’action commune, particulièrement face aux défis actuels », a précisé un communiqué de l’APN. Dans le cadre des travaux de cette rencontre, Brahim Boughali préside la réunion de la 37e session extraordinaire du comité exécutif de l’UIPA prévue aujourd’hui, 23 février. La délégation algérienne prenant part aux travaux de cette Conférence est composée du premier vice-président du Parlement arabe (PA), et membre du Conseil de la nation, Fouad Sebouta, du membre du Comité exécutif de l’UIPA, du président du groupe parlementaire du tiers présidentiel au Conseil de la nation, Saâd Arrous, des députés, Youcef Rahmania, Brahim Fekhour, et Khelladi Zoheïr, ainsi que des sénateur Bettahar Lazreg, et Abdelkrim Korichi. Brahim Boughali a été reçu au Caire par le président du Parlement arabe, en présence du Vice-président du Parlement arabe et membre du Conseil de la nation, Fouad Sebouta, du député et membre du parlement arabe, Youcef Rahmania, de l’ambassadeur d’Algérie au Caire, Mohamed Sofiane Berrah, du secrétaire général du Parlement arabe, Kamel Chaaraoui, et du secrétaire général de l’Union interparlementaire arabe (UIPA), Ahmed Baâboud. Les réunions des parlementaires arabes se sont tenues dans le contexte de consultations intenses entre les pays arabes pour faire face au plan américano-sioniste de déplacement des Palestiniens de Ghaza et de Cisjordanie. Ainsi, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a organisé vendredi dernier à Ryadh une réunion informelle des pays arabes pour renforcer la coopération et la coordination à laquelle il a invité les chefs des pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que le président égyptien et le roi de Jordanie. Selon l’agence de presse saoudienne, la réunion « s’inscrit dans le cadre des réunions amicales spéciales, qui se tiennent habituellement périodiquement depuis des années », et également « dans le cadre des relations fraternelles étroites qui réunissent les dirigeants et contribuent à renforcer la coopération et la coordination entre les pays du CCG, la Jordanie et l’Égypte ». Le contexte est marqué par l’exigence d’une action arabe commune qui devrait être traduite dans les décisions prises lors du prochain sommet arabe, qui se tiendra en Égypte, le 4 mars. Dans le même cadre, la Résistance palestinienne à Ghaza se dit prête à passer à la deuxième phase de l’accord de cessez le feu et à mener à bien un processus d’échange global qui permettra d’aboutir à un cessez-le-feu permanent et à un retrait complet de l’occupation sioniste, tout en relevant que cette deuxième phase des négociations n’a pas encore commencé et que des contacts sont en cours avec des médiateurs. Le plus grave se passe en Cisjordanie où l’entité sioniste maintient son agression contre les Palestiniens pour les contraindre à quitter leurs terres.
M’hamed Rebah