Accueil ACTUALITÉ INDUSTRIE : 21 investisseurs reçoivent des autorisations d’investissement à Boumerdès

INDUSTRIE : 21 investisseurs reçoivent des autorisations d’investissement à Boumerdès

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À l’occasion de sa visite de travail et d’inspection à Boumerdès, le ministre de l’industrie, Sifi Ghrieb a procédé à la distribution d’autorisations d’exploitation à des investisseurs.
Dans le cadre des efforts visant à lever les obstacles qui bloquent la réalisation de diffèrents projets dans le secteur, le ministre de l’Industrie a distribué des autorisations d’exploitation exceptionnelles à 21 investisseurs. Soulignant qu’il y a 14 établissements pour 1 000 habitants à Boumerdès, tout en appelant à augmenter ce pourcentage pour atteindre la moyenne nationale de 29 établissements. Dans ce sillage, le ministre a souligné l’importance de développer le secteur industriel et de soutenir l’investissement.
À cette occasion, Ghrieb s’est rendu à la raffinerie de sucre «Tafadis», dont le groupe Madar a hérité dans le cadre du transfert des biens confisqués, entre en production incessamment avec à la clé une capacité de production de 2000 tonnes par jour, dont 1300 tonnes de sucre blanc, 200 tonnes de sucre roux et 450 tonnes de sucre liquide. Selon les explications fournies sur place, cette usine qui permettra la création de 1200 emplois, dont 500 directs et 700 indirects, entre en phase expérimentale fin mars et entamera officiellement sa production dès l’achèvement de tous les tests.
Le ministère de l’Industrie a expliqué, dans un communiqué, que les ambitions de Madar dans ce domaine sont loin de s’arrêter là puisqu’il aspire d’ores et déjà à étendre, dans une deuxième phase, ce projet en réalisant une autre unité similaire de production de sucre à partir de betteraves sucrières et qui entrera en production d’ici trois ans dans la wilaya de Ouargla. Ghrieb a salué les jeunes cadres nationaux qui ont contribué à la relance de ce projet qui «est une fierté pour le pays », soulignant que sa réalisation, tout comme c’est le cas pour l’usine d’huile de table de Jijel en cours de construction, «rentre dans le cadre des instructions du président de la République, portant sur la relance des unités de production récupérées par l’État et leur intégration dans la stratégie nationale visant à consacrer la sécurité alimentaire ».
Notant que, Madar Holding ambitionne de développer son projet de production de sucre raffiné par la construction d’une autre usine de production de sucre à partir de la betterave dans la wilaya d’Ouargla. La mise en service de cette deuxième usine est prévue dans trois années.

Un réseau de fabricants de pièces détachées
Le ministre a annoncé à la même occasion la création prochaine d’un réseau national des fabricants de pièces détachées pour les véhicules, soulignant que les préparatifs sont en cours pour la constitution de ce réseau, premier du genre à l’échelle nationale. Indiquant que «des rencontres se tiennent actuellement au niveau de son département ministériel afin d’étudier et de suivre la création d’un réseau national des fabricants de pièces détachées regroupant les différents acteurs du domaine ». Ce réseau national « renforcera l’industrie des pièces détachées à travers le pays et permettra à l’Algérie de développer une nouvelle stratégie orientée vers l’industrie automobile », a-t-il ajouté. Sifi a assuré, en inaugurant une unité de fabrication de freins automobiles à Larbaâtache (ouest de Boumerdès), avoir ressenti chez les responsables de cette unité « la volonté du constructeur algérien d’investir le domaine de l’industrie automobile et des pièces détachées ».
Le ministre de l’industrie a procédé également à l’inauguration de deux unités industrielles destinées à soutenir les secteurs de la construction et de l’industrie mécanique. Il s’agit, pour la première, d’une nouvelle unité de fabrication de plaquettes de freins automobiles réalisée dans la commune d’Ouled Moussa. Selon le communiqué, la deuxième unité inaugurée à Larbatache est spécialisée, quant-à elle, dans la fabrication de produits pour toitures. Un projet, est-il précisé, d’une capacité de production de près de 20 tonnes par jour, et qui contribuera à répondre aux besoins du marché local et à renforcer la production nationale. À la même occasion, le ministre a également procédé, dans la localité de Larbatache, à la pose de la première pierre d’un projet de construction d’une unité de moulage et de recyclage des déchets industriels, affiliée à la société « EURL RDI ». Selon le communiqué, l’entreprise fabriquera des pièces de moulage utilisées dans les industries mécaniques, le secteur de l’énergie et le secteur de la construction, à partir de déchets métalliques et non ferreux recyclés. Cette unité sera d’une capacité de recyclage d’environ 10 tonnes de déchets industriels par jour.
Sarah O.

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