Accueil L'EXPRESS Quatre personnes mortes par asphyxie au monoxyde de carbone à Tlemcen

Quatre personnes mortes par asphyxie au monoxyde de carbone à Tlemcen

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Quatre personnes, d’une même famille, sont décédées lundi soir, dans la commune de Djebala (Tlemcen), des suites d’une asphyxie au monoxyde de carbone, selon un communiqué de la cellule de communication de la Protection Civile. La même source a précisé que l’accident s’est produit lundi soir dans une résidence de la zone de Oulad Abbas, dans la commune de Djebala (Daïra de Nedrouma), lorsque quatre membres d’une même famille, âgés de 33 à 67 ans, ont trouvé la mort suite à une intoxication au monoxyde de carbone émanant d’un chauffage. Les corps des quatre victimes (deux hommes et deux femmes) ont été transférés par les éléments de la Protection civile à la morgue de l’hôpital de Nedrouma.

Une fillette de 7 ans meurt après avoir été poignardée à l’école en Corée du Sud
Une fillette a été retrouvée morte après avoir été poignardée dans une école primaire sud-coréenne lundi, aux côtés d’une femme d’une quarantaine d’années qui présentait également des blessures par arme blanche, ont rapporté les médias locaux. La police a ouvert une enquête sur cette affaire, la femme étant soupçonnée d’avoir poignardé la victime, ont indiqué l’agence de presse Yonhap. La fillette de sept ans a été retrouvée avec des blessures par arme blanche au cou et au visage, a déclaré un responsable des pompiers locaux. Les médias locaux ont rapporté que la fillette était décédée après avoir été transférée à l’hôpital et que la femme était enseignante dans l’école. La femme a été hospitalisée, selon le responsable des pompiers. L’agence de presse Yonhap a indiqué que la femme avait plus tard reconnu être responsable du crime. Elle avait pris un congé sabbatique pour dépression avant de reprendre le travail à la fin de l’année dernière.

25 morts et 1245 blessés sur les routes en une semaine
Vingt-cinq (25) personnes sont décédées et 1245 autres ont été blessées dans 1085 accidents de la circulation survenus durant la période du 2 au 8 février à travers le pays, indique mardi un bilan hebdomadaire de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya d’Alger avec 3 morts et 130 blessés, suite à 132 accidents, précise la même source. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour l’extinction de 482 incendies urbains, industriels et autres, dont les plus importants ont été enregistrés dans les wilayas d’Alger (91 incendies), Blida (31) et Oran (24). Durant la même période, les éléments de la Protection civile ont procédé au sauvetage de 508 personnes en situation de danger et exécuté 5191 opérations d’assistance diverses, ajoute la même source.

Plus de 100.000 personnes vaccinées contre le choléra dans un district zambien
Un total de 104.585 personnes ont reçu des doses de vaccin oral contre le choléra à Chililabombwe, le district le plus touché de la Zambie dans la province de Copperbelt lors de la dernière épidémie de choléra, a déclaré le ministre zambien de la Santé, Elijah Muchima. Ce chiffre représente plus de 80% de la population ciblée (129.837 personnes). Cette campagne de vaccination, qui a débuté vendredi dernier, est menée en partenariat avec des parties prenantes telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et la Croix-Rouge, a précisé M. Muchima. « Grâce aux mesures renforcées mises en place et à la mobilisation de tous les ministères concernés, nous sommes convaincus que l’épidémie de choléra sera endiguée dans les plus brefs délais », a-t-il dit lors d’une conférence de presse, lundi. D’autres mesures comprennent l’installation de réservoirs d’eau et la fourniture d’eau traitée pour le lavage des mains dans des points stratégiques. Il est également prévu de creuser huit puits dans des zones stratégiques, a indiqué le ministre. La province de Copperbelt, qui lutte contre l’épidémie de choléra depuis janvier, avait enregistré 206 cas au 9 février, sur un total national cumulé de 238 cas, selon les données du ministère de la Santé. Les huit décès enregistrés sont tous survenus dans la province de Copperbelt.

Le monde est entré dans une période de réchauffement de plus de 1,5°C à long terme, selon des scientifiques
La planète a déjà connu, en 2024, une année au-dessus de 1,5°C de réchauffement. Mais ce seuil fixé par l’accord de Paris va-t-il pour autant être franchi durablement? C’est probable car les températures récentes s’inscrivent dans une tendance de long terme, selon deux études publiées lundi.
Des chercheurs suggèrent ainsi, dans des articles publiés simultanément dans la revue Nature climate change, que nous pourrions être entrés dans une période de plusieurs décennies au-dessus de 1,5°C.
2024 a été la première année calendaire au-dessus de ce niveau de réchauffement, avec une température moyenne à la surface de la planète supérieure de 1,55°C à la moyenne de la période 1850-1900, selon une analyse de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), se basant sur six grandes bases de données internationales.
Avant cela, une série de douze mois consécutifs au-dessus de ce seuil avait déjà été constatée dès juin 2024 par l’observatoire européen Copernicus.
« Une seule année à plus de 1,5°C ne signifie pas que nous avons échoué à atteindre les objectifs de température à long terme de l’accord de Paris, lesquels portent sur des décennies », a toutefois rappelé la secrétaire générale de l’OMM, Celeste Saulo, reprenant le message de prudence habituel des grandes agences climatiques. L’accord historique de 2015 ambitionne de maintenir le réchauffement bien en dessous de 2°C et de poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C. Mais ces températures font référence à une moyenne climatique – typiquement sur 20 ans – permettant de lisser la variabilité des températures d’une année sur l’autre. Selon cette définition, le réchauffement actuel se situe autour de 1,3°C.

Près de 200 pays n’ont pas rendu leur nouvelle feuille de route climatique à l’ONU
Alors qu’ils avaient en principe jusqu’à lundi pour le faire, près de 200 pays n’ont toujours pas rendu à l’ONU leur nouvelle feuille de route climatique, appelée « contributions déterminées au niveau national » (CDN) dans le jargon onusien. Ils n’ont pas rendu leurs copies. Près de 200 pays du monde entier avaient jusqu’au lundi 10 février 2025 pour rendre leur nouvelle feuille de route climatique à l’ONU. Mais la quasi totalité ont raté le rendez-vous, suscitant des craintes d’attentisme des grandes économies dans leur lutte contre le changement climatique après le retour au pouvoir de Donald Trump.
Selon une base de données de l’ONU, seuls 10 signataires de l’accord de Paris avaient soumis, lundi, leur stratégie actualisée de réduction des gaz à effet de serre d’ici à 2035 avant la date limite.
Si le Royaume-Uni, la Suisse ou le Brésil – hôte de la COP30 en novembre – ont bien déposé leur plan, d’autres manquent à l’appel et non des moindres : la Chine, l’Inde ou l’Union européenne par exemple. Quant au plan déposé par les États-Unis sous l’administration Biden, il restera probablement lettre morte compte tenu de la réélection de Donald Trump, qui a annoncé un nouveau retrait de son pays de l’accord de Paris.
Ce retrait est « clairement un revers » pour la diplomatie climatique et peut expliquer l’attentisme des autres pays, juge Ebony Holland, du groupe de réflexion International Institute for Environment and Development (IIED). « Il y a clairement de grands changements géopolitiques en cours qui s’avèrent compliqués pour la coopération internationale, surtout sur de gros sujets comme le changement climatique », a-t-elle observé.

Plus d’un cancer du poumon des non-fumeurs sur deux serait lié à la pollution
La pollution atmosphérique, en particulier en Asie du sud-est, apparaît comme l’un des facteurs de la prédominance de l’adénocarcinome, devenu le type de cancer du poumon le plus fréquent dans le monde, notamment chez les non-fumeurs, selon une étude publiée mardi. Avec environ 2,5 millions de personnes diagnostiquées en 2022, le cancer du poumon demeure le plus fréquent dans le monde. Si la majorité des cas restent diagnostiqués chez les hommes (1,6 million), l’écart avec les femmes a tendance à se réduire (910.000 cas), note cette étude publiée dans la revue Lancet Respiratory Medicine à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer. Parmi les quatre principaux sous-types de cancer du poumon, l’adénocarcinome est devenu prédominant chez les femmes dans 185 pays du monde et, chez les hommes, dans 150 pays (hormis ceux d’Europe de l’est et d’Asie de l’ouest), selon cette analyse de données issues notamment de l’agence pour le cancer de l’Organisation mondiale de la santé, le CIRC. En 2022, il représentait ainsi près d’un cas de cancer du poumon sur deux chez les hommes (45,6%, soit 717.211 cas), et six sur dix (59,7%, soit 541.971 cas) chez les femmes, contre respectivement 39% et 57,1% estimés en 2020. Il arrive ainsi loin devant les trois autres types: le carcinome épidermoïde (29,4%), le carcinome à petites cellules (11,5%), étroitement lié à la consommation de tabac, et le carcinome à grandes cellules (6,5%), plus rare. Mais la prévalence du tabagisme continue de diminuer dans de nombreux pays, tandis que la proportion de cancers du poumon chez les non-fumeurs a augmenté, observent les chercheurs. Le cancer du poumon chez les non-fumeurs est même devenu « la cinquième cause de mortalité liée au cancer dans le monde », souligne l’étude. Après une série d’analyses, elle conclut que « la pollution de l’air peut être considérée comme un facteur important qui explique partiellement la prédominance croissante de l’adénocarcinome -lequel représente 53 à 70% des cas de cancer du poumon chez les non-fumeurs dans le monde ». Depuis 2019, environ 99 % de la population mondiale vit dans les zones ne répondant pas aux critères de qualité de l’air de l’OMS, selon les chiffres de l’organisation. En conclusion, les auteurs de cette étude plaident pour la mise en place de registres du cancer et pour l’exploration du rôle de la pollution de l’air, là où le tabagisme n’est pas considéré comme la principale cause de cette maladie.

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