Accueil À LA UNE LIBÉRATION D’OTAGES À GHAZA : Démonstration de force de la résistance palestinienne

LIBÉRATION D’OTAGES À GHAZA : Démonstration de force de la résistance palestinienne

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Le samedi 8 février 2025 a été, à Dir El-Belh (Ghaza), une journée palestinienne par excellence.
En effet, la remise  des trois prisonniers israéliens à la Croix-Rouge par le Mouvement de résistance palestinienne Hamas pour le cinquième échange depuis l’accord de cessez-le-feu du 19 janvier dernier, a été marquée, hier matin, par une démonstration de force à l’adresse de l’entité sioniste et de son allié américain, à travers le déploiement de combattants équipés d’armes israéliennes prises à l’ennemi et une phrase, se référant à l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023, écrite en arabe, hébreu et en anglais, sur la banderole au-dessus de la tribune érigée pour l’échange. Le message- «Nous sommes le Déluge, nous sommes le jour d’après»- est clair : le peuple palestinien et sa résistance contrecarreront les plans de Trump et l’occupation sioniste. La résistance palestinienne a ainsi signifié à tous que «le jour d’après» à Ghaza est palestinien, nous rapprochant du retour, de la liberté et de l’autodétermination ». Ce message a été confirmé par le porte-parole du Hamas, Sami Abu Zuhri, dans une interview au quotidien turc Hürriyet publiée ce 8 février : «Nous ne permettrons pas aux forces de Trump d’entrer à Ghaza, en aucune circonstance». Les États-Unis «n’ont même pas réussi à établir un quai flottant», a-t-il notamment raillé, en allusion au quai provisoire que Joe Biden voulait construire en mars afin d’acheminer l’aide aux Ghazaouis. Sami Abu Zuhri a estimé de «cinq à sept ans» la durée des travaux de reconstruction au sein de l’enclave palestinienne, «si le soutien nécessaire est fourni ».

183 prisonniers palestiniens libérés 
Dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, 18 Palestiniens condamnés à la réclusion à perpétuité, 54 Palestiniens condamnés à des peines d’emprisonnement de longue durée et 111 habitants de Ghaza arrêtés après le 7 octobre 2023 ont été libérés hier dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Ghaza, entré en vigueur le 19 janvier, et dont la première phase doit durer six semaines et prévoit la libération de 33 prisonniers de guerre sionistes contre quelque 1.900 détenus palestiniens. La Résistance a fait constater que la détérioration apparente de l’état de santé des prisonniers libérés révèle une fois de plus la situation tragique dans laquelle vivent les Palestiniens détenus dans les prisons de l’entité sioniste. L’un des prisonniers a déclaré : « J’ai été frappé à la tête par les forces d’occupation avant le processus de libération ».

La Cisjordanie résiste
Les combattants de la résistance palestinienne continuent d’affronter les forces d’occupation israéliennes dans plusieurs zones de Jénine et de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie, pour faire échec aux plans d’annexion envisagés par l’entité sioniste avec l’aide des États-Unis. Hier, les forces d’occupation sionistes poursuivaient leur agression contre la ville de Jénine et son camp pour le dix-neuvième jour consécutif, faisant 25 martyrs et des dizaines de blessés. L’occupant sioniste a intensifié ses agressions contre les citoyens à travers le pillage et la destruction des habitations, en plus de restreindre les déplacements, et en saisissant des bâtiments commerciaux et résidentiels et en les transformant en casernes militaires.  Les maisons des prisonniers qui devaient être libérés hier ont été prises d’assaut.

Mobilisation partout en soutien à la cause palestinienne
Les prises de position hostiles à l’entité sioniste et à son allié américain se multiplient. Ainsi, la présidente slovène, Natasa Pirc Musar, a déclaré que les sanctions américaines contre la Cour pénale internationale (CPI) « sapent » les fondements du droit pénal international. « Les États-Unis envoient un message dangereux selon lequel les juges de la CPI seront punis simplement pour avoir cherché à rendre justice contre des suspects de crimes graves », a-t-elle déclaré, Dans une déclaration commune, 79 États parties à la CPI ont dénoncé vendredi les sanctions prises par Washington contre la Cour, affirmant que celles-ci « augmentent le risque d’impunité pour les crimes les plus graves et menacent de miner l’état de droit international ».  À New York, l’ancien ministre sioniste de la Défense Yoav Galant qui sortait d’un centre commercial a été surpris par des passants qui l’ont hué et traité de criminel de guerre. Hier, en France, à Bordeaux, une manifestation a été organisée en soutien à la résistance palestinienne en Cisjordanie.
M’hamed Rebah

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