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SANCTIONNÉE PAR TRUMP EN SOLIDARITÉ AVEC LES CRIMINELS NETANYAHOU ET GALANT : La CPI condamne la décision américaine

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Après les pays que les États-Unis jugent « récalcitrants » à leur hégémonie, c’est le tour de la Cour pénale internationale (CPI) d’être sanctionnée pour avoir émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense Yoav Galant qui ont commis des crimes de guerre à Ghaza.
Ces sanctions peuvent inclure le blocage des biens et des actifs des fonctionnaires des tribunaux, en plus de la suspension de l’entrée aux États-Unis des fonctionnaires des tribunaux, des employés et des membres de leur famille immédiate. Le président américain Donald Trump a signé le décret exécutif  concernant ces sanctions. Hier vendredi, la CPI a condamné la publication de ce décret visant à lui imposer des sanctions et a appelé les États membres, la société civile et tous les pays du monde à s’unir pour la justice et les droits humains fondamentaux. «Nous soutenons fermement nos employés », a-t-elle ajouté. Le 20 janvier dernier, le quotidien britannique,  The Guardian, citant plusieurs sources, avait prévu que l’administration Trump pourrait rapidement agir et imposer des «sanctions financières draconiennes» à la CPI et son personnel supérieur, y compris le procureur général et les juges. La Chambre des représentants (la chambre basse du Congrès des États-Unis) avait approuvé le 9 janvier un projet de loi visant à imposer des sanctions à la CPI. «On craint que les sanctions ne soient utilisées afin de fermer la Cour, de la détruire, et pas seulement pour lui lier les mains», avait alors déclaré au Guardian un responsable de la CPI. Plusieurs de ces sources ont indiqué que le cloud Microsoft Azure, propriété de la société américaine Microsoft qui aide à moderniser les systèmes informatiques de la CPI, était essentielle au fonctionnement de la Cour. En novembre 2024, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Michael Walz, avait promis une «réponse forte au parti pris antisémite de la CPI et de l’ONU». Le même mois, à l’issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 en Italie, Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, avait réaffirmé auprès de la presse que les États membres de l’UE étaient tenus de se conformer aux mandats d’arrêt délivrés le 21 novembre par la CPI à l’encontre de Netanyahou et de Gallant poursuivis en tant que coauteurs de «crimes de guerre pour l’utilisation de la famine comme méthode de combat, et coauteurs de crimes contre l’humanité pour meurtres, persécutions et d’autres actes inhumains». On sait que des pays européens, comme la France, la Hongrie et l’Italie, ont déclaré qu’ils n’appliqueraient pas les mandats d’arrêt émis par la CPI contre les criminels de guerre Netanyahou et Galant. Pour rappel, n’ayant pas ratifié le statut de Rome, le texte fondateur de la CPI, les États-Unis ne reconnaissent pas la compétence de cette cour. En fait, les États-Unis confirment leur rôle actif dans la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste contre les Palestiniens de Ghaza.

L’Afrique du Sud confirme son soutien à la Palestine
Dans une allocution jeudi à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire de 2025 au Cap, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a souligné que « l’Afrique du Sud avait agi conformément à ses obligations au titre de la Convention sur le génocide en déposant une plainte contre l’entité sioniste auprès de la Cour internationale de justice (CIJ) ». Le dirigeant sud-africain a réaffirmé, à ce propos,  » l’engagement total de son pays envers les principes des Nations unies, y compris l’obligation pour tous les États membres de résoudre les différends internationaux par des moyens pacifiques ». La plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la CIJ a été soutenue par nombre d’États et de gouvernements. Cyril Ramaphosa a réitéré le soutien indéfectible et la solidarité de son pays avec le peuple palestinien, affirmant que Pretoria ne ménagera aucun effort pour défendre les droits légitimes des Palestiniens, consacrés par les chartes et les lois onusienne.
M’hamed Rebah

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