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PRÉSIDENCE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ : L’Algérie fidèle aux principes de sa diplomatie

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En assurant la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU durant le mois de janvier 2025, l’Algérie a été fidèle aux principes qui guident la diplomatie algérienne depuis toujours, axés sur le soutien aux causes justes et, dans les circonstances actuelles, principalement à la lutte du peuple palestinien pour le recouvrement de ses droits nationaux. Ainsi, l’Algérie a convoqué des réunions d’urgence pour discuter des développements intéressant la Palestine et la menace de fermeture de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) par l’entité sioniste. Lors d’une réunion du Conseil, suite à l’annonce de l’accord de cessez-le-feu entre le Mouvement de résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste, l’Algérie a souligné la nécessité pour le Conseil d’assumer ses responsabilités afin de confirmer l’accord et de suivre sa mise en œuvre ainsi que d’assurer le lancement d’un processus politique « sérieux » sous les auspices des Nations unies pour trouver un règlement juste et définitif de la question palestinienne. Lors de cette réunion, saluée par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et à laquelle ont pris part de nombreux États membres de l’ONU, l’Algérie a réitéré « sa disponibilité, sous la conduite du président de la République, à poursuivre son rôle habituel et sa participation active à tous les efforts internationaux visant à répondre aux besoins humanitaires du peuple palestinien, à lever immédiatement le siège imposé à la bande de Ghaza, à soutenir le processus de réconciliation et d’unité nationale palestinien et à consolider la solution des deux États ». L’Algérie a également tenu ses promesses en plaçant les régions arabe et africaine ainsi que la défense de la paix et la sécurité internationales au centre de ses priorités. L’Algérie a fait entendre la voix de l’Afrique dans l’institution onusienne paralysée par les divergences de fond entre trois membres permanents qui sont solidaires au sein de l’OTAN (Etats-Unis, Grande Bretagne, France) et les deux autres membres permanents qui sont alliés dans le Groupe des BRICS (Russie, Chine, cette dernière prend le relais de l’Algérie à la présidence du Conseil de sécurité). Dans cette situation, la diplomatie algérienne, sous la supervision du président Abdelmadjid Tebboune, a réussi à faire débattre, outre la question palestinienne, des questions les plus sensibles qui menacent la paix et la sécurité internationales : les situations au Liban, en Syrie, au Yémen, en Libye et au Soudan, les crises en République démocratique du Congo, en Haïti, en Colombie, et la lutte contre le terrorisme en Afrique. Sur ce dernier point, compte tenu du fait que le président de la République est le porte-parole de l’Afrique dans la lutte contre le terrorisme et qu’il est habilité à suivre ce dossier au nom du continent, et conséquemment à la propagation du terrorisme dans la région sahélo-saharienne, l’Algérie a convoqué une réunion de haut niveau pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation critique causée par la propagation du terrorisme dans le continent. A cette occasion, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, qui a présidé la réunion au nom du président de la République, a présenté l’approche de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique, qui nécessite de traiter à la fois les manifestations de ce phénomène et ses causes profondes, ainsi que de considérer les différents aspects développementaux et sécuritaires de manière cohérente et intégrée. Le Conseil de sécurité a adopté une déclaration présidentielle, initiée par l’Algérie en sa capacité nationale, mettant en exergue l’architecture institutionnelle de la lutte contre le terrorisme en Afrique. Cette déclaration marque une évolution importante en consacrant, pour la première fois, la reconnaissance au plus haut niveau international du rôle du Champion de l’UA pour la prévention et la lutte contre le terrorisme, dévolu au président de la République, qui a été choisi par ses pairs africains pour assumer cette responsabilité qui pèse lourdement sur le continent compte tenu de ses répercussions désastreuses et complexes.
M. R.

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