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MENACES SUR LES ACTIVITÉS DE L’UNRWA : « L’Algérie appelle à l’abrogation des lois scélérates votées par la Knesset »

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L’Algérie a affirmé mardi, par la voix de son représentant permanent auprès des Nations unies, l’ambassadeur, Amar Bendjama, à mettre fin aux allégations de l’entité sioniste concernant la neutralité de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), qui est la cible d’une véritable cabale orchestrée par les sionistes et soutenue par certaines puissances occidentales.
M. Bendjama a appelé dans le même cadre la communauté internationale à user de son poids pour exiger de l’entité l’abrogation des lois, votées par la Knesset composée d’une majorité d’extrémistes, interdisant l’activité de cette organisation dans les territoires occupés. Il a précisé dans ce cadre que « les attaques contre l’UNRWA et les campagnes de désinformation à son encontre ne sont pas nouvelles, d’autant que cette agence est ciblée, depuis sa création, car, tout simplement, symbolisant les réfugiés palestiniens et leur droit au retour que nul ne peut nier ».
Il a rappelé à cette occasion, que la question de la neutralité de cette agence onusienne a été suscitée à maintes reprises, citant le rapport « Colonna » qui a indiqué que l’UNRWA avait « une approche plus développée en matière de neutralité par rapport à d’autres entités onusiennes et organisations non gouvernementales ». Néanmoins, poursuit-il, « l’agence fait toujours face aux attaques et aux allégations », a-t-il souligné avant d’affirmer dans ce sens que « l’Algérie est profondément convaincue que ce genre d’allégations doit faire l’objet d’une enquête indépendante et approfondie. Il ne faut pas permettre à des allégations mensongères de saper le rôle vital de l’UNRWA », a-t-il dit. À ce propos, M. Bendjama a souligné que le droit international était clair à cet égard. « L’entité sioniste, en tant que puissance occupante, doit assurer un traitement humain au peuple palestinien et répondre à tous ses besoins.  De plus, cette entité n’a aucun droit de souveraineté sur les territoires palestiniens occupés, y compris El Qods-Est, un principe consacré par l’article 47 de la 4e Convention de Genève », a-t-il soutenu. Il a en outre qualifié les lois récemment adoptées par la Knesset, qui menacent l’existence même de l’UNRWA, de « violation flagrante du droit international », relevant la nécessité de rester « unis dans notre opposition à ces lois, tout en appelant à leur abrogation, étant une menace non seulement pour les droits des réfugiés palestiniens, mais également pour le tissu même de l’Ordre mondial ». Il a rappelé que l’arrêt des opérations de l’UNRWA dans les territoires palestiniens constitue une condamnation à mort des Palestiniens, notamment les réfugiés tout en rappelant son rôle « vital »  et qu’il est impossible de remplacer ou de se passer de ses services.
« Sans l’UNRWA, qui devra effectuer 9.500 consultations et visites médicales (…) et qui assurera la prise en charge psychologique d’un million de personnes ou encore la nourriture à 388.000 familles dépendant, pour leur survie, de l’Agence, et qui garantira le retour de 660.000 enfants palestiniens aux écoles de l’UNRWA, leur seule chance d’accéder à l’enseignement? « , s’est demandé M. Bendjama. Le représentant de l’Algérie à l’ONU a qualifié le personnel de l’UNRWA de héros, en mettant, quotidiennement leur vie au péril à Ghaza, un lieu désormais fatal pour les travailleurs dans le domaine humanitaire. « Notre devoir en tant que communauté internationale est de les protéger tout en leur assurant un environnement sûr pour poursuivre leur travail et sauver des vies », a-t-il soutenu. Depuis plus de 75 ans, l’UNRWA a été la ligne de vie pour le peuple palestinien en matière d’éducation, de prise en charge sanitaire et d’aide alimentaire, et a toujours fait partie intégrante de la vie de ces Palestiniens, depuis des générations, notamment au cours des 15 derniers mois de l’agression sioniste contre Ghaza. l’Agence est l’épine dorsale de la réponse humanitaire et « son rôle demeure essentiel même avec le cessez-le-feu », a-t-il souligné tout en rappelant que l’arrêt des opérations de l’UNRWA signifiait « une condamnation à mort pour les Palestiniens ». Il y’a lieu de rappeler que M . Bendjama s’exprimait  lors d’un briefing tenu à la demande de l’Algérie, en sa capacité nationale, sur les défis auxquels est confrontée « l’UNRWA », à savoir l’interdiction par l’entité sioniste de l’agence dans les territoires palestiniens occupés. Dans le même cadre, le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nabenzia, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU tenue le 28 janvier, a appelé les États-Unis à faire pression sur Israël pour qu’il lève l’interdiction qui pèse sur l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). «Israël n’oserait pas défier aussi cavalièrement la communauté internationale et violer le droit international s’il ne bénéficiait pas d’un soutien militaire et économique absolu et inconditionnel de la part des États-Unis», a déclaré Nebenzia dans son discours. «Nous exhortons nos collègues de Washington à revenir à la raison et à exercer la pression nécessaire  afin d’éviter de nouvelles souffrances aux Palestiniens pacifiques», a-t-il ajouté.
La mobilisation de l’Algérie et des soutiens à la cause palestinienne et au triomphe du droit international pourrait amener la communauté internationale et notamment les parrains de l’entité sioniste à user de toute leur puissance pour abroger les lois scélérates votées par un parlement où siège une majorité de sanguinaires et de fascistes qui ont tout fait pour saborder le plan de la solution à deux Etats et pour denier le droit à la vie aux palestiniens auxquels ils tentent d’imposer une nouvelle « ‘’Nekba» par une déportation dans les pays voisins, un plan qui est actuellement dans sa phase de mise en œuvre malgré le refus de l’Égypte et la Jordanie d’y coopérer.
Slimane B.     

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