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CISJORDANIE OCCUPÉE : Deuxième jour d’agression israélienne

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Pour la deuxième journée consécutive, l’occupation israélienne poursuit son agression violente contre la ville de Jénine et son camp, dans la Cisjordanie occupée. Cette offensive, qualifiée d’inédite, a causé des destructions massives dans les infrastructures, tandis que le nombre de martyrs s’élève désormais à 10, en plus de 40 blessés, selon le dernier bilan du ministère palestinien de la Santé.
La résistance palestinienne, menée notamment par la Brigade de Jénine, affiliée aux Saraya Al-Qods, continue de livrer de violents combats contre les forces d’occupation. Ces dernières ont été ciblées par des tirs nourris et des engins explosifs, causant plusieurs blessures confirmées dans les rangs israéliens. Dans un communiqué, la Brigade de Jénine a annoncé que ses combattants, en coordination avec d’autres groupes de résistance tels que les combattants des Brigades Al-Qassam et Jeunesse de la revanche et de la libération, ont tendu des embuscades aux forces israéliennes, multipliant les explosions et les tirs contre les véhicules militaires ennemis. L’attaque israélienne sur Jénine a également impliqué des frappes aériennes, une escalade notable dans l’usage de la force. Des drones militaires ont ciblé des zones proches de volontaires du Croissant-Rouge, blessant trois médecins et deux infirmiers. Les affrontements se poursuivent dans plusieurs quartiers entourant le camp, où la résistance mène une défense acharnée contre l’occupant. Par ailleurs, quatre soldats israéliens ont été blessés par une explosion dans le camp, une action revendiquée par la Brigade de Jénine. Cette nouvelle agression intervient après des menaces explicites du chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, qui avait promis une intensification des opérations en Cisjordanie. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a justifié l’offensive en affirmant qu’elle avait été approuvée par le cabinet de sécurité. De son côté, le ministre extrémiste sioniste Bezalel Smotrich a salué cette opération, déclarant : « Après Ghaza et le Liban, nous transformons aujourd’hui notre stratégie sécuritaire en Cisjordanie». Le gouvernement palestinien a fermement condamné cette agression, qualifiée de « crime continu contre le peuple palestinien ». Une commission ministérielle a été mandatée pour intensifier les efforts visant à soutenir les habitants des zones ciblées par l’occupation. La résistance islamique, représentée par le mouvement Hamas, a appelé à une mobilisation générale et dénoncé les failles des services de sécurité palestiniens face aux exactions israéliennes. Sur le plan international, les tensions s’accentuent après la décision controversée de l’ancien président américain Donald Trump de lever un décret signé par son prédécesseur Joe Biden, qui imposait des sanctions aux colons israéliens impliqués dans des violences en Cisjordanie. Cette décision a provoqué un tollé en Palestine, où elle est perçue comme un feu vert à de nouvelles exactions contre le peuple palestinien. Pendant ce temps, les incidents se multiplient également en Israël. Une attaque au couteau survenue à Tel-Aviv a blessé deux personnes grièvement, avant que l’assaillant ne soit neutralisé par un civil armé. L’agression sur Jénine met une nouvelle fois en lumière l’escalade des violences en terre palestinienne occupée et l’urgence d’une intervention internationale pour mettre fin à ces crimes.

La résistance palestinienne inflige des pertes à l’occupant
L’occupation sioniste intensifie son agression sur Jénine, en Cisjordanie occupée, avec des attaques terrestres et aériennes d’une violence inédite. Les forces d’occupation, dans le cadre d’une opération qu’elles ont baptisée « mur de fer », ciblent la ville et son camp, causant des destructions massives et un lourd bilan humain. Les Saraya El-Qods ont annoncé que leurs combattants ont réussi à neutraliser un bulldozer militaire israélien en utilisant un engin explosif de type KJ37, provoquant d’importants dégâts matériels. Parallèlement, les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa ont intensifié leurs affrontements armés avec les forces sionistes dans le camp de Jénine, utilisant des rafales de tirs et des explosifs. Une explosion a également ciblé un transporteur blindé israélien, contraignant l’ennemi à évacuer ses blessés. L’armée de l’occupant a renforcé son siège sur la région, encerclant des habitations et menant des bombardements aériens, notamment sur le quartier d’Al-Safouri. Les hélicoptères Apache ont survolé la zone, tirant sur des cibles civiles et aggravant les destructions.
Les bulldozers israéliens ont détruit les routes principales et les infrastructures, isolant encore davantage Jénine. Les violences ont fait au moins 10 martyrs, dont un enfant, et plus de 40 blessés. Mahmoud Ibrahim Jaradat, âgé de 29 ans, figure parmi les martyrs, après avoir été abattu par l’armée dans le village de Taanak. Face à cette agression, les factions palestiniennes ont fermement condamné l’opération militaire, affirmant que l’ennemi échouera devant la détermination et la résilience des habitants de Jénine. Le Hamas a appelé à une mobilisation générale pour soutenir les combattants et dénoncer les politiques répressives de l’occupation. Les mouvements de résistance ont également critiqué l’inaction des forces de sécurité de l’Autorité palestinienne, accusées de ne pas intervenir face à cette offensive. Cette escalade intervient dans un contexte où l’occupation sioniste cherche à renforcer son contrôle sur la Cisjordanie occupée, multipliant les incursions et les actes de destruction. Malgré la brutalité des attaques, Jénine demeure un symbole de la résistance palestinienne, opposant une résistance farouche à l’ennemi et infligeant des pertes significatives à ses forces. La communauté internationale est appelée à agir pour mettre fin à ces crimes et protéger la population palestinienne, bien que l’inaction habituelle laisse planer des doutes sur une réponse concrète face à cette tragédie humaine.

Empêchée de rejoindre l’hôpital, une Palestinienne succombe à une crise cardiaque
Pour la deuxième journée consécutive, les forces d’occupation sioniste continuent de durcir leurs mesures militaires dans la Cisjordanie occupée. Ces restrictions ont entraîné un drame humain avec le décès d’une Palestinienne, empêchée par l’occupation de recevoir des soins d’urgence. Le ministère palestinien de la Santé a annoncé ce mercredi le martyre d’Imane Mohammed Jaradat, âgée de 45 ans, originaire de la ville de Sa’ir, au nord-est d’Elkhalil. La défunte, qui souffrait d’une crise cardiaque aiguë, n’a pas pu être transportée à temps à l’hôpital en raison des obstacles imposés par l’occupation au niveau du poste de contrôle de Beit Anoun. Selon des témoignages recueillis par l’agence palestinienne Wafa, les forces de l’occupation ont refusé de laisser passer l’ambulance qui transportait la patiente. Elles ont exigé que cette dernière soit transférée dans un autre véhicule de l’autre côté du point de contrôle. Cependant, cette procédure a provoqué un retard fatal, et la victime a succombé à ses symptômes avant d’atteindre l’hôpital Al-Mezan d’Elkhalil. En parallèle, les mesures militaires restrictives de l’occupation se poursuivent dans la majorité des villes et villages de la Cisjordanie. Des centaines de véhicules restent bloqués dans de longues files d’attente, soumis aux contrôles arbitraires imposés par l’armée israélienne. Sur le plan militaire, la situation reste tendue à Jénine, où la résistance palestinienne, représentée par les Brigades Al-Qods affiliées au Jihad islamique, a annoncé avoir affronté les forces d’occupation dans plusieurs zones de combat. Ces dernières ont été visées par des tirs nourris et des explosifs artisanaux. Ces événements interviennent dans le cadre d’une vaste opération militaire menée par l’armée d’occupation en Cisjordanie, baptisée « Mur de fer ». Depuis le début de l’agression contre Ghaza en octobre 2023, le nombre de barrages militaires en Cisjordanie a explosé, atteignant un total de 898, dont 173 portails métalliques. Rien qu’en 2024, 17 nouveaux postes de contrôle ont été installés, exacerbant le blocus sur les villes palestiniennes et restreignant davantage la liberté de mouvement des habitants. Cette escalade de violence, combinée à des mesures répressives croissantes, illustre la stratégie systématique de l’occupation visant à diviser la Cisjordanie, à entraver la vie quotidienne des Palestiniens et à affaiblir leur résilience.

Alerte sur un risque d’extermination similaire à celle de Ghaza
La rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a exprimé ses inquiétudes face à une possible escalade des crimes israéliens en Cisjordanie, comparables à ceux perpétrés dans Ghaza. Dans un message publié ce mercredi sur la plateforme X, Albanese a condamné le nouvel assaut mené par les forces d’occupation sioniste contre la ville de Jénine et son camp de réfugiés. Elle a averti : « Les crimes de génocide commis par Israël à l’encontre des Palestiniens ne se limiteront pas à Ghaza si aucune mesure n’est prise pour y mettre fin. » Depuis le lancement de l’offensive militaire israélienne à Jénine hier, le bilan humain est déjà dramatique : au moins 10 martyrs, dont un enfant, et plus de 40 blessés, selon les dernières estimations. Cette déclaration survient alors que l’intensification des violences israéliennes en Cisjordanie occupée soulève de nombreuses préoccupations internationales. Les organisations des droits humains dénoncent un usage excessif de la force, des attaques ciblant des civils, et une répression systématique contre la population palestinienne. Face à ces développements, Francesca Albanese appelle à une intervention immédiate de la communauté internationale pour empêcher l’expansion des crimes israéliens et protéger les droits fondamentaux du peuple palestinien.

L’armée israélienne poursuit son offensive
Le maire de Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée, Mohammad Jarrar, a alerté ce mercredi sur les pratiques militaires israéliennes qui visent à détruire des quartiers entiers du camp de réfugiés de la ville. L’armée israélienne poursuit ses opérations violentes et, selon Jarrar, des craintes croissantes existent concernant l’exécution de destructions massives dans la région. « Le complexe situationnel à Jénine est extrêmement difficile », a déclaré le maire. Il a ajouté que l’armée israélienne poursuit l’expulsion forcée des habitants de plusieurs quartiers du camp, les réinstallant à l’ouest de la ville. Des efforts sont en cours, en collaboration avec les municipalités voisines, pour fournir un logement temporaire à ces familles déplacées. Jarrar a également exprimé des préoccupations sur l’ampleur des destructions à venir, précisant que des équipements lourds avaient été introduits dans le camp pour démolir des infrastructures et des rues. « Nous avons des craintes réelles que l’armée israélienne mette en œuvre des crimes de guerre en démolissant des quartiers entiers », a-t-il ajouté. Depuis le début de l’opération militaire, l’hôpital de Jénine fait face à une grave pénurie de ressources. « Les réserves alimentaires sont épuisées et nous craignons une crise d’approvisionnement en eau et en électricité, après la destruction des lignes par les forces d’occupation », a précisé Jarrar, évoquant également un confinement des équipes médicales et des civils par l’armée israélienne qui empêche toute communication avec l’extérieur. Depuis septembre 2021, l’armée israélienne a mené près de 104 opérations militaires dans la ville et le camp de réfugiés, en plus de centaines d’incursions. Selon les dernières données du ministère de la Santé palestinien, 10 Palestiniens ont été tués et 40 blessés lors de l’attaque en cours. En parallèle, l’armée israélienne, soutenue par le Shin Bet (service de sécurité intérieure) et les gardes-frontières, a lancé une opération militaire nommée « Mur de fer », qu’elle justifie par le besoin d' »empêcher les activités terroristes » dans la région. Cette offensive a été lancée après des affrontements armés au sein du camp de réfugiés, où des membres des forces de sécurité palestiniennes se sont battus contre des militants. Le directeur des affaires de l’UNRWA en Cisjordanie, Roland Frederick, a exprimé ses inquiétudes concernant l’impact de cette offensive sur la situation à Ghaza, menaçant d’invalider un accord de cessez-le-feu fragile. Les autorités israéliennes justifient cette escalade comme une réponse à des tensions internes, après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ait promis à son ministre des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, d’intensifier l’agression contre Jénine afin d’éviter une démission qui aurait pu faire tomber le gouvernement.

Nouvelle vague d’arrestations
Depuis hier soir, et jusqu’au matin de ce mercredi, les forces d’occupation israéliennes ont arrêté au moins 25 citoyens palestiniens en Cisjordanie, dont plusieurs anciens prisonniers. Les arrestations ont touché plusieurs gouvernorats, notamment El-Khalil, Bethléem, Ramallah, Jénine et Tulkarem. La Commission des affaires des prisonniers et le Club des prisonniers ont rapporté que ces arrestations s’inscrivent dans une série d’opérations répressives menées à travers la Cisjordanie. En plus des arrestations, l’armée israélienne poursuit ses pratiques de fouilles et de harcèlement, avec de nombreux actes de violence, de menaces et de destructions ciblées contre les maisons des civils. Il convient de noter que ces arrestations font partie d’une campagne systématique menée par Israël, qui a pris de l’ampleur depuis le 7 octobre dernier. Non seulement le nombre d’arrestations a considérablement augmenté, mais la nature des crimes commis par les forces israéliennes contre les civils palestiniens s’est intensifiée, avec des violations de plus en plus graves des droits humains.
M. Seghilani

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