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SEULEMENT 8% DES ISRAÉLIENS ESTIMENT QUE NETANYAHOU A ATTEINT LES OBJECTIFS DE LA GUERRE : L’échec de la stratégie sioniste

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Un sondage d’opinion publié par le journal israélien « Ma’ariv » révèle que seulement 8 % des Israéliens pensent que le gouvernement de Benjamin Netanyahou a atteint ses objectifs de manière complète dans la guerre contre le secteur de Ghaza.
Plus tôt, des médias israéliens ont confirmé que « l’armée » israélienne payait un prix très élevé et insupportable dans le nord du secteur de Ghaza. De plus, le journal américain « The New York Times » a rapporté que les doutes augmentaient au sein de la haute direction militaire de l’entité occupante concernant la possibilité de réaliser les deux objectifs principaux de la guerre contre Ghaza : « éliminer le mouvement Hamas et récupérer plus de 100 prisonniers toujours captifs à Ghaza ». Pour sa part, l’ancien président du Conseil de la sécurité nationale israélien, Giora Eiland, a reconnu la difficulté d’obtenir une victoire dans cette guerre, « tant qu’il y a des armes et des munitions à Ghaza et tant qu’il y a suffisamment de jeunes prêts à se battre jusqu’à la mort ». Avec l’entrée en vigueur de l’accord avec « Hamas », Israël vit une période de tensions et de débats sur la gestion de la guerre et ses résultats, entre espoirs et déceptions. À partir de quatre heures de l’après-midi, le processus d’échange commencera par la libération de trois Israéliennes aujourd’hui, suivie de la libération progressive de 30 autres tout au long de la première phase du cessez-le-feu (42 jours), en échange de la libération de 1904 prisonniers palestiniens, dont 1167 de Ghaza arrêtés par l’armée occupante lors de l’offensive terrestre. Parmi eux, 95 seront libérés aujourd’hui, dimanche. Selon des sources israéliennes, les autorités pénitentiaires israéliennes transporteront les prisonniers palestiniens par camions, et non par les bus de la Croix-Rouge, dans le but de les empêcher d’exprimer leur joie ou de montrer des signes de victoire. Initialement, les prisonniers les moins condamnés seront libérés, et par la suite, des « prisonniers de poids » seront également libérés.

Un gouvernement divisé
De nombreux observateurs israéliens estiment que Netanyahou sera contraint, au moment de la vérité, de choisir entre Smotrich et Trump. Les sentiments parmi les Israéliens sont partagés et contradictoires. Le côté positif de l’accord est que celui-ci permet le retour des captifs et arrête le saignement militaire, économique et diplomatique. Cependant, les aspects amers et acides sont multiples : « Hamas » reste au pouvoir dans le secteur, l’armée se retire, le « triomphe absolu » reste une utopie, et la libération de milliers de prisonniers palestiniens provoque des tensions internes, notamment avec la position du président américain élu, Donald Trump, qui a créé un « dissonance cognitive » parmi les partisans de la droite israélienne, qui est choquée par l’accord imposé.
Le sentiment général en Israël, particulièrement depuis l’annonce de l’accord, est teinté de mélancolie. Certains membres de l’opposition accusent le gouvernement de mauvaise gestion de la guerre, tandis que des figures comme le ministre démissionnaire Itamar Ben Gvir et les membres de son parti déplorent le maintien de « Hamas » au pouvoir à Ghaza. Le général de réserve Amit Yagur, dans un article publié par « Ma’ariv », affirme qu’Israël a commis une erreur en sous-estimant l’ennemi, « Hamas », et en ratant une occasion cruciale de le défaire. Il soutient que les capacités militaires de « Hamas » sont réparables, contrairement à sa capacité à gouverner. L’ancien responsable de la sécurité nationale, Giora Eiland, a quant à lui déclaré que « Hamas » avait gagné puisqu’il est resté au pouvoir dans le secteur de Ghaza, après que la guerre a été mal gérée par Israël. L’accord avec « Hamas » a suscité de nombreuses critiques au sein du gouvernement israélien, comme l’a exprimé le commentateur Ben Caspit dans un article pour « Ma’ariv ». Ce dernier évoque le sentiment collectif de tristesse et de frustration, soulignant que, bien que la libération des captifs palestiniens soit un acte difficile, il est néanmoins nécessaire pour la paix. Le ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, et ses collègues du parti « Puissance Juive » ont présenté leurs démissions, exprimant leur désapprobation de l’accord avec « Hamas ». Le parti a déclaré qu’il ne faisait plus partie de la coalition gouvernementale, mais cela ne met pas fin au gouvernement Netanyahou, qui conserve encore une majorité suffisante pour rester en place. Le futur de la guerre reste incertain. Alors que les Palestiniens à Ghaza, après 15 mois de guerre brutale, espèrent retrouver la liberté, les Israéliens s’interrogent sur la possibilité d’un retour à la guerre. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a d’ailleurs réaffirmé son engagement à poursuivre les objectifs de la guerre, avec la possibilité d’un renouvellement des combats si nécessaire. Dans ce contexte tendu, les analystes israéliens soulignent que la guerre contre Ghaza n’est peut-être pas terminée et que de nouvelles décisions politiques pourraient changer la donne dans les semaines à venir.
M. Seghilani

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