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SELON LA DÉFENSE CIVILE À GHAZA : 70 enfants assassinés en cinq jours dans des frappes israéliennes

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Le service de défense civile dans le secteur de Ghaza a annoncé, hier la mort en martyrs d’environ 70 enfants au cours des cinq derniers jours, suite aux frappes israéliennes ciblant différentes zones du territoire.
Dans un communiqué, la défense civile a indiqué : « Environ 70 enfants ont été tués au cours des cinq derniers jours en raison des bombardements israéliens sur plusieurs régions du secteur ». Depuis 16 mois, les enfants de Ghaza subissent un lourd tribut dans le cadre de l’extermination collective perpétrée par l’occupation sioniste. Le 8 janvier 2024, Catherine Russell, directrice exécutive de l’UNICEF, a déclaré que la nouvelle année avait apporté « encore plus de morts et de souffrances aux enfants de Ghaza à cause des attaques, des privations et de l’exposition croissante au froid. » Dans ce contexte, le ministère de la Santé affilié au Hamas a annoncé, ce dimanche, la mort de 28 personnes au cours des dernières 24 heures. Le nombre total de martyrs a désormais atteint 46 565, depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre 2023. Selon un communiqué du ministère, l’armée de l’occupation a perpétré deux massacres contre des familles palestiniennes, causant la mort de 28 personnes en l’espace de 24 heures. Le bilan général s’élève désormais à 46 565 martyrs et 109 660 blessés depuis le début de la guerre. Au centre de Ghaza, une frappe de drone israélien a pris pour cible une tente abritant des déplacés dans la ville de Deir al-Balah, causant la mort de trois Palestiniens et blessant plusieurs autres, selon des sources médicales de l’hôpital des « Martyrs d’Al-Aqsa ». Par ailleurs, deux corps ont été retrouvés près du « rond-point des martyrs » au nord du camp de réfugiés d’Al-Bureïj, où une attaque a visé des civils. Dans la ville de Ghaza, quatre Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés après une frappe israélienne sur la rue al-Nafaq, dans le quartier d’al-Daraj, selon des témoins et des sources médicales. Dans le quartier de Shujaiya, à l’est de Ghaza, un raid aérien a frappé la maison de la famille al-Hayya, causant la mort de trois Palestiniens, selon les secouristes. Au nord de Ghaza, deux autres martyrs ont été recensés après une frappe ciblant la maison de la famille Abu Warda à Jabalya Al-Nazla, d’après des sources médicales. Le ciblage des infrastructures médicales se poursuit également. La direction de l’hôpital « Al-Awda » a dénoncé, dans un communiqué, des tirs et des frappes directes contre ses installations par les forces de l’occupation. Depuis le 7 octobre 2023, avec le soutien des États-Unis, l’occupation israélienne mène un génocide à Ghaza. Cette offensive a causé la mort ou la blessure de plus de 155 000 Palestiniens, dont une majorité d’enfants et de femmes. Elle a également laissé plus de 11 000 personnes portées disparues, tout en infligeant des destructions massives et une famine ayant tué des dizaines d’enfants et de personnes âgées. Cette tragédie est aujourd’hui considérée comme l’une des pires crises humanitaires au monde. Malgré cela, Israël poursuit ses massacres, ignorant les mandats d’arrêt internationaux émis par la Cour pénale internationale (CPI) le 21 novembre dernier contre Benjamin Netanyahou et Yoav Galant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à l’encontre des Palestiniens de Ghaza.

L’occupation poursuit son génocide et aggrave la catastrophe humanitaire
L’armée de l’occupant sioniste continue de perpétrer un génocide dans le secteur de Ghaza pour le 464e jour consécutif. Les frappes aériennes massives et les bombardements d’artillerie incessants ont plongé le territoire dans une catastrophe humanitaire aggravée par le blocus et les déplacements massifs de population. Le bureau médiatique gouvernemental de Ghaza a révélé ce dimanche les chiffres accablants des victimes, marquant 100 jours depuis le début de l’offensive terrestre brutale sur le nord du territoire. Le ministère de la Santé de Ghaza a annoncé que le nombre de martyrs s’élève désormais à 46 565, tandis que 109 660 personnes ont été blessées depuis le début de l’agression le 7 octobre 2023. Rien que ces dernières 24 heures, l’occupation a commis deux massacres supplémentaires, causant la mort de 28 Palestiniens et blessant 89 autres, selon le rapport quotidien du ministère. Au nord de Ghaza, le bureau médiatique a indiqué que l’agression terrestre, qui dure depuis 100 jours, a causé la mort ou la disparition de 5 000 personnes et blessé 9 500 autres, dont plusieurs souffrent de blessures graves et chroniques. En outre, 2 600 Palestiniens, parmi lesquels des femmes et des enfants, ont été arrêtés dans une violation flagrante des conventions internationales. Des frappes aériennes et des bombardements intensifs continuent de cibler les civils et les infrastructures essentielles. Au nord de Ghaza, l’artillerie de l’occupation a frappé le camp de réfugiés de Nuseïrat, causant la mort de deux martyrs et blessant six autres. À Deïr al-Balah, des bombardements ont détruit des habitations, tuant deux personnes dans le camp de réfugiés d’al-Bureïj. Dans la ville de Ghaza, des frappes ont visé des groupes de civils dans le quartier de Zaytoun et autour de la salle « Layalina », causant des pertes humaines supplémentaires. Au sud, les bombardements se sont intensifiés à Rafah, où des hélicoptères ont ouvert le feu, provoquant de nouvelles blessures parmi les habitants. Le travail des équipes de défense civile reste suspendu pour le 80ᵉ jour consécutif dans le nord du territoire en raison des bombardements continus. Le manque de pièces détachées empêche également le fonctionnement des véhicules de secours, selon la défense civile, exacerbant la crise humanitaire. Les infrastructures de Ghaza – hôpitaux, habitations, écoles, et routes – sont détruites à un rythme alarmant, révélant l’intention délibérée de l’occupant de détruire toute forme de vie dans le territoire.
Le bureau médiatique gouvernemental a fermement condamné la poursuite de cette offensive, la qualifiant de crime de guerre et d’extermination collective. Il tient l’occupation, ainsi que ses soutiens internationaux, notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France, responsables de cette tragédie. Enfin, le bureau a exhorté la communauté internationale à agir de toute urgence pour faire cesser ce génocide et protéger les droits fondamentaux des Palestiniens. « Ces crimes ne feront que renforcer la détermination de notre peuple à récupérer ses droits légitimes et à libérer sa terre occupée », a déclaré le bureau.

Israël envisage de créer une zone de sécurité permanente à Beit Hanoun
Selon des révélations de la radio de l’armée israélienne ce dimanche, des hauts responsables militaires ont recommandé à la direction politique israélienne d’établir une ceinture de sécurité permanente dans certaines parties de la ville de Beit Hanoun, située au nord de Ghaza. D’après cette source, ces recommandations émanent des principaux commandants de la région sud, actuellement responsables des opérations militaires dans le nord de Ghaza. La ceinture de sécurité proposée empêcherait les habitants palestiniens de revenir vivre de manière permanente dans certaines zones de Beit Hanoun, notamment sur les hauteurs stratégiques qui surplombent la colonie sioniste de Sderot. La radio a précisé que cette mesure vise à contrôler les hauteurs de Beit Hanoun, permettant ainsi d’éliminer toute menace potentielle provenant de cette zone, qu’il s’agisse de tirs de roquettes antichars ou de tirs de snipers. Par cette initiative, Israël entend s’assurer qu’aucune construction future dans cette partie de Beit Hanoun ne puisse avoir vue sur les colonies sionistes ou les infrastructures, comme la ligne de chemin de fer reliant Sderot. Cependant, cette proposition n’a pas encore été adoptée par la direction politique israélienne, selon les déclarations de la radio. La décision finale dépendrait également des conditions liées à un éventuel accord concernant la libération des captifs détenus par la résistance palestinienne. Par ailleurs, l’armée israélienne continue d’enregistrer des pertes importantes à Beit Hanoun depuis le début de son offensive terrestre dans le nord de Ghaza le 5 octobre 2024. À ce jour, 50 soldats israéliens ont été tués dans la région nord, dont 11 à Beit Hanoun. Parmi eux, quatre soldats ont péri ce samedi dans des affrontements intenses. Cette initiative israélienne, si elle est mise en œuvre, accentuerait les souffrances des habitants de Beit Hanoun et renforcerait davantage le siège imposé à Ghaza, exacerbant une crise humanitaire déjà catastrophique.

Les témoignages de torture systématique des prisonniers palestiniens
Un récent rapport publié par la Commission des affaires des prisonniers et des libérés palestiniens, en collaboration avec le Club des prisonniers palestiniens, révèle des témoignages accablants de prisonniers originaires de Ghaza.
Ces déclarations, recueillies après des visites de 23 détenus dans les prisons israéliennes de Negev et Neftali entre le 6 et le 8 janvier 2025, décrivent des conditions de détention inhumaines et des actes de torture systématiques, y compris des violences sexuelles. Le rapport met en lumière que le camp de détention de Sdeh Taiman n’est plus le seul centre où se produisent ces abus, mais que les prisonniers dans de nombreuses autres prisons et camps de concentration israéliens subissent des formes similaires de brutalité, marquées par des mauvais traitements physiques et psychologiques. Les témoignages des détenus font état de violences extrêmes. Par exemple, le prisonnier K.N, 45 ans, arrêté en décembre 2023, a raconté avoir été soumis à des coups violents qui ont entraîné des fractures corporelles, dans le but de lui extorquer des aveux. Après avoir été détenu dans un camp de la zone de Gaza pendant 58 jours, il a été transféré à la prison de Negev, où il a subi des brûlures à l’eau chaude. « Ce que j’ai vécu ressemble à un supplice éternel, une humiliation permanente », a-t-il déclaré. Aujourd’hui, il souffre encore des cicatrices laissées par ces tortures. Un autre prisonnier, A.H., âgé de 21 ans, arrêté en février 2024, raconte avoir été transféré à plusieurs camps où il a été exposé à des conditions de vie extrêmes. Il décrit son état de santé, marqué par une infestation de gale et une pression intraoculaire dangereuse, sans avoir accès à des soins médicaux. « Je souffre de faim et de douleurs constantes », a-t-il ajouté, avant d’expliquer que sa vision se détériore rapidement. Mahmoud H, également détenu depuis décembre 2024, a expliqué que les premières semaines de sa détention ont été marquées par des tortures incessantes. « Ils nous ont battus sans relâche pendant des heures, puis nous ont aspergés d’eau sale, avant de nous enfermer dans des conditions de soumission totale », raconte-t-il. Il décrit les nuits passées dans la prison de Negev, où lui et ses compagnons d’infortune vivent dans des conditions extrêmes de froid et de faim. Le témoignage de M.A., 25 ans, montre également l’ampleur de la souffrance. Arrêté dans une école, il a été violenté et privé de soins médicaux malgré la douleur intense qu’il ressentait après un interrogatoire brutal. « Je suis aujourd’hui épuisé, dénutri et souffre de graves problèmes de santé non traités », a-t-il déclaré. Les rapports des prisonniers montrent également que la négligence médicale est une réalité courante dans les prisons israéliennes. Parmi les prisonniers visités, certains souffrent de maladies graves, notamment du cancer, mais n’ont pas accès aux soins nécessaires. L’un d’entre eux a perdu des membres de sa famille pendant sa détention, et son père est décédé pendant la période de visite, ce qui a eu un effet dévastateur sur lui. Le rapport de la Commission des prisonniers et du Club des prisonniers palestiniens conclut que les témoignages recueillis témoignent d’un niveau de brutalité inédit, avec des tortures, des mauvais traitements, des privations alimentaires, des abus médicaux systématiques, des agressions sexuelles et l’utilisation de détenus comme boucliers humains. En réponse à ces révélations, les deux organisations ont appelé à une intervention internationale pour mettre fin à ces pratiques cruelles et pour demander la libération des prisonniers palestiniens, en particulier ceux de Gaza, qui subissent des tortures et des traitements inhumains dans les prisons israéliennes.
M. Seghilani

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