Gravement blessée lors d’un bombardement de l’entité sioniste sur Beyrouth, Céline Haydar, l’étoile montante du football libanais, a survécu après deux mois de coma. Si son réveil est un miracle, son avenir demeure incertain, rappelant l’inhumanité de ces agressions incessantes.
Le 16 novembre dernier, le quartier de Chiyah, dans la banlieue sud de Beyrouth, a été le théâtre d’un nouveau crime de l’État sioniste. Une frappe aérienne a causé des pertes humaines et matérielles considérables, frappant sans distinction civils, infrastructures et quartiers résidentiels. Parmi les victimes, Céline Haydar, 19 ans, joueuse de la sélection nationale libanaise de football, a vu sa vie basculer brutalement. Alors qu’elle marchait près de chez elle, Céline a été frappée à la tête par un éclat projeté par l’explosion. Son état critique a nécessité plusieurs opérations chirurgicales pour tenter de réparer les dommages infligés à son crâne. Plongée dans un coma artificiel pendant deux mois, elle s’est réveillée lundi dernier, offrant un rare moment de joie à sa famille et à ses proches.
Une vie bouleversée par la violence
Malgré ce réveil, le parcours de Céline vers la guérison s’annonce long et incertain. Toujours sous oxygène, incapable de parler, elle communique par des gestes et des écrits. Sa mobilité est également compromise, avec un bras et une jambe gauche encore paralysés. Elle doit subir une nouvelle opération et suivre un programme intensif de réhabilitation. Pour cette jeune athlète prometteuse, les rêves de gloire sur les terrains de football semblent désormais compromis. « Elle avait de grands rêves, elle voulait représenter le Liban au plus haut niveau. Aujourd’hui, nous ne savons pas si cela sera encore possible », confie sa mère, bouleversée mais déterminée à soutenir sa fille.
Une entité destructrice de vies et de rêves
L’histoire de Céline Haydar est un rappel poignant de la brutalité des agressions sionistes, qui n’épargnent ni les civils, ni les enfants, ni même les figures prometteuses du sport. Ces attaques, justifiées par une rhétorique sécuritaire fallacieuse, ne sont que l’expression d’une politique oppressive et inhumaine qui piétine les droits fondamentaux des populations civiles. En brisant la vie de Céline, l’État sioniste ne s’attaque pas seulement à une jeune femme, mais à tout un symbole. Elle représentait l’espoir, l’avenir et la résilience d’une jeunesse libanaise déterminée à se dépasser malgré les défis.
Une mobilisation locale et internationale
Face à ce drame, la solidarité s’organise. Des clubs sportifs, des joueurs, et des anonymes se mobilisent pour apporter un soutien financier et moral à Céline et sa famille. Des appels à la justice et à la condamnation des agressions sionistes se multiplient sur les réseaux sociaux, où Céline est devenue un emblème de résistance et de dignité. Des figures du football arabe et international ont également exprimé leur indignation et leur soutien. « Céline est la preuve que les agressions sionistes ne se limitent pas aux infrastructures ou aux frontières, elles visent à anéantir les rêves et les espoirs des générations futures », a déclaré un ancien joueur libanais.
Un avenir incertain mais porteur d’espoir
Pour Céline et sa famille, le combat ne fait que commencer. Sa mère garde néanmoins espoir : « Elle est forte, têtue et courageuse. Nous croyons qu’elle pourra se relever, malgré tout ce qu’ils ont détruit. » L’histoire de Céline Haydar met en lumière une réalité glaçante : sous les bombardements, ce ne sont pas seulement des vies qui s’éteignent, mais des rêves et des avenirs. Combien de Céline devront encore être sacrifiées avant que la communauté internationale ne mette un terme à l’impunité de l’État sioniste ?
Mohamed Amine Toumiat