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LE BILAN S’ÉLÈVE À 45 317 MORTS ET 107 713 BLESSÉS : Tragédie humanitaire à Ghaza

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L’occupation sioniste a intensifié ses attaques meurtrières dans la bande de Ghaza, commettant cinq massacres distincts en l’espace de quelques heures.
Ces agressions ont causé la mort de 58 Palestiniens et blessé 86 autres, pour la plupart des civils, y compris des femmes et des enfants. Les frappes ont visé des zones densément peuplées, des camps de déplacés et des infrastructures médicales, aggravant une situation humanitaire déjà critique. Dans le camp Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younès, des frappes aériennes ont détruit un camp de déplacés près de l’hôpital britannique. Les bombardements ont causé de vastes incendies, piégeant les familles sous les décombres et semant le chaos. Selon des témoins, les corps des martyrs et des blessés jonchaient le sol, tandis que les équipes de secours peinaient à atteindre les victimes en raison des flammes et des frappes continues. Au centre de Ghaza, dans le camp de Nusseïrat, l’occupation a commis un massacre particulièrement sanglant. Plus de 50 civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués ou blessés lors d’une attaque massive menée par 17 véhicules militaires et des drones. Selon le bureau d’information gouvernemental de Ghaza, plus de 20 maisons ont été détruites, laissant des familles entières sans abri. Le bureau a dénoncé ces attaques comme des crimes de génocide et des actes de destruction systématique, appelant la communauté internationale à condamner fermement ces crimes. Il a également accusé les alliés de l’occupation, notamment les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, d’être complices de ces violations des droits humains. Dans le nord de Ghaza, l’hôpital Kamel Adwan a été pris pour cible par les forces sionistes. Des obus ont frappé des sections vitales de l’établissement, notamment l’unité de soins intensifs, le service de maternité et le département de chirurgie. Le directeur de l’hôpital, le Dr Hossam Abu Safia, a averti que la situation est critique. L’hôpital, qui abrite actuellement 91 patients, manque de carburant, d’oxygène et d’équipements médicaux. « Nous avons besoin d’une intervention internationale immédiate pour éviter une catastrophe humanitaire », a-t-il déclaré. Les frappes sionistes se poursuivent sans relâche, causant, depuis l’aube, la mort de 16 Palestiniens, dont des enfants, principalement dans le centre et le sud de Ghaza. Selon des sources médicales, le bilan total des martyrs depuis le début de l’agression, le 7 octobre 2023, s’élève à 45 317, dont une majorité de femmes et d’enfants. Le nombre de blessés dépasse 107 713, tandis que des milliers de victimes restent ensevelies sous les décombres. Le bureau d’information gouvernemental de Ghaza appelle à l’ouverture immédiate de couloirs humanitaires pour permettre l’acheminement de l’aide essentielle et garantir la protection des civils. Les organisations internationales et les Nations unies sont exhortées à agir rapidement pour mettre fin à ces crimes et empêcher une tragédie humanitaire sans précédent.

Philippe Lazzarini : « À Ghaza, les règles de la guerre n’existent plus »
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a dénoncé dimanche les violations flagrantes des règles de guerre perpétrées par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza, où un conflit génocidaire sévit depuis 14 mois. Dans un message, publié sur les réseaux sociaux, le représentant de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a exprimé son profond regret face à l’escalade de la violence au cours des dernières 24 heures, marquées par de nouvelles pertes humaines parmi les civils. « Les attaques visant des écoles et des hôpitaux sont devenues une tragique normalité. Il est crucial que le monde réagisse et ne s’habitue pas à cette situation alarmante», a-t-il déclaré. M. Lazzarini a également souligné que « toutes les guerres ont des règles, mais à Ghaza, ces règles ont été totalement bafouées. Un cessez-le-feu est attendu depuis bien trop longtemps », a-t-il ajouté, appelant à un répit immédiat pour les civils pris au piège de ce conflit.

Plus de 1 000 tonnes de déchets recensés chaque jour
L’enclave palestinienne assiégée, dévastée par une agression génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023, fait face à une crise sanitaire majeure avec l’accumulation de plus de 1 000 tonnes de déchets chaque jour, a alerté dimanche l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA). Louise Wateridge, porte-parole de l’agence, a dénoncé, dans un message vidéo publié sur les réseaux sociaux, l’interdiction imposée par l’armée de l’occupant sioniste qui empêche l’évacuation des déchets. « Ces déchets s’amoncellent non seulement dans les rues, mais également dans les tentes et abris des Palestiniens déplacés », a-t-elle déclaré depuis le sud de Ghaza. « Chaque jour, nous voyons des enfants, des familles et même des animaux fouiller les ordures à la recherche de restes de nourriture ou de matériaux à brûler pour se réchauffer», a-t-elle ajouté, décrivant une scène de désespoir et d’extrême détresse. «Alors que la guerre continue de ravager la bande de Ghaza, combien de preuves faut-il encore pour démontrer l’inhumanité de cette situation !? », s’est-elle interrogée, appelant à une action immédiate pour répondre à cette crise humanitaire sans précédent.

La Résistance inflige de lourdes pertes à l’occupation sioniste
La bande de Ghaza a été le théâtre de nouvelles opérations complexes menées par la résistance palestinienne contre l’armée de l’occupation sioniste. Les Brigades Al-Qassam, bras armé du Hamas, ont annoncé avoir mené une opération qualifiée de « sécuritaire et complexe » dans la région de Beit Lahia, au nord de Ghaza. Selon un communiqué des Brigades Al-Qassam, leurs combattants ont réussi à infiltrer un bâtiment fortifié abritant une unité de l’occupation. Ils ont tué trois soldats sionistes en les affrontant à courte distance. Après avoir éliminé la force ennemie, les résistants ont saisi leurs armes et libéré plusieurs civils palestiniens que l’armée occupante retenait en otage dans ce même bâtiment. Dans une autre attaque, les Brigades Al-Qassam ont ciblé un transporteur blindé télécommandé ainsi qu’un char de type Merkava avec des projectiles Yassin 105. Elles ont également abattu un drone de reconnaissance de l’occupation dans la région de Nusseïrat, au centre de Ghaza. Les Brigades Abou Ali Mustafa, branche armée du Front populaire pour la libération de la Palestine, ont mené une opération conjointe avec les Saraya El-Qods, le bras militaire du Jihad islamique, en bombardant les positions des forces sionistes à l’est de Rafah avec des roquettes de calibre 107 mm. D’autres factions de la résistance, dont les Brigades Al-Nasser Salah Eddine et les forces du martyr Omar Al-Qassem, ont visé un poste de commandement sioniste dans la zone de Netzarim avec des tirs de mortiers lourds. Par ailleurs, des médias sionistes ont rapporté la mort de trois soldats suite à l’explosion d’un engin dans le camp de Jabalya, au nord de Ghaza. Ces pertes viennent s’ajouter aux frappes ciblées et aux attaques stratégiques menées par la résistance palestinienne, qui ne cesse d’intensifier ses efforts pour contrer l’agression génocidaire menée depuis plus de 14 mois par l’occupant sioniste. L’unité des factions de la résistance illustre la détermination des Palestiniens à défendre leurs terres et leur peuple face à une guerre qui vise à anéantir toute forme de vie dans la bande de Ghaza. Malgré les souffrances infligées par les bombardements et le siège, la résistance continue d’imposer des pertes importantes à l’occupation, démontrant une résilience et une capacité d’organisation remarquables. Dans ce contexte de lutte acharnée, les appels se multiplient pour une intervention internationale immédiate afin de mettre fin à cette tragédie humanitaire et protéger les droits des Palestiniens face à un système colonial oppressif.

Mise en garde contre le retard dans l’accord de cessez-le-feu et l’échange des prisonniers
La résistance palestinienne a diffusé une vidéo intitulée « Il ne restera personne pour raconter l’histoire… le temps est compté », mettant en garde contre les conséquences graves du retard dans la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers. Dans ce message adressé à l’occupation, la résistance palestinienne souligne que l’inaction et le manque de sérieux du Premier ministre de l’occupation, Benjamin Netanyahou, pourraient avoir un impact direct sur la vie des soldats israéliens captifs à Ghaza. La vidéo intervient dans un contexte où l’agression menée contre la bande de Ghaza, ainsi que les tentatives désespérées de l’armée de l’occupation pour libérer ses prisonniers, ont conduit à la mort de nombreux soldats israéliens, comme l’a reconnu l’armée elle-même. Un sondage récent, publié par le journal israélien Maariv, révèle que 74 % des Israéliens estiment que leur gouvernement doit s’engager dans un accord global visant à libérer tous les prisonniers détenus à Ghaza, même si cela implique d’accepter un cessez-le-feu dans l’enclave. Cette déclaration de la résistance palestinienne souligne une nouvelle fois la complexité de la situation sur le terrain et met en lumière les divisions internes en Israël quant à la gestion de la guerre et de ses conséquences. Alors que la résistance palestinienne maintient la pression, les appels à une solution rapide se multiplient, tant au sein de l’opinion publique israélienne qu’au niveau international.

Israël hanté par les menaces yéménites
Les récentes frappes de missiles et de drones en provenance du Yémen sur Israël continuent de faire peser une lourde ombre sur Tel Aviv et ses institutions sécuritaires et militaires. La presse israélienne, notamment le journal Maariv, a révélé que ces attaques ont mis en lumière les préoccupations croissantes au sein de l’armée et des services de renseignement israéliens concernant l’intensification des menaces yéménites. Ce défi a été décrit comme « extrêmement complexe », et le Yémen n’est désormais plus considéré comme un « ennemi ordinaire ». Selon Maariv, les difficultés auxquelles Israël fait face dans cette nouvelle confrontation sont liées à la grande distance qui sépare les forces yéménites du territoire israélien, les milliers de kilomètres qui les séparent rendant leur localisation et leur neutralisation difficiles. Le pays est vaste, et une grande partie de son territoire reste mal cartographiée, ce qui rend la mission de l’armée israélienne encore plus ardue. Le journal israélien cite également la guerre de la coalition menée par l’Arabie saoudite contre les forces yéménites, qui a échoué à infliger une défaite décisive aux combattants houthis, soulignant que ce défi est bien plus grand qu’Israël ne l’avait anticipé. Un responsable de la sécurité israélienne a déclaré à Maariv que les forces yéménites « représentent un défi inédit, auquel nous n’avions jamais été confrontés auparavant, et pour lequel nous ne savons pas comment réagir efficacement ». Face à l’escalade des tensions, de nouveaux appels ont été lancés à Tel Aviv pour rouvrir les abris anti-aériens, par crainte de nouvelles attaques de missiles contre la ville. Cette décision fait suite à des avertissements concernant l’intensification possible des frappes yéménites, notamment sur la ville de Tel Aviv, comme l’a rapporté la chaîne israélienne de diffusion publique. Ces dernières heures, les médias israéliens ont souligné les difficultés rencontrées par les institutions militaires et de renseignement face aux capacités militaires du Yémen. Les systèmes de défense israéliens ont montré des lacunes dans leur capacité à intercepter les missiles balistiques yéménites, rendant la situation encore plus inquiétante. Israël estime qu’il sera difficile d’éliminer la menace yéménite seul et considère que la coopération avec les États-Unis devient essentielle dans cette lutte.
M. Seghilani

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