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VIOLATION PAR L’ARMÉE DE L’ENTITÉ SIONISTE DE LA SOUVERAINETÉ DE LA SYRIE : L’Algérie condamne avec force

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En condamnant fermement la violation par l’armée de l’entité sioniste de la souveraineté de la Syrie et l’agression contre ses territoires, après avoir pris le contrôle de la zone tampon du Golan occupé et l’annonce de l’annulation de l’accord de désengagement signé en 1974, l’Algérie a réaffirmé sa position immuable en faveur de l’unité et de l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi que de son droit légitime à récupérer le Golan occupé conformément aux lois et conventions internationales en vigueur.
Mardi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, a dénoncé le fait que l’entité sioniste ait profité « des circonstances actuelles en Syrie et de l’instabilité dans la région pour imposer un nouveau fait accompli s’alignant avec la politique expansionniste et coloniale des autorités de l’occupation sioniste ». L’Algérie a également dénoncé « les agressions répétées de l’armée d’occupation, en recrudescence récemment, contre les infrastructures et institutions syriennes », ajoute la même source. L’Algérie appelle la communauté internationale à adopter une position unifiée garantissant la sécurité, la stabilité et l’intégrité territoriale de la Syrie », conclut la même source. Mardi, également, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, a déclaré que les Nations unies s’opposent à toute violation de l’intégrité territoriale de la Syrie, après que l’entité sioniste s’est emparée d’une zone tampon du Golan dans le sud-ouest de la Syrie. « Nous sommes contre ce type d’attaques », a-t-il affirmé. Les Nations unies continuent de considérer le plateau du Golan comme un territoire occupé de la Syrie, a indiqué le porte-parole, ajoutant : « Je pense que nous avons été très clairs sur la violation de l’accord de désengagement suite à l’occupation de la zone tampon par les forces sionistes ». Geir Pedersen, envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, a, lui aussi, appelé mardi l’entité sioniste à cesser ses agressions sur le territoire syrien, soulignant la nécessité urgente de mettre un terme à tous les conflits au Moyen-Orient.  L’entité sioniste présente ses agressions répétées contre la Syrie comme des victoires « absolues » oubliant que la défaite des pays arabes en juin 1967 a été plus compensée quelques années plus tard par la guerre d’octobre 1973 et plus récemment, le 7 octobre 2023, par le Déluge d’Al-Aqsa qui se poursuit.

Les craintes du chaos
Hier, le roi Abdallah II de Jordanie et le Premier ministre irakien Muhammad Shiaa al-Sudani ont discuté à Amman des « développements actuels dans la région et des événements sur la scène syrienne » voisine de leurs pays, selon la Cour royale et le Premier ministre irakien. Cabinet du Ministre qui indique que les deux pays soulignent la nécessité de déployer des efforts pour éviter que la situation en Syrie ne sombre dans le chaos. De son côté, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a annoncé mercredi que la Russie « surveille de près ce qui se passe en Syrie et établit des contacts avec les parties contrôlant la situation dans le pays ». Cela est nécessaire, a expliqué Peskov, « car notre base est située là-bas, et notre mission diplomatique y est située, et nous continuerons à surveiller attentivement ».  « La Russie souhaite voir la situation en Syrie se stabiliser le plus rapidement possible », a-t-il affirmé. Quant au ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Aty, il a affirmé, mardi, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue américain Anthony Blinken, la position ferme et solidaire de l’Égypte envers l’État syrien, sa souveraineté, ainsi que l’unité et l’intégrité de ses terres. Abdel-Aty a également souligné « la position de l’Égypte rejetant la saisie par Israël de la zone tampon avec la Syrie ». Par ailleurs, des médias ont annoncé, citant le département d’État que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s’est  rendu hier mercredi en Jordanie, puis en Turquie, pour des entretiens sur la Syrie après le renversement de Bachar El-Assad.
M’hamed Rebah

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