Depuis plus d’un an, l’armée de l’occupant sioniste intensifie ses frappes, non pas pour atteindre des objectifs militaires mais pour exercer une pression sur les populations civiles, au Liban comme à Ghaza. En l’absence de succès contre la résistance libanaise, puis palestinienne, elle cible délibérément des zones civiles, cherchant à ébranler les soutiens populaires de la résistance.
La résistance libanaise poursuit néanmoins ses actions, imposant son propre rythme et contrecarrant les objectifs déclarés ou dissimulés de l’occupant. Depuis plusieurs jours, les combattants libanais mènent des attaques ciblées dans le cadre de la campagne « Ouli Al-Bass », visant des bases militaires et des rassemblements de soldats sionistes au nord de la Palestine occupée. Ce mardi, à 9h00, heure de Beyrouth, les forces de la résistance ont pris pour cible la colonie de « Kfar Blum » dans la Haute Galilée par une salve de roquettes. Un peu plus tard, à 10h15, l’unité de défense aérienne de la résistance a intercepté un drone de type « Hermes 450 » dans le ciel de Nabatieh, contraignant l’appareil à quitter l’espace aérien libanais. À 12h05, une nouvelle salve de roquettes a visé la colonie de « Kfar Yuval ». Hier encore, la résistance libanaise a mené 22 opérations contre des bases et colonies de l’occupant. Parmi les cibles figurent la base « Raghavim », principale installation d’entraînement de la brigade Golani au sud de Haïfa, une base logistique de la division 146 près de Sheikh Danoun, ainsi que la base « Ammiad », siège du commandement du corps nord de l’armée de l’occupant au sud de Safed, frappée par une importante salve de roquettes. La base d’entraînement de la brigade des parachutistes à « Karmiel » et la base « Shraga » au nord de la ville d’Acre ont également été ciblées. La résistance libanaise a également infligé des pertes à l’occupant en visant des rassemblements de soldats sionistes, notamment au sommet de Sari près de Kfarkela et à Kheil près de Maroun al-Ras, entraînant des morts et des blessés. D’autres colonies, comme « Avivim », « Hatzor Haglilit », « Katzrin », « Rosh Pina », « Meron » et « Yesod Hamaala », ainsi que la région de Kiryot au nord de Haïfa, ont également été touchées. Malgré cette répression brutale visant à briser la résistance, la détermination des combattants demeure inébranlable, rappelant que l’oppression ne suffira jamais à vaincre la volonté d’un peuple en quête de liberté.
Nouvelle opération martyre de la résistance à Beit Lahm
La résistance palestinienne, représentée par le mouvement Hamas, a annoncé mardi que l’opération menée par un Palestinien à Beït Lahm (Bethléem) constitue une « réponse naturelle » aux crimes de l’occupation contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée. Dans son communiqué, le mouvement a souligné que cette opération, survenue près de la localité de Khader, envoie un message clair : la résistance ne s’arrêtera pas tant que l’occupation continuera son agression. Le communiqué précise que cette attaque est également un avertissement au gouvernement extrémiste de l’occupant et à son ministre des finances, Bezalel Smotrich, qui menace d’imposer la souveraineté de l’occupation sur la Cisjordanie. La résistance affirme ainsi que la Cisjordanie restera toujours une épine dans le flanc de l’occupant et que les tentatives de domination et de déplacement du peuple palestinien échoueront. Dans d’autres développements, la résistance armée annoncé le martyre du commandant Tarek Ghanem Zeidan, tombé en héros à Tulkarem, en Cisjordanie, lors d’une lâche opération d’assassinat menée par l’ennemi israélien. Parallèlement, les résistants ont revendiqué une série d’opérations qualitatives à Jabalia, au nord de Ghaza, où ils ont tué cinq soldats de l’occupation en faisant exploser une maison piégée au moment de l’entrée des forces ennemies, causant des pertes humaines et des blessés parmi eux. Dans le cadre de la campagne « Déluge d’Al-Aqsa », ils ont poursuivi leurs opérations complexes à Jabalia, ciblant une unité israélienne avec des grenades anti-personnelles, en plus d’avoir abattu un soldat de l’occupation. Elles ont également attaqué un char de type Merkava avec un engin explosif et une pelleteuse blindée D9 avec un missile Tandem aux alentours de la mosquée Al-Yassine dans le quartier de Tel Al-Zaâter, au nord du secteur. Des images diffusées par Al-Qassam montrent des combattants en première ligne affrontant les véhicules de l’ennemi à Jabalia, affirmant leur détermination à persévérer dans la lutte et promettant ce qu’ils appellent « l’enfer de Jabalia » aux troupes de l’occupation. Pour sa part, le groupe armé des Saraya El-Qods a également ciblé une pelleteuse militaire israélienne de type D9 avec un missile Tandem dans le camp de Jabalia. En coordination avec les forces du martyr Omar Al-Qassem, les Saraya ont également bombardé au mortier lourd la position de l’ennemi à « Al-Rashid » près de la ligne de front de Nitzarim. Les médias israéliens ont par ailleurs rapporté qu’une unité militaire de l’occupation est tombée dans une embuscade bien préparée à l’est de Jabalia, obligeant des hélicoptères à évacuer les morts et blessés. Ces opérations interviennent dans un contexte de blocus asphyxiant et de bombardements continus sur la région de Jabalia, au nord de Ghaza, démontrant ainsi la détermination de la résistance à faire face à l’occupation et à refuser toute capitulation malgré des conditions difficiles.
Impact économique majeur des frappes libanaises sur Haïfa et le nord de l’entité occupante
Des sources israéliennes ont rapporté l’explosion d’un drone près d’un centre communautaire à Nesher, à l’est de Haïfa, aujourd’hui. Le quotidien Yediot Aharonot a révélé que l’armée d’occupation enquête sur l’absence d’alerte sonore avant l’explosion du drone.
Des équipes de pompiers ont également été déployées sur les lieux pour gérer les conséquences de l’incident. Cette situation fait suite à la diffusion d’une vidéo montrant un drone lancé depuis le Liban survolant le territoire occupé. Les frappes de la résistance libanaise, menées par le Hezbollah, se poursuivent dans la région nord de la Palestine occupée. Selon Yona Yahav, maire de Haïfa, ces attaques entraînent des conséquences économiques sans précédent : «La ville est à l’arrêt, les rues sont désertes, et les commerces sont fermés. » Il a ajouté que la détérioration économique de Haïfa pourrait affaiblir l’ensemble de l’entité sioniste, notant : « Israël ne peut rester forte que si le nord est stable ».
Depuis plus d’un mois, Haïfa et ses environs sont régulièrement visés par des tirs de roquettes en provenance du Liban. Les médias israéliens ont rapporté un « chaos total » dans la région de la baie de Haïfa, notamment après le tir d’une centaine de roquettes en direction de Haïfa et des localités environnantes par le Hezbollah. La crise frappe aussi durement les petites entreprises dans le nord : plus de 80 % des commerçants dans la région de la Galilée et du Golan ont vu leurs revenus chuter de façon drastique, avec plus de la moitié signalant des baisses dépassant les 65 %. Les pertes économiques liées aux opérations de la résistance libanaise s’accumulent, exacerbées par l’offensive israélienne sur le Liban qui a entraîné le versement de compensations massives. Entre octobre 2023 et août 2024, l’occupant a déboursé environ 4,4 milliards de shekels (plus d’un milliard de dollars) pour indemniser les entreprises affectées indirectement par les frappes dans le nord, un montant qui n’inclut pas les compensations pour les dommages directs causés aux bâtiments touchés. De plus, la chaîne israélienne 12 a rapporté que le taux de chômage dans le nord est désormais supérieur de 20 % à la moyenne nationale, une situation aggravant davantage la crise économique qui secoue la région.
M. Seghilani
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