Les services de police d’Oran ont démantelé, dans des opérations distinctes, trois réseaux criminels composés de sept individus spécialisés dans le trafic de drogue et l’organisation de traversées clandestines par mer, a-t-on appris, mardi, de ce corps de sécurité. Ces opérations sont intervenues suite à l’exploitation d’informations obtenues sur le terrain par des membres du premier district de la police Judiciaire, selon lesquelles des membres de ces réseaux activaient dans le trafic de drogues et de cocaïne dans les zones urbaines et organisaient des traversées clandestines par mer, a indiqué la cellule de communication et des relations publiques de la direction de la Sûreté de wilaya. Après l’intensification des investigations et la surveillance des activités criminelles de ces réseaux, et l’identification de leurs membres et leur localisation, sept individus ont été arrêtés et 2 kilos de kif traité ont été saisis, ainsi que 100 grammes de cocaïne, une embarcation à moteur, quatre gilets de sauvetage et du matériel utilisé dans les traversées clandestines ont été saisis, a-t-on indiqué. Cinq véhicules servant au transport et à la distribution des stupéfiants, ainsi qu’une somme d’argent provenant des produits du crime de plus de 370.000 dinars, ont également été saisis. Une procédure judiciaire a été engagée contre les membres de ces réseaux, qui ont été présentés devant les instances judiciaires compétentes pour trafic de stupéfiants et de drogues dures et d’émigration clandestine par mer, selon la même source.
Constantine : peines d’emprisonnement à l’encontre des individus impliqués dans les incidents du stade Chahid Hamlaoui
La Chambre pénale de la Cour de Constantine a prononcé, lundi, des peines d’une (1) à trois (3) ans de prison ferme à l’encontre des individus impliqués dans les incidents et les dégradations dont le stade Chahid Hamlaoui avait été le théâtre le 3 juin 2024, selon un communiqué publié mardi par le parquet. Les peines d’emprisonnement prononcées sont accompagnées d’une interdiction d’accès aux enceintes sportives pour une durée de 5 ans, applicable aussitôt après la libération des condamnés », indique la même source. Pour rappel, le procureur de la République près le tribunal de Constantine avait ordonné la mise en détention de 37 individus à la suite des incidents survenus au stade Chahid Hamlaoui le 3 juin 2024, selon un communiqué publié par le parquet le 5 juin 2024.
Saisie de 100.000 comprimés psychotropes et arrestation de 3 individus à Mostaganem
Les services de la Gendarmerie nationale de Mostaganem ont saisi 100.000 comprimés psychotropes et arrêté trois (03) individus, a indiqué mardi un communiqué des mêmes services. « Cette opération intervient dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée transfrontalière, notamment les bandes criminelles s’adonnant au trafic de drogues et de psychotropes à travers l’organisation de traversées clandestines », souligne le communiqué qui a ajouté que l’affaire a été traitée suite à l »exploitation d’informations parvenues au Groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Mostaganem faisant état d’une tentative de faire passer une quantité importante de psychotropes via l’une des plages de Benabdelmalek Ramdane (Mostaganem) ». « Ainsi, un plan bien ficelé a été mis en place en coordination avec le Groupement territorial des Gardes côtes, lequel a permis au service de recherche et d’investigation, appuyés par les brigades de sécurité et d’investigation (BSI) relevant de la Gendarmerie nationale, à Sidi Ali et Benabdelmalek Ramdane, de déjouer, le 6 octobre courant, ce plan criminel », précise la même source. « L’opération s’est soldée par la « saisie de 100.000 psychotropes de types +ecstasy+ d’une valeur de 20 mds cts, un bateau pneumatique, un moteur Suzuki de 150 chevaux, 8 jerricans de carburant de 30 litres et des téléphones mobiles, en sus de l’arrestation de trois (03) mis en cause », selon la même source. Les mis en cause seront déférés devant les juridictions compétentes après finalisation de l’enquête, conclut le communiqué.
Afrique australe : des millions de personnes risquent de souffrir de pénuries alimentaires
Des millions de personnes sont confrontées au risque de manque de nourriture à l’heure où les pays d’Afrique australe entrent dans la saison sèche à partir d’octobre de cette année, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). S’exprimant mardi lors d’une conférence de presse à Genève, le porte-parole du PAM, Tomson Phiri, a averti que « depuis début octobre, l’Afrique australe est confrontée à une sécheresse historique et à la plus grande crise alimentaire qui a touché plus de 27 millions de personnes dans la région. La situation est très mauvaise et il est évident qu’il faut agir ». Phiri a mentionné les pays touchés par la famine, parmi lesquels le Lesotho, le Malawi, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe, qui ont tous déclaré l’état d’urgence et demandé une aide humanitaire internationale. « L’Angola et le Mozambique sont également très touchés », a-t-il ajouté. Parlant des effets de la sécheresse, le porte-parole du PAM a expliqué qu' »environ 21 millions d’enfants sont confrontés à la malnutrition. Pour de nombreuses communautés, il s’agit de la pire crise alimentaire depuis des décennies ». Il a noté que le PAM a besoin d’un soutien urgent pour poursuivre efficacement ses efforts visant à empêcher la sécheresse de se propager davantage.
39 morts et 1526 blessés sur les routes en une semaine
Trente-neuf personnes (39) sont décédées et 1526 autres ont été blessées dans des accidents de la route survenus entre le 6 et le 12 octobre dans plusieurs wilayas du pays, indique mardi un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de Tébessa avec quatre (4) personnes décédées et 20 autres blessées suite à 14 accidents de la circulation, précise la même source. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour l’extinction de 1143 incendies, notamment urbains et industriels, dont les plus importants ont été enregistrés au niveau des wilayas d’Alger, Annaba et Tizi-Ouzou.
Soudan: plus de 2 millions de bébés menacés par un système de santé décimé
Plus de 2 millions de bébés nés en 18 mois de conflit dévastateur au Soudan, sont menacés par un système de santé décimé et des niveaux de faim critiques, alerte une nouvelle analyse de l’ONG Save the Children, publiée lundi. Cette estimation est basée sur des données récentes de l’ONU indiquant qu’environ 1,3 million de bébés naîtront au Soudan en 2024, ainsi que sur une estimation de Save the Children pour la première année du conflit. Selon l’ONG, quelque 4 000 bébés naissent en moyenne chaque jour au Soudan, qui compte une population d’environ 50 millions d’habitants. Le conflit de plus en plus violent, qui a débuté le 15 avril 2023, « a rendu la fourniture de soins de santé – y compris les soins reproductifs et néonatals – de plus en plus difficile, exposant les mères et les enfants à des risques de complications pouvant avoir des conséquences à vie, voire mortelles », d’après l’analyse de Save the Children. Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), « jusqu’à 80% des hôpitaux dans les zones les plus touchées ont fermé et deux personnes sur trois n’ont pas accès aux services de santé essentiels ». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé plus de 100 attaques contre des établissements de santé au Soudan depuis le début du conflit, un chiffre qui, selon l’agence onusienne, est « largement sous-estimé ». Le directeur par intérim de Save the Children au Soudan, Mohamed Abdiladif, a déclaré : « Au Soudan, les bébés naissent dans un cauchemar, dans l’une des pires catastrophes humanitaires que le monde ait connues à l’heure actuelle ». Abdilatif a expliqué que « la crise alimentaire au Soudan signifie que les mères ne reçoivent pas la nutrition dont elles ont besoin pendant la grossesse et l’accouchement, ce qui a des conséquences dangereuses et irréversibles sur la survie, la croissance et l’apprentissage de leurs enfants ». Save the Children appelle la communauté internationale à « prendre des mesures politiques urgentes pour répondre à cette crise, à instaurer un cessez-le-feu immédiat et à réaliser des progrès significatifs vers un accord de paix durable, ainsi qu’à obtenir davantage de financements pour renforcer les systèmes de santé ».
