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IL VEUT QUE LE SECTEUR DE L’ÉDUCATION RETROUVE LA PLACE QUI LUI SIED DANS LA SOCIÉTÉ : L’école vue par le Président

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La volonté du président Abdelmadjid Tebboune de faire de l’enseignement une profession bénéficiant d’une très haute considération, a été maintes fois exprimée et réaffirmée à travers son insistance sur la promulgation du statut particulier du secteur de l’éducation qui soit le statut spécifique à l’éducateur et à l’enseignant, et non pas au fonctionnaire, et qu’il puisse garantir tous les droits de l’enseignant.
Au cours du Conseil des ministres qu’il a présidé dimanche, le président Tebboune a donné instruction pour « la concrétisation de son engagement relatif à la promulgation du statut particulier du secteur de l’éducation avant la fin de l’année ». Il s’agit de rehausser la considération de l’enseignant, en tant qu’éducateur, formation par la revalorisation de sa rémunération et en même temps l’amélioration de ses conditions de travail et de son bien être personnel, de façon à ce qu’il ait le plus grand respect dans la société. Une journée nationale de l’enseignant, si elle est instituée, donnera l’occasion de souligner la place privilégiée qu’il occupe dans la société. Au préalable, évidemment, la formation de l’enseignant doit être de niveau élevé à la fois au plan professionnel et au plan moral. Un spécialiste estime que « la modernisation de la formation des enseignants doit impérativement passer par une refonte de leur formation initiale ». Il a fait remarquer que  les instituts de formation des enseignants (ITE) ont disparu, et les Ecoles normales supérieures (ENS) ne couvrent qu’une faible part des besoins du secteur. Il appelle à « une réforme en profondeur de la formation des enseignants est indispensable pour améliorer la qualité de l’enseignement ». D’une façon plus générale, il s’agit de rehausser le rôle de l’école en améliorant le niveau et la qualité de l’enseignement qui permettent d’investir dans le citoyen pour accroître ses capacités en rapport avec les exigences imposées par les défis actuels.  Les premières indications sur la situation du secteur de l’éducation sont données par l’absence de perturbations liées aux grèves, consécutives à des provocations de la tutelle, qui paralysaient souvent l’école au détriment des élèves. La stabilité qui a marqué ce secteur, ces dernières années, est sans doute due au climat de dialogue qui domine qu’il s’agit de maintenir, poursuivre et approfondir. La promulgation du statut particulier du secteur de l’éducation en réponse aux attentes de l’ensemble du personnel, exprimées par les syndicats, renforcera la stabilité de ce secteur hautement stratégique, et accroîtra la crédibilité des engagements pris par le président Tebboune. A ce propos, le président de la République a relevé, en Conseil des ministres, ce dimanche, avec satisfaction les conditions normales dans lesquelles s’est déroulée la rentrée scolaire, adressant ses remerciements aux enseignants, aux éducateurs, aux instances éducatives, aux walis et aux responsables locaux « qui ont été au rendez-vous et ont respecté les délais d’exploitation des nouvelles structures éducatives ». La modernisation de l’école suit son chemin.
Le président de la République a enjoint au ministre de l’Education d’adopter et de généraliser les tablettes électroniques à la place des cartables en atteignant au moins 50% d’ici la fin de l’année scolaire actuelle. La conception de l’éducation en tant que service public a été confirmée par l’importance accordée par le Conseil des ministres à la poursuite des efforts pour prendre en charge les élèves redoublants et leur donner la chance d’être réintégrés autant que possible afin de réduire la déperdition scolaire. Le président Tebboune a mis l’accent sur cette question. D’autre part, le sport scolaire et l’éducation physique qui ont prouvé leur apport au sport national durant les deux premières décennies post-indépendance, vont être relancés. Le président de la République a appelé à « réorganiser le sport scolaire et les programmes d’éducation physique pour faire émerger une élite sportive et favoriser la compétition ». Il a demandé que soit lancé le championnat national scolaire des sports collectifs à partir de janvier 2025.
M’hamed Rebah

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