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AHMED ATTAF REPRÉSENTE LE PRÉSIDENT TEBBOUNE : L’Algérie au Sommet de l’Avenir à New York

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C’est le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, qui participera, en tant que représentant du président Abdelmadjid Tebboune, au Sommet de l’avenir, prévu les 22 et 23 septembre, ainsi qu’au débat général de l’Assemblée générale, prévu du 24 au 30 septembre sur le thème « Agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures ».
Chargé par le président de la République, Ahmed Attaf est à New York pour prendre part aux travaux de la semaine de haut niveau de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, a indiqué un communiqué du ministère. L’Algérie étant membre du Conseil de sécurité onusien, le ministre participera également à plusieurs réunions de haut niveau qui seront organisées dans ce cadre parallèlement aux travaux de l’Assemblée générale, notamment la séance de débat programmée à la demande de la délégation algérienne sur la cause palestinienne et la réunion à laquelle a appelé la présidence slovène du Conseil de sécurité sur l’activation du rôle du multilatéralisme dans la promotion de la paix et de la sécurité internationales. La même source indique qu’en marge des travaux de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale, Ahmed Attaf participera aussi aux réunions programmées dans le cadre des groupes géopolitiques auxquels appartient notre pays, à l’instar de la Ligue arabe, de l’Union africaine, de l’Organisation de la coopération islamique, du Mouvement des non-alignés et du G77+Chine.
Le ministre aura, par ailleurs, plusieurs rencontres bilatérales avec ses homologues des pays frères, amis et partenaires de notre pays, fait savoir le même communiqué. À propos du Sommet de l’Avenir, rassemblant les Chefs d’États et de gouvernements des États membres des Nations unies, afin d’aboutir à un nouveau consensus international pour l’amélioration du présent et la préservation de l’avenir, le président Tebboune avait alerté, il y a quelques jours, sur le tournant décisif et périlleux dans lequel se trouve le monde aujourd’hui, du fait, expliquait-il dans une allocution lors de sa participation au sommet virtuel « Appel mondial pour le Sommet de l’avenir », en prévision du Sommet de l’avenir, « des risques découlant des défis sécuritaire, climatique et de développement, qui impactent aussi bien nos peuples que nos États ».
« De telles circonstances exceptionnelles font à nouveau émerger parmi les priorités, l’impérative revalorisation de ce qui nous rassemble et nous unit dans l’enceinte de notre organisation onusienne, que nous soutenons pleinement, convaincus qu’elle est irremplaçable et indispensable », avait-il souligné. Pour le président Tebboune, le Sommet de l’avenir ne doit pas être un événement anodin ou une occasion éphémère.
Au contraire, avait-il poursuivi, ce rendez-vous doit être appréhendé comme « une étape charnière à mettre à profit pour renouveler notre engagement collectif envers les principes et valeurs consacrés par la Charte des Nations unies ». Ce rendez-vous, avait-il insisté, doit être considéré comme une «opportunité renouvelée pour rattraper les occasions manquées en vue de trouver des solutions pacifiques aux crises et conflits qui accablent la communauté internationale », mais aussi comme une « base solide pour envisager les perspectives d’avenir à la lumière d’un ordre international équilibré et juste garantissant la sécurité, la stabilité et la prospérité pour tous, mettant fin à la marginalisation des pays africains qui a tant duré, répondant aux appels de détresse des peuples opprimés et éradiquant le dernier fléau des époques révolues : la domination, l’occupation et le colonialisme».
Le président Tebboune avait affirmé le plein soutien de l’Algérie à l’Organisation des Nations unies, appelant les dirigeants des pays du monde à adhérer au « Pacte pour l’avenir » et à joindre leurs efforts pour traduire les conclusions qui sanctionneront ce Sommet en « actions concrètes à même de préserver les intérêts des générations actuelles et futures ».
M’hamed Rebah

L’agenda du Sommet
Le Sommet de l’avenir a lieu les 22 et 23 septembre au siège des Nations unies à New York, avant le débat annuel de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU (AGNU). Il se tient sous le signe « Des solutions multilatérales pour un avenir meilleur » et doit permettre aux Chefs d’États et de gouvernements des Etats membres des Nations unies d’examiner l’ensemble de l’architecture mondiale et la façon dont nous coopérons à l’international, et de l’améliorer », a indiqué Michèle Griffin, directeur du Sommet de l’avenir, dans un message vidéo. Elle a fait savoir que le Sommet de l’avenir qui verra la participation également de la société civile et du secteur privé, aboutira à la signature de trois accords: un Pacte pour l’avenir, un Pacte numérique mondial et une Déclaration sur les générations futures. Le « Pacte pour l’avenir » comprendra en annexe un Pacte numérique mondial et une Déclaration sur les générations futures. Il sera adopté par consensus, lors de l’évènement, mettant en avant la solidarité mondiale pour les générations actuelles et futures, et l’engagement des pays envers une action concertée. Il comprend cinq chapitres : le développement durable, la paix et la sécurité, les jeunes et les générations futures, la science et la technologie, et la transformation de la gouvernance mondiale, selon Mme Griffin.  Le Sommet de l’avenir vise aussi à créer un environnement favorable à la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD), à l’horizon 2030, face aux menaces du changement climatique, aux conflits, à l’insécurité alimentaire, aux crises sanitaires, ainsi que les risques liés aux nouvelles technologies. Afin de créer davantage de possibilités en faveur de l’engagement de tous les acteurs, « des journées d’action du Sommet de l’avenir », seront organisées, les 20 et 21 septembre au siège de l’ONU. En effet, tout dépend de l’engagement des gouvernements à mettre en œuvre les décisions du Sommet pour l’Avenir, ce qui n’est pas évident, au vu des expériences passées, sachant également que les institutions internationales ne sont pas suffisamment représentatives des pays en développement qui veulent une représentation plus grande et plus équitable. La bonne volonté des Nations unies qui suivront sans doute de très près la mise en œuvre des recommandations et accords qui sortiront du Sommet, ne suffira pas. Pourtant, le Sommet de l’avenir  est perçu par nombre d’observateurs, comme le « Sommet des solutions et des initiatives » dans la mesure où il cherchera à développer des solutions pratiques aux défis que rencontrent le développement durable et la paix mondiale. Ils estiment que le Sommet représente une réelle opportunité de reconsidérer les mécanismes de l’action internationale dans l’une des dernières tentatives pour sauver ce qui peut l’être de l’efficience et de l’efficacité du système mondial.
M. R.

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