Sur fond de psychose dans l’entité sioniste dont les habitants attendent, la peur au ventre, les ripostes annoncées par l’Iran (pour l’assassinat de Ismaïl Heniya à Téhéran), par le Hezbollah (après l’assassinat du dirigeant Fouad Choukri à Beyrouth) et par le Yemen (à la suite de l’agression contre le port de Hodeida), un appel du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis à signer un accord de cessez-le-feu à Ghaza et à l’échange de prisonniers, a été lancé. Les négociations pourraient reprendre jeudi 15 août. L’entité sioniste a fait savoir que sur la base de l’offre soumise par les États-Unis et les médiateurs, elle enverra le 15 août une délégation de négociateurs. Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis ont publié hier vendredi une déclaration commune dans laquelle ils affirment que « le moment est venu de conclure un accord de cessez-le-feu dans la bande de Ghaza et d’échanger des prisonniers ». Un article du journal sioniste Maariv a déclaré que Netanyahu s’abstient de conclure un accord « historique » avec le Hamas, alors que «l’enclave de Ghaza est brisée et que le nord avec le Liban brûle», indiquant que Netanyahu « n’a pas peur d’un État palestinien, mais plutôt peur de l’effondrement de son gouvernement ». La riposte armée de la résistance palestinienne et de ses alliés dans la région entraine des pertes considérables dans les rangs de l’armée sioniste. Hier, l’armée d’occupation sioniste a reconnu que 12 soldats avaient été blessés lors de combats dans la bande de Ghaza au cours des 24 heures précédentes. Le même jour, vendredi, les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont annoncé, dans un communiqué, avoir ciblé, avec deux obus, un bâtiment à l’intérieur duquel était retranchée une force sioniste de 9 soldats dans le quartier de Tal Al-Sultan, à l’ouest de la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza. L’opération a fait des morts et des blessés parmi les forces sionistes, évacués par des hélicoptères. Dans un article publié hier, le journal sioniste Yedioth Ahronoth s’est plaint du nombre élevé de morts et de blessés graves dans les rangs de l’armée sioniste, ces dernières semaines, que ce soit sur le front sud (bande de Ghaza) ou sur le front nord (Liban). Depuis le déclenchement de l’opération Déluge d’Al Aqsa, 4 284 officiers et soldats de l’armée sioniste ont été blessés, dont 2 190 depuis le début de l’opération terrestre, et 689 officiers et soldats ont été tués et 639 grièvement blessés depuis le début de la guerre, notant que 213 officiers et soldats étaient toujours soignés dans les hôpitaux, dont 29 grièvement blessés. Les déclarations et les vidéos diffusées par la résistance palestinienne à Ghaza montrent que le bilan des pertes sionistes est bien plus lourd que ce qui est donné. Les pertes économiques sont également énormes avec la paralysie de nombreux secteurs, dont le tourisme, et la réduction du trafic aérien vers l’entité sioniste, dans le contexte d’une peur panique de la riposte de l’Axe de la résistance. Le Pentagone a annoncé hier à l’aube que le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin avait discuté avec le ministre sioniste de la Sécurité Yoav Galant des mesures américaines au Moyen-Orient pour défendre l’entité sioniste, dissuader l’axe de la résistance et également protéger les forces américaines. Il s’agit, notamment, de l’arrivée de chasseurs F-22 dans la région. Il est question également du déploiement de ressources militaires supplémentaires au Moyen-Orient, représentées par des missiles balistiques. Mais, toujours est-il que cette situation est intenable pour l’entité sioniste, comme le prouve un article du journal sioniste « Maariv » qui parle de la nécessité de conclure un accord avec le Hamas et sème l’illusion que cela donnera à l’entité sioniste l’occasion de revenir sur la voie de la normalisation avec les gouvernements de la région et de mettre fin à la guerre dans le nord de la Palestine occupée.
M. R.
