S’il est du devoir des institutions de mobiliser tous les moyens en vue d’assurer un bon déroulement du processus électoral et une large participation citoyenne, les médias ont la responsabilité professionnelle et morale de considérer tous les candidats sur le pied d’égalité.
Après avoir appelé, il y a un mois de cela, les établissements médiatiques à accorder à la prochaine présidentielle prévue le 7 septembre tout l’intérêt que mérite le rendez-vous électoral le plus important dans la vie de la Nation, le ministre de la Communication à, hier, changé d’angle de tir. En effet, s’exprimant en marge du Séminaire international sur la Révolution algérienne dans sa dimension africaine, Mohamed Laâgab, a « invité » les médias à faire preuve de professionnalisme, d’équité et de neutralité dans le cadre de la couverture des élections prochaines, surtout pendant la période de campagne.
Cité par l’APS, Laâgab a indiqué que les médias « sont appelés à se mobiliser pour assurer une couverture médiatique professionnelle de la Présidentielle prévue le 7 septembre prochain et garantir le bon déroulement de ce rendez-vous important pour notre pays en respectant la déontologie de la profession ». Dans ce cadre, le ministre a insisté sur « la nécessité pour les médias d’observer la neutralité, de s’abstenir de toute propagande en faveur des candidats pendant le silence électoral et de donner la priorité à la description du processus électoral et à l’explication de l’importance de ce rendez-vous crucial » pour l’Algérie.
Par ailleurs, et à propos des travaux du Séminaire, Laâgab a affirmé que « l’Algérie est attachée à sa dimension africaine », conformément aux principes posés par « les pères fondateurs de la politique extérieure du pays », mettant en avant « le soutien de l’Algérie aux pays africains et son rôle humanitaire, politique, médiatique et diplomatique en faveur de la stabilité du continent et du Sahel, en particulier ». Il a, à cet égard, rappelé les déclarations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à plusieurs occasions nationales et internationales, concernant « le soutien de l’Algérie aux droits africains et son attachement au développement du continent ».
F. G.
