Au moins sept civils palestiniens ont été tués hier à l’aube dans un bombardement israélien visant une maison dans le camp de réfugiés de Bureïj, au centre de la bande de Ghaza.
Onze citoyens ont été martyrisés hier à l’aube suite au bombardement par les forces d’occupation israéliennes de deux maisons dans les camps de réfugiés de Bureïj et de Nusseïrat, au centre de Ghaza. Alors que huit civils palestiniens ont été martyrisés et d’autres ont été blessés, dans un raid aérien israélien ciblant les villes de Khan Younès et Rafah. Selon des sources palestiniennes, les équipes du Croissant-Rouge ont retiré un corps d’une martyre et deux blessés, lors de bombardements ciblant la localité de Bani Suheila à l’est de Khan Younès. En outre, trois corps de martyrs ont été retirés, lors de raid ciblant la ville de Rafah. Des sources locales ont confirmé que des avions de l’occupation israélienne ont bombardé une maison appartenant à la famille Khalifa dans le camp de Bureïj, provoquant la mort de sept martyrs, dont des femmes et des enfants, et blessant d’autres personnes. Elles ont ajouté que les avions de l’occupation ont bombardé une autre maison dans le camp de Nusseïrat, entraînant la mort de quatre citoyens. Les sources locales ont confirmé que les avions israéliens ont bombardé une maison appartenant à la famille Khalifa dans le camp de Bureij, tuant au moins sept personnes, dont des femmes et des enfants, et en blessant d’autres. Au cours des dernières 24 heures, les troupes militaires israéliennes ont commis quatre massacres contre des familles dans la bande de Ghaza, provoquant la mort d’au moins 64 Palestiniens et la blessure de 105 autres, selon des sources médicales. Les sources ont confirmé que depuis le début de l’attaque israélienne le 7 octobre, le nombre de morts palestiniens s’élève à 38 983, avec 89 727 personnes blessées. La majorité des victimes sont des femmes et des enfants. Les ambulances et les équipes de secours peinent toujours à atteindre les nombreux blessés et corps coincés sous les décombres ou dispersés sur les routes de l’enclave déchirée par la guerre, alors que les soldats d’occupation israéliens continuent d’entraver le mouvement des ambulances et des équipes de la défense civile.
L’UNICEF Signale des Conditions Déplorables pour les Enfants
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a lancé un appel urgent concernant la situation désastreuse des enfants dans la bande de Ghaza. L’organisation a déclaré : «Les enfants de la bande de Ghaza font face à des conditions extrêmement difficiles, y compris des maladies de peau, un environnement insalubre et des hostilités incessantes ».
Dans un message publié samedi sur son compte sur la plateforme « X », l’UNICEF a détaillé les épreuves auxquelles les enfants de Ghaza sont confrontés. Les maladies de peau, causées par des conditions de vie insalubres et le manque d’accès à des soins médicaux adéquats, sont devenues une préoccupation majeure. Les infrastructures de santé, déjà fragiles, sont souvent incapables de fournir les soins nécessaires en raison des hostilités continues et des restrictions imposées. L’environnement insalubre, exacerbé par la destruction des infrastructures et la pénurie d’eau potable, met en danger la santé et le bien-être des enfants. Les déchets non collectés et les eaux usées qui se répandent dans les zones habitées augmentent le risque de maladies contagieuses et aggravent les conditions de vie déjà précaires.
Les hostilités incessantes ajoutent une couche supplémentaire de traumatisme et d’insécurité pour les jeunes. Les enfants de Ghaza vivent dans un état constant de peur et d’incertitude, ce qui a des effets dévastateurs sur leur santé mentale et leur développement. Les bombardements fréquents et les affrontements armés font partie de leur quotidien, rendant la vie normale et l’éducation presque impossibles. Face à cette situation critique, l’UNICEF a souligné l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat. « Un cessez-le-feu est nécessaire maintenant », a insisté l’organisation, appelant la communauté internationale à prendre des mesures pour protéger les enfants de Ghaza et mettre fin aux souffrances inutiles. Sans une intervention rapide, la situation humanitaire dans la bande de Ghaza continuera de se détériorer, avec des conséquences désastreuses pour les enfants et les familles qui y vivent.
M. Seghilani
