Les appels pour la candidature du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour un deuxième mandat, se poursuivent. Hier, deux nouvelles formations politiques ont appelé le président sortant à se représenter aux présidentielles 2024.
Après le Mouvement El-Bina et le FLN, c’est au tour du Front El-Moustakbal (FEM), le RND et la Voix du peuple qui ont invité le chef de l’État à poursuivre « le processus de réformes et de développement » dans le pays. En effet, en marge des travaux d’une session extraordinaire du Conseil national organisé à l’École supérieure de l’hôtellerie et de la restauration de Aïn Benian (Alger) Fateh Boutbig, le président du FEM a annoncé le soutien de son parti à une candidature du président Tebboune pour un second mandat à la présidentielle anticipée fixée au 7 septembre 2024. Affirmant, lors d’une conférence de presse, que cette position est dictée par la conviction que le président Tebboune est « l’homme qu’il faut » pour diriger le pays pendant le prochain quinquennat, afin qu’il puisse poursuivre « le processus de réformes qu’il a entamé pour construire la nouvelle Algérie, loin de toutes dissensions politiques ». Boutbig a précisé que cette décision a été prise dans l’intérêt de l’Algérie, État et peuple.
De son côté, le RND (Rassemblement national démocratique) a appelé Abdelmadjid Tebboune, à se présenter pour un second mandat lors de l’élection présidentielle anticipée prévue le 7 septembre prochain. Cette décision a été prise lors d’une session extraordinaire du Conseil national du parti qui s’est tenue hier, à la Mutuelle générale des matériaux de construction de Zéralda. Dans son allocution, le secrétaire général du parti, Mustapha Yahi, a souligné que la décision a été prise « après avoir évalué les réalisations du président de la République durant ce mandat présidentiel ». Un mandat caractérisé par « de profondes réformes ayant abouti à un cadre de vie empreint de sérénité, de stabilité et d’espoir, grâce à la conjugaison des efforts sécuritaires et une dynamique économique fondée sur la diversification, qui enregistre une hausse de la croissance attestée par les institutions économiques internationales spécialisées ».
Précisant que cet appel à un deuxième mandat de Tebboune est fondé, également, sur la nécessité de « parachèvement de l’édifice institutionnel et la mise en place d’un climat propice à l’investissement et au lancement de projets stratégiques structurants pour le renforcement de l’économie ». Également, la Voix du peuple (Sawt echaâb) a appelé, hier le président de la République Abdelmadjid Tebboune, à briguer un deuxième mandat.
Dans une déclaration publique à l’issue d’une session extraordinaire du Comité central du parti, le président de cette formation politique, Lamine Osmani, a estimé que l’intérêt suprême du pays dicte la continuité et la stabilité à la plus haute fonction de l’État. Il a affirmé que cette décision émane d’une conviction que l’actuel chef de l’État a accompli des réalisations importantes dans les domaines économique, social, politique et diplomatique. De ce fait, il convient de lui donner plus de temps et de le soutenir pour qu’il parachève son œuvre. Il a précisé que le parti a consolidé sa démarche par une large concertation avec la base militante et des partis politiques. Il a cité le FFS et le MSP, comme exemples. « Le président de la République a besoin d’un autre mandat pour mener à bien ses réformes et préparer le passage de
flambeau à la génération post-indépendance», a argumenté Lamine Osmani, qui a appelé les électeurs à se rendre massivement aux urnes et exprimer librement leurs choix.
Sarah O.
