Depuis sept mois maintenant, des manifestations et des protestations contre Israël, en réaction à la guerre contre Ghaza et aux crimes commis par l’armée d’occupation contre les Palestiniens, se déroulent sur de nombreux campus universitaires en Europe et en Amérique, y compris dans les universités les plus réputées. Israël se trouve confronté à une situation inédite de boycott académique à l’échelle mondiale en raison de sa guerre contre Ghaza. Les scientifiques israéliens sont expulsés des cercles de recherche internationaux, leurs collaborations sont rompues, leurs articles et recherches sont rejetés, et leur participation aux conférences et cours universitaires à travers le monde est annulée. Cette montée de protestations a poussé de nombreuses administrations universitaires à annuler les conférences et visites de conférenciers israéliens, et certaines universités ont même décidé d’imposer un boycott académique à l’égard des institutions universitaires israéliennes. De nombreux conférenciers israéliens ont reçu des notifications de non-participation à des événements académiques internationaux, tandis que d’autres ont découvert à leur arrivée que leurs conférences avaient été annulées en signe de protestation contre la poursuite de la guerre d’Israël contre Ghaza, le blocus de l’aide humanitaire et la souffrance des Ghazaouis. « Ce n’est pas le moment approprié d’inviter des conférenciers israéliens… Nous sommes confrontés à un boycott sans précédent », résume un rapport publié par le journal « Haaretz » ce week-end, décrivant le boycott académique des universités du monde entier à l’encontre des conférenciers, chercheurs et institutions universitaires israéliens. Le rapport s’appuie sur les témoignages de 60 chercheurs israéliens qui ont fait l’expérience du boycott et de l’expulsion des groupes de recherche internationaux depuis le début de la guerre contre Ghaza. Une illustration de cette situation est fournie par l’expérience du professeur Gilaad Hershberger, qui avait été invité à être le conférencier principal lors d’une conférence organisée par une institution norvégienne travaillant sur le choc collectif. L’invitation a été annulée après que ses recherches sur les effets à long terme de l’Holocauste aient été mises en lumière, sous prétexte de ne pas collaborer avec des représentants de pays impliqués dans un conflit en cours, faisant référence à la guerre contre Ghaza. Hershberger a été surpris par cette décision, soulignant qu’il n’avait jamais été confronté à un rejet aussi direct en raison de sa nationalité israélienne. Il a également souligné les conséquences de cette situation sur la communauté académique israélienne, mettant en avant les difficultés croissantes pour participer à des conférences, obtenir des financements pour la recherche et publier des articles scientifiques.
Manifestation anti-sioniste massive à Mexico
Des milliers de personnes ont participé à une manifestation à Mexico pour condamner le génocide perpétré par l’occupation sioniste à Ghaza, qui dure depuis six mois. Sous le slogan « Lumière pour la Palestine », les manifestants ont brandi des banderoles et des drapeaux tout en criant des slogans pour exprimer leur solidarité avec la Palestine. En portant des poupées enveloppées dans des linceuls représentant les enfants palestiniens tués lors des attaques brutales des sionistes, ils ont exigé une cessation immédiate des bombardements de l’occupation sur l’enclave palestinienne et ont appelé à une trêve urgente. Ils ont également souligné le sort tragique des femmes et des enfants victimes des bombardements sionistes, tout en appelant à la création d’un État palestinien.
M. Seghilani
