Accueil ACTUALITÉ PALESTINE  : La Russie «torpille» Israël à l’ONU

PALESTINE  : La Russie «torpille» Israël à l’ONU

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Face à l’échec des Nations unies dans l’application d’un cessez-le-feu, et de mettre un terme au massacre des milliers de civils palestiniens, la Russie a vivement condamné Israël et mis en cause le Conseil de sécurité.  
Intervenant devant la session d’urgence de l’Assemblée générale des Nations unies sur la Palestine, le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vassily Nebenzia, a réitéré « l’appel de son pays à mettre fin à l’effusion de sang au Moyen-Orient, pour éviter d’étendre la portée de la crise à l’ensemble de la région, et de travailler à une solution diplomatique à ce problème ». Dans son discours, le diplomate russe a souligné qu’« Israël n’a pas le droit de se défendre dans le conflit en cours, étant un État occupant ». «Tôt ou tard, il faudra emprunter cette voie (une solution diplomatique), mais la question est de savoir combien d’innocents mourront pendant cette période», s’est inquiété le responsable russe. Rappelant que « les Nations unies n’ont pas le droit de donner à Israël un mandat absolu pour mener une opération terrestre à Gaza », le délégué russe a accusé les États-Unis de chercher à « pousser le Conseil de sécurité à légitimer l’opération terrestre israélienne à Ghaza ». « Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas le pouvoir de donner une telle autorité absolue », a clamé le représentant russe. Vassily Nebenzia a souligné que son pays « ne peut pas fermer les yeux sur les violations flagrantes du droit international humanitaire commises par Israël dans la bande de Ghaza », précisant que les bombardements israéliens en cours ont provoqué « la destruction et le rasage de quartiers entiers ». Rappelons dans le même contexte, que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait mis en garde contre «les conséquences de la destruction de Ghaza et du déplacement de plus de deux millions de personnes». Le chef de la diplomatie russe avait accusé l’entité sioniste de « ne pas respecter les normes du droit international dans son agression continue contre la bande de Ghaza ». Pour sa part, le président russe Vladimir Poutine avait souligné plus tôt que « toute extension de la crise à Ghaza est lourde de conséquences très graves et dangereuses, non seulement pour le Moyen-Orient, mais cela pourrait s’étendre au-delà de la région ».

L’Algérie dénonce la position de l’UE
En signe de protestation contre le silence total des Européens sur les exactions indiscriminées et massives de l’armée israélienne à Ghaza, l’État algérien a pris la décision de boycotter la réunion de la Commission parlementaire conjointe avec l’Union européenne (UE). Accusant le Parlement européen de fermer l’œil sur le massacre des palestiniens, s’obstinant à décrire le Hamas comme un groupe terroriste, en signe de protestation contre le silence total des Européens sur les exactions indiscriminées et massives de l’armée israélienne à Ghaza, Alger reproche ainsi à la partie européenne de ne rien faire pour qu’Israël entende les appels de la communauté internationale en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire. À cet effet, le président de la commission parlementaire conjointe entre l’Algérie et l’UE, Saïd Ahmed Tamamri, a indiqué que « les positions de l’Algérie sur cette question sont claires », tout en insistant sur la «nécessité de lever le siège injuste imposé à Ghaza depuis plus de 16 ans ». «En tant que représentants du peuple algérien, nous réaffirmons notre position ferme en faveur des positions constantes de l’Algérie concernant la question palestinienne, et nous condamnons avec la plus grande fermeté le génocide, la purification ethnique et les massacres perpétrés par l’occupation sioniste contre le peuple palestinien frère», a ajouté le diplomate algérien.
Hamid Si Ahmed 

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