En marge d’une séance plénière extraordinaire et d’un sit-in de solidarité et de soutien au peuple palestinien, organisés mardi à l’APN, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a mis l’accent sur cette noble cause que l’Algérie, à travers son corps diplomatique, continuera de défendre corps et âme. Pour le MAE, l’Algérie reste fidèle à ses principes et valeurs de défense de la cause palestinienne.
C’est en présence des parlementaires, du président de l’APN et de la ministre des Relations avec le Parlement, que le MAE a donc réitéré l’engagement de l’Algérie pour la cause palestinienne, en raison, comme il l’explique, « de la force des liens de solidarité avec le peuple palestinien, et la solidité de la position algérienne ». Une position par laquelle, «l’Algérie rejette toute pression, chantage ou surenchère, lorsqu’il s’agit de cette juste cause », a souligné Ahmed Attaf. Dans son plaidoyer, le ministre des AE a expliqué que ce serment algérien à l’égard de la Palestine, a été « renforcé et ancré davantage par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune », à travers quoi « la diplomatie algérienne poursuivra son action dans les différents fora internationaux et régionaux, en vue de réhabiliter la cause palestinienne, faire face au double standard adopté dans le traitement de cette question et riposter aux contrevérités qu’on veut imposer au monde, dans une flagrante violation des chartes et us internationaux ».
« Une cause marginalisée, dénigrée, voire occultée »
Appelant à « mettre fin à cette injustice historique qui n’a que trop duré à l’encontre du peuple palestinien », le ministre a certifié que « la protection internationale du peuple palestinien incombe pleinement au Conseil de sécurité de l’ONU », cela, en révélant, entre autres que « cette agression ne constitue qu’une étape avancée du processus d’expansion de l’occupation ». Tout en avertissant contre « l’absence d’une volonté politique internationale sincère de régler la cause palestinienne, une cause longtemps marginalisée, dénigrée, voire occultée», le MAE a mis en avant « l’ampleur de la souffrance du peuple palestinien frère, et des atrocités et tortures les plus hideuses dont il a toujours été victime», et salué également « sa résistance héroïque face à la machine de guerre sioniste dévastatrice et barbare ». S’interrogeant « par quelle logique pourrait-on justifier le massacre de plus de 8 000 civils palestiniens, dont plus de 3 000 enfants et nourrissons, et la démolition de plus de 45 % des constructions habitées à Ghaza ? », Ahmed Attaf a souligné que l’occupant sioniste « continue d’entraver l’acheminement des aides aux Ghazaouis, ce qui constitue un crime de guerre ».
« Atténuer l’impact de la catastrophe humanitaire »
Dans son intervention, Attaf a souligné que l’Algérie n’a jamais caché ses revendications à l’égard des droits fondamentaux et légitimes du peuple palestinien, et n’a pas cessé d’appeler à l’arrêt des violences criminelles contre le peuple palestinien et de l’occupation sioniste. « L’Algérie a toujours été et demeurera un soutien à la cause palestinienne et ne ménagera aucun effort afin que le peuple palestinien puisse recouvrer ses droits spoliés et établir son État indépendant, avec El-Qods El- Charif comme capitale », a rappelé le ministre des Affaires étrangères. Rappelant que l’Algérien n’a ménagé aucun effort, au plus haut niveau, afin de mettre fin à l’oppression exercée impunément par les forces d’occupation sionistes contre le peuple palestinien, Ahmed Attaf a affirmé que « l’Algérie poursuivra, conformément aux engagements du Président Tebboune, ses démarches visant à atténuer l’impact de la catastrophe humanitaire qui se déroule dans la bande de Ghaza ». À noter la tenue lors de cette séance plénière, d’un sit-in de solidarité et de soutien au peuple palestinien, durant lequel le drapeau palestinien a été hissé et des slogans de soutien à la résistance à Ghaza ont été scandé.
Hamid SI Ahmed
