Militante algérienne de la première heure durant la Révolution de novembre contre l’occupation française, Eliette Loup, est décédée à l’âge de 89 ans, a annoncé hier, le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit. « Avec la disparition de cette icône, l’Algérie perd une fervente militante de la cause nationale, qui était armée de l’espoir de la victoire et de la conviction de briser le joug colonial ». En cette douloureuse circonstance, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga a adressé à la famille de la défunte ainsi qu’à ses compagnons de lutte et ses camarades « ses sincères condoléances et profonds sentiments de compassion, priant Dieu Tout-Puissant de leur prêter patience et réconfort ». La militante algérienne Eliette Loup qui a rejoint sans hésiter les rangs de la lutte de libération contre le colonialisme français, a été tout au long de sa vie, animée par la flamme de son engagement en faveur d’une Algérie indépendante et souveraine, celle du progrès, de justice sociale. La défunte était profondément nourrie par les valeurs humanitaires, notamment entre les peuples. « Subissant les pires tortures à la Villa Susini et endurant de longues souffrances dans les geôles coloniales », Eliette Loup, témoigne le ministère, « n’a pas renoncé à ses principes jusqu’à la libération de l’Algérie qu’elle n’a eu de cesse de porter dans son cœur, fière de son Histoire et de son combat pour le triomphe des valeurs et des principes ».
R. N.
