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AGRESSION SIONISTE CONTRE GHAZA ET EN CISJORDANIE  : Plus de 4 200 Palestiniens tombent en martyrs

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Selon le ministère de la Santé, le nombre de Palestiniens tombés en martyrs à Ghaza et en Cisjordanie, s’est élevé à au moins 4 218 personnes, dont une majorité de civils et 13 400 blessés.
Les forces de l’occupation israéliennes ont poursuivi, hier, leur agression contre la population de la bande de Ghaza et de la Cisjordanie alors que pleuvaient encore les indignations et condamnations internationales, appelant à l’arrêt immédiat de l’agression contre une population innocente et des appels à des actions de solidarité et des rassemblements à la frontière.
En effet, un total, de 13 Palestiniens, dont cinq enfants, ont été tués lors d’une attaque à grande échelle de l’armée israélienne contre les camps de réfugiés de Nour Shams à Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie, a indiqué, hier, le ministère de la Santé. Dans l’après-midi, rapporte la source, deux hélicoptères de l’armée ont été aperçus survolant la ville tandis qu’un drone tirait des missiles sur certaines zones du centre du camp, faisant des morts et des blessés.
Taha Irani, chef du Comité populaire pour les services du camp de Nour Shams, a déclaré que sept Palestiniens tués par les troupes israéliennes avaient été emmenés à l’hôpital public Thabet Thabet à Tulkarem alors que cinq autres corps sans vie sont toujours coincés dans la mosquée Abou Bakr Al-Sadiq. L’occupation israélienne a ciblé également l’église de Saint Prophyius dans la bande de Ghaza, où il y a 500 citoyens palestiniens, musulmans et chrétiens, non-armés, des âgés, des enfants et des femmes.
« Il s’agit d’un crime de guerre au sens des Conventions de Genève et de nombreux accords internationaux, et s’ajoute à la série de crimes d’occupation en cours contre les civils palestiniens et les lieux de culte dans la bande de Ghaza, Jérusalem et divers territoires palestiniens occupés », a déclaré Ramzy Khoury, membre du comité exécutif de l’Organisation de Libération de la Palestine. Cet édifice est situé à quelques mètres de l’hopital Al-Arabi Al-Ahli  » Baptiste », dans lequel les forces d’occupation ont commis le massacre de mardi passé, qui a fait des centaines de victimes et de blessés.

Campagne d’arrestation massive
Outre les assassinats à grande échelle, les forces de l’occupation mènent également des arrestations massives parmi les jeunes palestiniens en Cisjordanie. En effet, au moins 72 Palestiniens ont été arrêtés hier soir par les forces d’occupation israéliennes lors de raids à grande échelle, dans les provinces d’Hébron, Ramallah, Naplouse et Bethléem, au sud de la Cisjordanie, selon des sources sécuritaires et locales. À Hébron seul, au sud du territoire occupé, au moins 53 Palestiniens ont été arrêtés par l’armée d’occupation de différentes régions du gouvernorat.
Les dernières arrestations font partie d’une campagne d’arrestations israélienne à grande échelle qui a vu au moins 800 Palestiniens arrêtés depuis le début de ce mois, coïncidant avec l’agression israélienne contre Ghaza.

Des bases US attaquées en Syrie et en Irak
L’État hébreu est l’allié stratégique des États-Unis d’Amérique dans la région. Au cours de cette nouvelle agression, Washington s’est comme à son habitude clairement rangé du côté israélien. Les Américains leurs apportent aide et assistance militaire, économique, politique et diplomatique en toutes circonstances.
Le ministère israélien de la Défense a indiqué que 45 avions cargo transportant 1 000 tonnes d’armes étaient arrivés en Israël depuis le début de la guerre le 7 octobre. Le dernier a atterri hier. Environ 1 000 tonnes d’armes et de munitions ont été apportées pour soutenir l’armée sioniste. Pour les Palestiniens et  la résistance armée palestinienne, le parti pris des pays occidentaux en faveur d’Israël et son soutien indéfectible est synonyme d’une participation effective au massacre des Palestiniens et complique davantage la situation dans la région.
Cette attitude tendancieuse de l’administration américaine a été mainte fois dénoncée par les résistants palestiniens et leurs alliés. Washington s’est attiré en raison de sa politique de deux poids deux mesures les foudres des résistants en Irak, en Syrie et au Liban. En effet, trois bases américaines ont en effet été attaquées en Irak et en Syrie par des groupes de résistances. Kataïb du Hezbollah, a revendiqué deux attaques contre la base aérienne américaine d’Al Asad, dans le gouvernorat occidental d’Anbar, en Irak, et contre la base aérienne d’Al Harir, dans le gouvernorat d’Erbil, dans la région autonome du Kurdistan irakien.
« L’opération de résistance irakienne contre les Américains a commencé par l’attaque de leurs bases militaires. Les Américains sont les principaux partenaires dans le massacre de la population de Ghaza et doivent payer pour cela », a déclaré un porte-parole militaire du Kataib Hezbollah via Telegram d’où le risque de l’embrasement total de la région. Des attaques d’ailleurs confirmées par le Commandement central des États-Unis (Centcom).
En Syrie, trois drones ont été lancés contre la base américaine d’Al Tanf, près de la frontière avec la Jordanie et l’Irak. Deux de ces drones ont été abattus par la coalition internationale dirigée par les États-Unis alors que le troisième a pu toucher, son but provoquant des dégâts matériels, rapportent les médias. L’attaque n’a pas été revendiquée pour le moment. Le champ pétrolier de Koniko, dans le gouvernorat de Deir ez Zor, dans l’est de la Syrie a été également visé par deux roquettes. Suite à cette riposte somme toute légitime pour les soutiens de la cause palestinienne, le niveau d’alerte dans les bases américaines du pays a été relevé alors que le Département d’État américain a exhorté les citoyens américains au Liban à « planifier leur départ du pays dès que possible », en utilisant les vols réguliers encore disponibles. Depuis le déclenchement du conflit le 7 octobre, une forte escalade de la violence et des tensions ont également eu lieu à la frontière entre l’État hébreu et le Liban. Le mouvement libanais du Hezbollah a invité le président américain Joe Biden, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ainsi que les Européens à être prudents. « Soyez prudents, soyez prudents. L’erreur que vous pourriez commettre envers notre résistance générera une réponse plus forte que la vôtre », a-t-il averti.

Des rassemblements de soutien à la frontière palestinienne
Selon la chaine TV Elmayadeen, les délégations ont commencé à se déplacer vers les zones frontalières pour participer aux sit-in et rassemblements de solidarité avec la Palestine et Ghaza.
À partir du point de passage de Rafah, l’unique ouverture sur Ghaza qui ne soit pas aux mains d’Israël, où il se trouvait, hier, pour préparer l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a indiqué, dans une conférence de presse, tenue à l’occasion, avoir le cœur brisé de savoir que deux millions de personnes de l’enclave souffraient de manque de nourriture, d’eau et de médicaments alors que les camions porteurs de ces besoins étaient bloqués de ce côté de la frontière.
« Il faut que ces camions entrent le plus vite possible et poursuivre les efforts pour qu’il y ait des convois d’aide à Ghaza tous les jours », a ajouté Guterres. Le secrétaire général de l’ONU a enfin appelé à une trêve humanitaire pour faciliter le transit et la distribution de l’aide, assurant que le peuple palestinien ne doit pas être puni deux fois, une fois lors de l’agression contre lui et la deuxième fois en empêchant que les aides ne lui parviennent. Un total 14 avions en provenance de plusieurs pays, transportant environ 3 000 tonnes de nourriture, d’aide médicale et de médicaments fournis par plusieurs parties au profit de la bande de Ghaza sont arrivés au Sinaï égyptien.
Les Palestiniens eux souhaitent l’ouverture permanente du terminal de Rafah pour transporter les blessés et pour l’acheminement de l’aide vers toutes les zones de la bande de Ghaza. Focaliser les discussions sur l’envoi des 20 camions d’aide à Ghaza n’est que de la poudre aux yeux et une tentative américano-sioniste, soulignent les Palestiniens.
Ils estiment également que la distribution de l’aide uniquement pour la population des zones du sud de la bande de Ghaza est un outil entre les mains des Israéliens pour exercer des pressions sur le peuple afin de se diriger vers le sud de l’enclave.

La Colombie ouvrira une ambassade à Ramallah
Lors de sa rencontre avec l’ambassadeur palestinien à Bogota, Raouf Al-Maliki, le président colombien Gustavo Petro a annoncé l’ouverture d’une ambassade colombienne à Ramallah en Palestine et l’envoi d’un avion chargé d’aide humanitaire pour la population de Ghaza, tout en appelant à la protection des travailleurs du secteur de la santé et à la tenue d’une session extraordinaire des Nations unies.
Le chef de l’Etat colombien a menacé, par ailleurs, Israël de couper les relations diplomatiques entre les deux parties soulignant que la Colombie ne soutient pas le génocide.

Personnels diplomatiques israéliens évacués dans plusieurs capitales
Depuis mardi soir, de nombreuses capitales et villes arabes et occidentales ont été marquées par des manifestations de solidarité avec les Palestiniens de Ghaza, notamment après la prise pour cible de l’hôpital al-Ahli baptiste, qui a coûté la vie à environ 500 personnes, selon le récent bilan annoncé par le ministère de la Santé à Ghaza.
Suite à ces manifestations le ministère israélien des Affaires étrangères a évacué les employés de ses ambassades au Maroc, en Égypte, au Bahreïn, en Jordanie et Turkménistan alors que des appels ont été lancés en direction de ses employés dans plus de 20 pays les invitant à rester chez eux.
B. O.

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