Après son élection mardi au poste de membre non permanent au sein du Conseil de sécurité de l’ONU pour l’exercice 2024-2025, les messages de félicitations pleuvaient sur l’Algérie et son président, Abdelmadjid Tebboune. Les messages émanaient aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur du pays.
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a félicité en son nom personnel et au nom de tous les sénateurs, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, après l’élection de l’Algérie par l’Assemblée générale des Nations unies en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024/2025, affirmant que cet acquis a été obtenu « avec mérite et brio ». Dans un message adressé au chef de l’État, le président de la deuxième chambre du Parlement a qualifié cette élection d’un plébiscite historique qui en dit long sur la confiance internationale placée en l’Algérie sous votre direction ». Cet acquis, poursuit Goudjil, « est le fruit des grands efforts de la diplomatie algérienne qui a renoué avec son lustre grâce aux efforts de l’Algérie nouvelle qui repose sur les constantes, le droit, la justice, l’équité, la persévérance, les acquis et les réalisations puisés du glorieux legs novembriste ».
De son côté, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a affirmé, que l’élection de l’Algérie à ce poste, confirmait son « retour en force » au sein des fora internationaux grâce à la politique clairvoyante adoptée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. « Il n’échappe, désormais, à personne que l’Algérie a marqué son grand retour sur la scène internationale grâce à la politique clairvoyante du président de la République, Abdelmadjid Tebboune », a écrit le président de la chambre basse du parlement. « Les Algériens sont en droit de s’enorgueillir de cette réalisation et de cette victoire accomplie par la diplomatie algérienne au sein de l’Algérie nouvelle », a conclu le président de l’APN.
Le RND : « L’Algérie fera entendre sa voix »
Sur sa page Facebook, le Rassemblement national démocratique (RND) a présenté, pour sa part, ses félicitations au président de la République, après cet exploit de la diplomatie algérienne, tout en appelant toutes les forces vives du pays « à se rassembler autour des institutions étatiques et des orientations de politique étrangère », afin de préserver « ces acquis diplomatiques » et de faire entendre « haut et fort la voix de l’Algérie dans toutes les enceintes internationales ». Cette victoire remportée par la diplomatie algérienne, estime le RND, « bénéficiera à l’Afrique et au monde arabe et islamique afin de plaider les causes et préoccupations de la région », en plus de concentrer les efforts internationaux sur le renforcement de la coopération, la propagation de la paix et de la sécurité, et la poursuite de combattre le terrorisme».
Le MSP : « C’est une grande opportunité pour la diplomatie algérienne »
Dans une déclaration à la presse, le président du Mouvement de la Société de la paix MSP, Abdelaali Hassani Chérif, a affirmé, que cet exploit est le fruit des efforts de la diplomatie algérienne et renforce la position de l’Algérie sur le double plan régional et international, et confirme son rôle en tant que pays musulman et africain. Cette élection au Conseil de sécurité, estime le chef de file du parti islamiste, est une grande opportunité pour la diplomatie algérienne pour défendre les causes justes à leur tête les questions palestinienne et sahraouie et servir la paix et la stabilité à travers la résolution des conflits régionaux et limiter les foyers de tensions.
Abondant, dans le même sens, le Mouvement El Binaa de Abdelkader Bengrina, a estimé, dans un communiqué, que le poste important décroché au sein du CS de l’ONU est un grand exploit qui renforce le palmarès diplomatique de l’Algérie et ouvre les portes pour d’autres succès sur le plan régional et international car l’Algérie jouera un rôle plus important à la lumière du nouvel ordre mondial qui se profile à l’Horizon. Le président du parti islamiste a, indiqué, que le soutien apporté à l’Algérie par des organisations régionales et internationales en plus de l’appui de plusieurs pays amis traduit la crédibilité de l’Algérie et sa place parmi les nations, tout en les remerciant pour leur soutien.
Même topo auprès du Recteur de l’Institut des Sciences politiques de l’université d’Alger, Slimane Aaradj, qui a qualifié cet exploit de la diplomatie algérienne de « mérité » qui reflète la confiance accordée par les pays amis aux efforts de l’Algérie, son rôle, et le respect mutuel existant entre le pays et la communauté internationale, assurant que l’Algérie allait contribuer à la stabilité, au développement, et a la solidarité à travers le monde. L’Association des Journalistes d’Alger, a indiqué, elle aussi, que le succès de l’élection de l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU est venue en reconnaissance du rôle positif de la diplomatie algérienne aux niveaux régional et international et de sa contribution internationale en tant que partenaire stratégique dans la lutte contre le terrorisme, tout en saluant à la même occasion, les efforts déployés par le pays qui ont redonné à la diplomatie algérienne sa place prépondérante dans les relations internationales et régionales.
Une écrasante majorité pour l’Algérie
L’Algérie a été élue mardi à New York par l’Assemblée générale de l’ONU, avec quatre autres pays, comme membres non permanents au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025 aux côtés du Guyana, la République de Corée, la Sierra Leone et la Slovénie. L’Algérie a récolté 184 voix pour. Ils rejoindront le premier organe de maintien de la paix et de la sécurité internationales à partir de janvier, pour une période de deux ans », selon le site officiel de l’ONU. Ils faisaient partie des six pays en lice pour les cinq sièges non permanents du Conseil. Le vote a eu lieu au scrutin secret et les candidats devaient obtenir une majorité des deux tiers, soit 128 voix. Au total, 192 pays ont voté pour pourvoir trois sièges au Conseil de sécurité attribués aux groupes Afrique et Asie-Pacifique, et un chacun pour l’Europe de l’Est et l’Amérique latine et les Caraïbes. Ces cinq pays nouvellement élus rejoindront ainsi l’Equateur, le Japon, Malte, le Mozambique et la Suisse en tant que membres non permanents du Conseil. Ils occuperont les sièges à partir du 1er janvier 2024 et exerceront leurs fonctions jusqu’au 31 décembre 2025. Le Conseil de sécurité est composé de 15 pays, dont cinq – la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis – sont des membres permanents, leur accordant le droit de veto sur toute résolution ou décision. Les 10 membres non permanents sont élus par l’Assemblée générale, qui comprend les 193 Etats membres de l’ONU, et conformément à la répartition géographique par région. À noter que c’est la quatrième fois de son histoire que l’Algérie occupe un siège non permanent au Conseil de sécurité, après les mandats de 1968-1969, 1988-1989 et 2004-2005.
Le Parlement arabe : « Cette élection reflète la place de l’Algérie »
Ainsi, depuis l’étranger, le président du Parlement arabe, Adel Benabderrahmane Al-Assoumi, a félicité l’Algérie après son élection, mardi, par l’Assemblée générale des Nations unies. « Cette élection reflète la place de l’Algérie au niveau arabe et international et constitue un « apport qualitatif à la diplomatie arabe et une consécration de la place de l’Algérie au niveau international », a déclaré, à l’occasion, Adel Benabderrahmane Al-Assoumi, affirmant que « cette victoire est méritée ». « L’Algérie sera une voix forte pour soutenir toutes les causes arabes au Conseil de sécurité », a-t-il ajouté, tout en exprimant la reconnaissance du Parlement arabe aux efforts inlassables de l’Algérie sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour défendre les causes arabes et protéger les intérêts des peuples arabes. Depuis la Palestine, le responsable au sein du Mouvement palestinien, Hamas, à l’étranger, Sami Abou Zahri, s’est félicité et a félicité l’Algérie après cet exploit, affirmant que cela est aussi un exploit pour la question palestinienne.
Un farouche défenseur des indépendances
Le directeur du Centre arabe des études politiques et sociales de Genève, Riadh Sidaoui, a indiqué, hier, que l’élection de l’Algérie par l’Assemblée générale des Nations unies en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité reflétait son « poids sur la scène internationale ». « Cette élection avec une majorité écrasante dénote d’un consensus de la communauté internationale (et) reflète le poids de l’Algérie sur la scène internationale notamment africaine, dans le monde arabe et à l’échelle du tiers monde », a affirmé Sidaoui dans une déclaration à l’APS. Selon l’expert tunisien, l’Algérie est considérée comme « un pays sérieux qui a toujours défendu et continue de défendre les causes nobles, comme le droit des peuples à l’autodétermination ». Il dit ainsi s’attendre à ce que l’Algérie soit « le porte-parole du Monde arabe, du continent africain et de tous les pays du tiers monde qui ont souvent été marginalisés par le Conseil de sécurité ».
Une victoire pour le multilatéralisme
De son côté, l’ambassadeur de Cuba auprès de l’Algérie, Armando Vergara, a salué, dans un tweet, l’élection de l’Algérie au CS de l’Onu. « Nous saluons l’élection de l’Algérie, un pays frère avec qui nous avons des relations historiques de coopération et de solidarité, élue à la majorité absolue, pour le poste de membre non permanent au sein de l’ONU » pour l’exercice 2024-2025 », lit-on dans le tweet. Pour sa part, le Coordonnateur résident des Nations unies en Algérie, Alejandro Alvarez, a félicité l’Algérie pour son élection comme membre non permanent au Conseil de sécurité, affirmant que le multilatéralisme avait gagné un « allié de taille ». « Félicitations à l’Algérie pour son élection en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2024-2025 », a réagi le diplomate argentin. « Le multilatéralisme gagne un allié de taille », a-t-il encore ajouté.
L’Algérie a été élue mardi à New York par l’Assemblée générale de l’ONU, avec quatre autres pays, comme membres non permanents au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025 aux côtés du Guyana, de la République de Corée, de la Sierra Leone et de la Slovénie. Ils rejoindront le premier organe de maintien de la paix et de la sécurité internationale à partir de janvier, pour une période de deux ans, rapporte le site officiel de l’ONU. À noter qu’il s’agit de la quatrième fois de son histoire que l’Algérie occupe un siège non permanent au Conseil de sécurité, après les mandats de 1968-1969, 1988-1989 et 2004-2005.
Brahim O.