Le Maroc qui espérait frapper un grand coup sur le plan diplomatique et économique en signant les accords d’Abraham de normalisation de ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste, est en train de constater chaque jour que sa manœuvre était un flop. En guise d’avancées diplomatiques il a récolté des déboires sous forme de scandales, de portée mondiale, qui ont jeté le discrédit sur sa politique étrangère et en guise d’acquis économiques ses échanges commerciaux avec Israël sont largement en faveur de ce dernier qui doit rire sous cape après avoir réussi un véritable marché de dupes. Les scandales dans lesquels sont cités le Maroc et son Makhzen sont multiples et aujourd’hui, ce pays est devenu infréquentable tant il traine des casseroles. Pegasus, le « Marocgate » et même le scandale du « Mediador », dans lequel sont mouillées de grosses pointures du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, sont les hauts faits d’armes d’une diplomatie maffieuse qui use d’argent sale et de corruption pour vicier le fonctionnement des institutions et gagner à sa politique coloniale des soutiens. Le scandale du journaliste franco -marocain, Rachid Mbarki, qui a fait de la chaîne de télévision BFM, la succursale d’une officine sioniste de désinformation, ne pourrait pas s’arrêter aux seules sanctions administratives prononcées par son ex-employeur. Selon le site « Puremedias », le parlement français s’est saisi de l’affaire et une commission d’enquête va mener des investigations pour faire la lumière sur les ingérences probables de puissances étrangères dans le fonctionnement des institutions françaises. À ce titre, Rachid M’barki sera bientôt entendu par la Commission parlementaire, présidée par le député RN Jean-Philippe Tanguy ». « En auditionnant le journaliste, les députés souhaitent étudier les potentielles ingérences étrangères qui pourraient infiltrer les médias français, ainsi que de déterminer si des acteurs étrangers influencent de quelque manière que ce soit la vie politique et économique nationale », a ajouté le média en ligne spécialisé dans l’actualité des médias. Interrogé par « Puremedias » à ce sujet, Jean-Philippe Tanguy a fait savoir que « l’Assemblée nationale avait tenté de joindre Rachid M’Barki une première fois, sans succès, et pour l’heure, aucune date d’audition n’a donc été convenue avec l’ex-présentateur ». Rachid M’Barki, journaliste à BFM TV depuis 2005, a été dispensé d’activité par la direction de la chaîne d’information depuis la mijanvier avant d’être licencié le 22 février dernier. La chaîne d’information a également porté plainte contre X pour « corruption passive et abus de confiance ». La direction du média lui reproche particulièrement la diffusion d’un sujet relatif à un forum économique entre le Maroc et l’Espagne organisé en juin 2022, et dans lequel le présentateur franco-marocain de 54 ans défend les thèses du Makhzen concernant le Sahara occidental.
Les déboires du Makhzen ne s’arrêtent pas
Là Sa courbette devant l’entité sioniste avec laquelle il file la parfaite lune de miel depuis la normalisation de leurs relations diplomatiques, le peuple marocain la vit mal. La corne d’abondance et l’embellie économique promis, lors des négociations entre les gouvernements de Rabat et Tel Aviv ne sont pas au rendez-vous. Aujourd’hui la balance des échanges commerciaux entre les deux pays penche en faveur d’Israël. Les exportations de l’entité sioniste vers le Maroc qui étaient de l’ordre de 10,2 millions de dollars en 2020 ont augmenté pour atteindre 37,9 millions de dollars en 2022. Et mieux encore, dans ce volume, Lee équipements et l’armement se taillent le taux de 7,8%. De quoi faire rager les opérateurs économiques marocains dans le domaine agricole qui ne sont pas parvenus à placer leurs produits dans le marché israélien. Cette tendance qui avantage l’économie israélienne n’est pas bien vue par le peuple marocain qui manifeste régulièrement contre la normalisation des relations diplomatiques avec Israël et contre la cherté de la vie. Le Makhzen a d’ailleurs, récemment, envoyé des détachements de sa police et sa gendarmerie pour s’exercer aux méthodes de répression utilisées par l’armée israélienne dans les territoires occupés. Et ce qu’il faut rappeler dans ce cadre que la frénésie de la normalisation qui avait étreint certains pays arabes commence à s’essouffler. Récemment, l’ex-ambassadeur US, à Tel Aviv,(2009-2017), Daniel Shapiro auditionné par le Congrès a affirmé que malgré les efforts de son pays, cette dynamique fait face à de nombreux défis représentés par les tensions entre Palestiniens et Israéliens et par le discours raciste de certains responsables israéliens qui appellent à l’annexion pure et simple des territoires occupés et au changement de statuts des lieux sacrés. Cette déclaration citée par le site « Atlantic Council » n’est pas sans rappeler les tentatives de certains cercles marocains qui tentent de faire croire que la Mauritanie a engagé des négociations pour normaliser ses relations diplomatiques avec Israël. Un gros canular quand on sait que les autorités mauritaniennes ont démenti ces informations tout en rappelant que leur pays, un membre fondateur de l’Union africaine, a été parmi les initiateurs de la résolution soumise à Moussa Faki, le président de la commission de l’UA visant à priver l’entité sioniste du statut de membre observateur que le Maroc avait présenté et défendu. C’est dire que malgré tous ses couacs, la machine de la désinformation du Makhzen continue de semer ses errements et son venin à tout va.
Slimane B.
