Accueil ACTUALITÉ LES PRÉPARATIFS DU RAMADHAN ET L’AEP AU CŒUR DU CONSEIL DES MINISTRES...

LES PRÉPARATIFS DU RAMADHAN ET L’AEP AU CŒUR DU CONSEIL DES MINISTRES : La solidarité bat son plein !

0

Parmi les grandes préoccupations du gouvernement en ce début d’année, qui ont été évoquées hier en marge du Conseil périodique des ministres, outre la problématique de la traite des personnes, et l’approvisionnement du marché en Urée 46%, les préparatifs pour le prochain mois sacré de Ramadhan ainsi que le dessalement de l’eau de mer ont fait l’objet d’une vive attention de la part du gouvernement.

Pour ce qui sera le premier conseil de l’année 2023, sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune, les conditions socioéconomiques du citoyen et la prospérité de l’État font plus que jamais office d’indicateur de développement et réussite dans la politique prônée par le chef de l’État, selon la concrétisation de ses instructions. Ainsi, à environ deux mois du mois sacré, les hautes autorités du pays s’interrogent déjà sur les mesures nécessaires à prendre en vue de ce mois de piété et de miséricorde. Durant le Ramadhan de l’année écoulée, et à l’occasion des vœux qu’il avait adressés au peuple algérien pour le mois de Ramadhan, Tebboune avait appelé les commerçants à une certaine « clémence envers les concitoyens et concitoyennes, de sorte à ne pas céder à l’argent facile au détriment du citoyen », rappelant que le mois sacré est une « opportunité pour tirer les sens de la patience, du contentement et de la méditation ».

Pour un marché national régulé et prospère…
À ce titre, il est utile de rappeler que le premier ministre, Aïmène Benabderrahmane, lors de la réunion du gouvernement du 4 janvier dernier, plusieurs mesures ont été prises et des dispositifs ont été mises en place, concernant les préparatifs du mois de Ramadhan. Des directives à même d’assurer la disponibilité des produits alimentaires à des prix raisonnables, de protéger le citoyen contre la spéculation, et lui assurer son approvisionnement en eau potable et en énergie. Rappelons également qu’en prévision du mois de carême, le ministre du commerce, M. Kamel Rezig, avait réitéré vers la fin du mois d’octobre dernier, lors de la première réunion du comité interministériel chargé des préparatifs pour le mois de Ramadhan 2023, ses instructions pour la régulation du marché national de consommation et la sécurisation de son approvisionnement, à travers une prise en charge efficace de l’ensemble des doléances des citoyens. Notamment en ce qui concerne les matières de première nécessité, à l’image de l’huile de table, le lait, la semoule et la farine. Autre initiative, qui dénote du vif intérêt porté par l’État à l’égard de ce mois particulier pour le bien-être du citoyen algérien. les annonces faites il y a de cela quelques jours par le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hazab Benchohra, qui a fait savoir que certaines mesures seront prises avant le mois de Ramadhan pour reprendre le contrôle sur les prix de la viande rouge, indiquant que les autorités responsables envisagent d’importer des quantités de viande, tout en rassurant les consommateurs concernant les prix. Cela en coordination entre le ministère de l’Agriculture et le ministère du Commerce.
Rappelons, par ailleurs, que le gouvernement algérien avait réservé l’allocation solidarité pour le Ramadhan 2023 au profit des citoyens algériens. Ainsi, les bénéficiaires se sont inscrits afin de profiter de cette aide financière, sachant que les inscriptions ont été ouvertes en novembre dernier, dans la plupart des wilayas en Algérie, et ont pris fin le jeudi 5 janvier 2023. Enfin, toujours dans le contexte du pouvoir d’achat du consommateur algérien en prévision du Ramadhan prochain, l’augmentation des salaires pour l’année en cours, comme promis par Tebboune, et qui aura sans doute son lot d’importance. À ce sujet, il est utile de préciser que le directeur général du Budget au Ministère des Finances, Abdelaziz Fayed, a fait savoir que « le versement de la revalorisation des salaires se fera en mars prochain avec effet rétroactif à partir de janvier 2023 ».

… et une eau potable abondante
Concernant le dessalement de l’eau de mer, pas plus loin que le 28 décembre dernier, plus précisément lors de la réunion du gouvernement, présidée par le PM, il a été décidé que de nouveaux parcours de formation dans le domaine du dessalement de l’eau de mer seront introduits dans l’enseignement supérieur et la formation professionnelle. Une décision qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du Président de la République, édictées lors du Conseil des ministres du 14 novembre 2022 et ce, compte tenu des progrès réalisés dans ce secteur vital, dont la décision portant création d’une Agence nationale de dessalement de l’eau de mer. En effet, l’Algérie produit plus de 2 700 000 m3/j, devenue ainsi un pays pionnier en la matière. Dans ce contexte, Tebboune avait adressé ses remerciements à tous les cadres qui ont contribué à opérer ce bond qualitatif pour assurer l’approvisionnement des citoyens en eau potable. Autre initiative à citer, en adéquation avec l’amélioration du cadre de vie des citoyens par l’amélioration du service public de l’eau potable, les décisions prises par le ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, vers la fin du mois de décembre dernier, lors d’une réunion avec les représentants du peuple pour écouter leurs préoccupations liées au secteur. Rekhroukh s’était d’ailleurs engagé à poursuivre les efforts et à mobiliser tous les moyens disponibles pour prendre en charge les problèmes soulevés à cet égard, dont le lancement de projets de dessalement de l’eau de mer dans les régions Est, Centre et Ouest du pays via le programme d’urgence de renforcement des capacités de production d’eau potable.
Hamid Si Ahmed

Article précédentDRAME ROUTIER DE BATNA : Le Parquet ouvre une enquête
Article suivantUn réseau spécialisé dans l’organisation de traversées clandestines démantelé à Chlef