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AVEUX DU TERRORISTE ARKOUB EL-DJILALI, ALIAS AL-NOUASS, QUI S’EST RENDU À L’ANP : « J’étais convaincu que nous sommes condamnés à l’échec »

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Dans une vidéo diffusée hier par le ministère de la Défense nationale, le terroriste dénommé Arkoub El-Djilali, alias Al-Nouass, qui s’est rendu récemment aux autorités militaires, confirme la débâcle et du fait terroriste sur les plans politique et armé. Il est réduit à son état résiduel grâce au rejet populaire et une lutte sans merci contre les éléments encore en activité. Deux axes d’une stratégie de lutte algérienne vantée à travers le monde entier. Que reste-t-il des maquis terroristes aujourd’hui ? Le témoin des sales besognes affirme être convaincu, dès le départ, que le terrorisme est voué à l’échec. Comme ses compères qui mangent le pain noir, Al-Nouass est contraint de courir derrière un morceau de pain pour pouvoir survivre, lorsqu’encore il est abandonné, blessé, par ses « ikhwan du djihad ». Agé de 52 ans, Arkoub El-Djilali a rejoint les maquis terroristes en 1996, année durant laquelle il a intégré la « Katibat  Rabania » qui opérait à Djebel Louh à Ain-Defla et à Tissemsilt.  Tout comme la « Katibat El-Khadrâa » qui activait entre Qsar Boukhari et Berouaguia et à Ain Ouessara. Son recruteur, un certain Abdelkader Souane alias Abou Thoumama, un dissident du GIA, n’est autre que le fondateur du GSPD (Groupe salafiste pour la prédication et le djihad). « La Katiba (phalange, ndlr) m’a confié la tâche d’infirmier, avec Abderrahmane Tataouine, alias Abu Al-Banat. Je me suis formé avec lui pendant six mois en soins infirmiers, dans la région de Djebel Louh. Notre émir, surnommé Abou Zakarya, faisait du mal aux citoyens et était bien connu dans la région à l’époque », livre-t-il comme témoignage. Egalement, il a fait part d’instructions émanant de la phalange dite de l’Est, pour racketter les citoyens de leur argent. A commencer, par exemple par des opérations d’enlèvement dont le premier acte, selon ce terroriste qui capitule, a eu lieu dans la wilaya de Chlef, où un homme a été kidnappé et délesté de deux milliards. « Une autre personne a été kidnappée et un milliard lui a été enlevé. Et le dernier acte a été opéré à Ain Defla. On a volé un montant de 800 millions », crache-t-il comme méfaits auquel il avait participé.
A Tipaza, à le croire, Arkoub El-Djilali et ses compères avaient l’habitude de se cacher dans les champs et les vergers afin de pouvoir manger des fruits et des légumes. A ce moment-là, les paysans déposaient du pain sec pour faire nourrir leurs chiens. Du pain de la misère qui servait de pitance à Al-Nouass et consorts. Après s’être plaints auprès de l’émir de la phalange sur leur situation précaire, le chef, un certain Youceef Al-Annabi, s’est dit, lui-même, en subir le même sort, à savoir souffrir de la faim. Après avoir fait son mea-culpa, Al-Nouass, dit être « convaincu » dès le départ, que lui et ses compagnons dans les maquis terroristes, étaient voués « à la disparition », comme l’était le terrorisme pour l’échec. Pour preuve, il dit avoir été abandonné en étant blessé. Un de ces jours, alors qu’ils cueillaient des figues quelque part, il s’est fait blesser au genou. Laissé à son triste sort, un de ses compagnons reviendra le voir après quinze jours, le trouvant toujours dans un sale état. Et depuis, « ils ne sont pas revenus, et là j’ai décidé de quitter le maquis » et rendre les armes, a-t-il précisé, ajoutant qu’aujourd’hui, qu’il se retrouve entre les mains de l’ANP, « je vais bien, comme si je venais de renaître. J’ai emprunté ce chemin (terrorisme) contre mon gré. J’appelle tous ceux qui sont encore au maquis à se rendre ».
Farid Guellil

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