Le petit-fils de l’icône sud-africaine, Nelson Mandela, Mandla Mandela, a réaffirmé, devant l’ONU, son soutien en faveur de la cause du Sahara occidental, appelant le Maroc à renoncer à ses ambitions impérialistes au Sahara occidental et mette fin à l’occupation.
«Maintenant. Nous exigeons la fin immédiate de l’occupation. Nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons marocaines. Nous exigeons que le référendum d’autodétermination promis depuis longtemps soit mis en œuvre sans plus tarder », demande le petit fils de l’icône africaine Nelson Mandela, le député et cadre de l’ANC Chief Nkosi, lors de la dernière réunion consacrée aux interventions des pétitionnaires devant la Quatrième Commission chargée de la décolonisation. Aussi il a ajouté que la liberté ne peut être emprisonnée et la vérité ne peut être cachée. « La justice prévaudra et nous continuerons à mobiliser le mouvement de solidarité internationale en faveur de la cause du Sahara occidental » a-t-il souligné.
Dans son intervention, Mandla Mandela a rappelé à l’ONU le parallèle entre le régime de l’apartheid et l’occupation marocaine du Sahara occidental. « Les Sud-Africains étaient eux-mêmes victimes de l’occupation coloniale et l’apartheid et de ses machinations qui bouleversent la vie des peuples et réécrivent pour ainsi dire la trajectoire de développement d’une nation ». Pour lui, « Il relève de l’impossibilité pour nous de garder le silence face à l’injustice et à l’occupation d’un autre peuple ». Il a, à ce titre, rappelé les résolutions de l’ANC et des dirigeants sud-africains de soutien au Sahara occidental et le droit à l’autodétermination avec la mise en œuvre de la promesse de longue date d’organiser le référendum. Tout en soulignant que: « Nous ne pouvons pas nous reposer tant que le Sahara occidental reste sous occupation », il a affirmé que « C’est notre engagement et c’est une position à laquelle nous nous tiendrons sans équivoque jusqu’à ce que la République sahraouie soit libérée par l’exercice de son droit à l’autodétermination » affirme-t-il.
Sarah O.