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ALORS QUE LES CONSULTATIONS À HUIS CLOS SONT PRÉVUES LE 17 OCTOBRE : Le Conseil de sécurité se réunit avec les pays contributeurs des troupes de la Minurso

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Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunit, aujourd’hui, à New York, avec les représentants des pays contributeurs de troupes à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (MINURSO), qui son mandat expire fin mois courant.

La réunion en question intervient avant les consultations prévues le 17 octobre prochain, à huis clos et d’un briefing du représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Alexander Ivanko, nommé à ce poste, août 2021 et de l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura. Ces réunions interviennent avant la présentation par le responsable onusien Staffan de Mistura de son rapport sur le Sahara occidental et l’examen de la prorogation du mandat de la MINURSO qui expire pour rappel, le 31 octobre prochain. Ces réunions et consultations précitées ainsi que le rapport attendu de Staffan de Mistura sur le Sahara occidental interviennent dans un contexte particulier, marqué par la reprise depuis octobre 2020 de la guerre entre le Front Polisario et le Maroc, suite à la violation par l’armée marocaine, en octobre 2020, de l’accord de cessez-le-feu, conclu en1991, entre le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l’ONU, en vue de la tenue du référendum d’autodétermination. Il est à rappeler que l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) en octobre 2020 a riposté à l’agression des troupes militaires du royaume marocain non seulement du point de Guerguerat, classé, zone tampon, dans les accords de 1991, mais aussi contre des civils sahraouis sans défense. Aussi les réunions et les consultations précitées sur le Sahara occidental, dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite sur l’agenda de l’ONU, interviennent au moment où la Quatrième Commission de l’ONU en charge des questions de décolonisation à New York tient ses travaux jusqu’au 11 novembre, non sans rappeler l’incontournable application du droit international, au Sahara occidental, pour mettre fin à un système politique fondamentalement en violation de la charte et des textes de l’Onu et des Droits de l’Homme. Le diplomate italo-suédois Staffan de Mistura a pris ses fonctions, novembre 2021, comme nouvel émissaire des Nations unies pour le Sahara occidental, poste resté vacant depuis plus de deux ans après la démission de l’Allemand Horst Kohler. Agé de 74 ans, il a été nommé début octobre 2021, au poste d’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, par le chef de l’institution onusienne , Antonio Guterres qui avait alors déclaré que le poste d’émissaire pour le Sahara occidental «est un poste compliqué pour lequel il a toujours été un peu difficile de trouver la bonne personne». Pour le Front Polisario, il avait déclaré, sur la nomination d’un nouvel envoyé, après plus de deux ans de la démission de l’Allemand Horst Kohler n’est pas «une fin en soi», précisant que le rôle de cet émissaire est de «faciliter un processus de paix vigoureux et limité dans le temps qui conduit à l’exercice libre et démocratique par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance», selon les exigences du Droit international, en matière de question de décolonisation inscrite à l’ONU. Pour l’occupant marocain, selon le lexique juridico-politique de l’ONU, qui ne cesse de faire savoir que sa proposition « d’autonomie » comme seule solution au conflit qui l’oppose au Front Polisario, sur le Sahara occidental, compliquant déjà la mission du diplomate italo-suédois Staffan de Mistura, qui a en mémoire l’échec de ses prédécesseurs à ce poste, des plus chevronnés, à savoir les deux américains, James Baker et Christopher Ross, qui ont fini par jeter l’éponge et démissionner de leur poste, face à l’entêtement de Rabat à ne pas se plier au Droit international avec le soutien de ses alliés au Conseil de sécurité, principalement la France. Avant la tenue du cycle des réunions et des consultations en question, au siège des Nations unies à New-york, le responsable onusien, s’est rendu vendredi, à Moscou, pour rencontrer le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Les deux hommes ont discuté de la situation qui prévaut au Sahara occidental ainsi que l’état et les perspectives du processus de règlement de ce conflit, selon le ministère des Affaires étrangères russe sur Telegram. Il est à rappeler que Sergueï Lavrov et Staffan de Mistura ne sont pas à leur première rencontre, les deux hommes ont eu à échanger et discuter, sur d’autres dossiers, notamment la Syrie, après la nomination en juillet 2014, de Staffan de Mistura au poste d’émissaire de l’ONU pour la Syrie, jusqu’à octobre 2018, date de son annonce à quitter ses fonctions fin novembre de la même année, « pour des raisons personnelles » avait déclaré De Mistura. Lors de sa rencontre à Moscou avec le Mae russe, la Russie a fait savoir, à cette occasion qu’elle « a souligné l’importance de parvenir à une solution juste, à long terme et mutuellement acceptable au conflit du Sahara occidental sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU » a , indique le ministère des affaires étrangères de Russie.
Karima Bennour

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