L’un des piliers du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à assainir la vie publique et politique des pratiques malsaines antérieures à l’avènement de son élection à la tête de l’État, les réformes profondes touchant le renouvellement des Institutions de l’État a fait la quintessence de l’édito de la revue de l’Armée nationale populaire dans son dernier numéro.
Autrement, El-Djeïch aborde avec force de détails les réalisations engagées par le président Tebboune concernant le chantier de la réforme de l’Etat et laquelle a mis l’Algérie nouvelle sur un piédestal institutionnel solide qui ouvre la voie vers le développement du pays à tous les niveaux. « Les réformes profondes initiées par Monsieur le président de la République depuis son accession à la magistrature suprême, découlent en droite ligne des engagements qu’il a pris auprès du peuple, de sorte que le processus d’édification institutionnelle de l’Etat soit son pilier le plus important », souligne l’édito, ajoutant que comme attendu, « notre pays a pu construire l’État des institutions grâce aux profondes réformes engagées, qui ont touché toutes les institutions constitutionnelles et ponctuées par la promulgation de la loi électorale qui a définitivement barré la route aux pratiques, le moins que l’on puisse dire, négatives, qui caractérisaient la scène politique précédemment ».
Ces réalisations sur le terrain n’ont pas non plus échappé aux citoyens, selon la revue de l’ANP. « Ces réformes ont été favorablement accueillies par le citoyen, en particulier les jeunes, qui reprennent progressivement confiance en les institutions de l’État », écrit-on.
À ce propos, El-Djeïch fait remarquer que cette confiance « se renforcera inévitablement avec la mise en place d’institutions qui seront le lien entre le sommet et la base, à l’exemple de l’Observatoire national de la société civile et le Conseil supérieur de la jeunesse, qui contribueront au processus de changement souhaité, y compris les questions ayant trait aux comportements, à la performance, à l’écoute du citoyen, à la gestion des affaires publiques et, par-delà, combler les insuffisances au niveau du modèle de gestion, rompre avec le manque de rigueur lors de la planification des projets de développement, comme cela se faisait auparavant ».
Au plan économique qui suivit le volet institutionnel, la revue l’accent sur l’ « impact positif » de la stabilité institutionnelle du pays sur la situation économique globale, affirmant que cette stabilité « a permis d’impulser un véritable dynamisme économique et la mise en œuvre de réformes structurelles appropriées, sur des bases modernes, d’autant plus que de nombreux indicateurs confirment que notre pays se redresse économiquement, grâce à la politique rationnelle adoptée ». Une démarche qui repose essentiellement, d’après l’ANP, sur « la diversification économique, le renforcement des capacités d’exportation hors hydrocarbures, l’encouragement de la production nationale et la rationalisation de l’importation qui, dans la prochaine étape, s’orientera vers la création de la richesse ». El-Djeïch estime ainsi que cela « aura un impact positif sur la situation sociale qui connaîtra davantage d’amélioration, et ce, suite aux dernières décisions prises par Monsieur le président de la République, portant augmentation des salaires des travailleurs, des pensions de retraite et de l’allocation chômage ».
Par ailleurs, le retour en fanfare de la diplomatie algérienne dans le concert des nations a été abordé par l’organe d’information de l’ANP. Elle se veut pour preuve, pour n’en citer que l’événement immédiat, le Sommet arabe d’Alger prévu début novembre.
F. Guellil