À l’ouverture, hier, de la session ordinaire du Parlement national, Salah Goudjil et Brahim Boughali n’ont pas tari d’éloges sur le président Tebboune dans la réalisation « effective » de la stabilité et de ses 54 engagements, au demeurant « en bonne voie », sur le terrain de l’Algérie nouvelle.
Ainsi, les présidents du Conseil de la nation et de l’Assemblée populaire nationale ont consacré, chacun dans son allocution propre, de faire une halte sur le fruit de l’œuvre du président de la République en matière de politiques étrangère et interne du pays. C’est le cas de le souligner dans la mesure où le parti gagné de la stabilité dans l’espace géopolitique actuel, avec son corolaire sur le développement intra-muros, n’est pas une mission présidentielle de tout repos. En ce sens, les chefs des deux chambres parlementaires ont reconnu au président Tebboune, une volonté de bien faire les choses dans son programme qui recèle 54 engagements, dont les résultats commençaient à se concrétiser sur le terrain à travers plusieurs secteurs d’activité.
Pour Salah Goudjil, à peine trois ans après l’élection du Président Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie amorce, « une importante étape marquée par la concrétisation successive de ses 54 engagements », a-t-il choisi comme attaque à son discours d’ouverture lu à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire ordinaire. Pour le président du Conseil de la nation, la touche du président de la République est bien là, visible dans tous les domaines, aussi bien en matière de politique étrangère qu’interne au pays. « Le président Tebboune a mis les points sur les ‘’i’’ pour une lecture adéquate et précise dans tous les domaines, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays », a souligné Salah Goudjil, estimant que « la réalisation de l’autosuffisance et l’exploitation de toutes les potentialités du pays sont de nature à conforter davantage les décisions politiques de l’Algérie et renforcer sa voix ». Et au vétéran de la Guerre de libération nationale d’abonder, comme pour clore, sur un acquis d’importance en matière de protection de la souveraineté économique nationale. Il a ainsi jugé que « le point le plus important à retenir est que l’Algérie n’a pas de dette extérieure ». Sur le plan extérieur, le chef du Conseil de la nation a réitéré la position inflexible de l’Algérie qui soutient les mouvements de libération et de décolonisation, notamment les causes sahraouie et palestinienne.
Dans la même veine, le président de l’APN, n’a pas, non plus fait économie de louanges à l’égard du locataire d’El Mouradia. Boughali a choisi d’aborder le volet sécurité et stabilité du pays sous l’ère Tebboune. « La sécurité et la stabilité que connait l’Algérie sont le fruit de la volonté sincère du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Elles ont été également rendues possibles grâce aux Institutions du pays qui ont prouvé leur cohésion avec leur patrie et leur peuple, en tête desquelles l’Armée nationale populaire », a-t-il souligné, en guise d’angle d’attaque pour son discours d’ouverture de la session de l’APN. Tout comme aussi lorsqu’il s’agit de revenir sur la mission magistrale de l’Institution militaire dans la sécurité et la stabilité. « L’ANP, qui a donné une leçon à tous les sceptiques, a prouvé qu’elle était une Institution issue de la matrice de ce brave peuple et en mesure de défendre la patrie et faire face à tous les défis », a-t-il soutenu, mettant l’accent sur les grandes étapes franchies par le pays. À commencer par la garantie de sa sécurité et de sa stabilité, qui ont été rendues possibles « grâce à une volonté politique, forte et sincère, exprimée et traduite par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à travers un programme ambitieux, et des promesses formulées lors de sa campagne électorale, des promesses qui se concrétisent jour après jour ».
Chemin faisant, Boughali a salué les dernières décisions prises par le chef de l’État à la veille de la rentrée sociale, notamment la révision des salaires, des pensions de retraite et l’augmentation de l’allocation chômage, dont la mise en œuvre est prévue pour 2023.
Farid Guellil