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11 SUSPECTS ARRÊTÉS DANS L’AFFAIRE DE FERMETURE DE L’AXE AUTOROUTIER DAR EL BEIDA – ZERALDA : Halte aux « hors-la-loi » !

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Présumés coupables de blocage de la voie publique, survenu il y a environ une semaine, sur l’axe autoroutier reliant Alger à Tipasa via Ben Aknoun, 11 suspects ont été arrêtés par la Gendarmerie nationale, selon un communiqué de ce corps de sécurité, précisant que 8 véhicules et 7 motos ont été saisis et mis en fourrière. Mal leur en a pris, les mis en cause tombent sous le coup de l’article 480 du Code pénal qui prévoit de lourdes peines de prison.
En effet, l’affaire remonte au 4 février dernier, lors qu’un cortège nuptial engageant plusieurs véhicules et motos ont pris l’autoroute Zéralda – Alger.
Arrivés au niveau du Parc Dounia, à Ben Aknoun, les automobilistes et motocyclistes ont subitement mis à l’arrêt la procession automobile, tiré le frein à main et descendu à même la route. En conséquence à cet acte « hors-la-loi », des milliers d’autres véhicules, comme en on connait à cet axe autoroutier, ont été bloqués.
À ce moment-là, de nombreux automobilistes victimes du diktat, ont alerté les services de sécurité qui, depuis lors, ont déclenché une enquête pour déterminer les auteurs ayant participé à cet acte d’atteinte à la voie publique et à la sécurité des usagers.
En effet, la fermeture délibérée des routes du pays et d’obstruction de la voie publique au trafic automobile devient, ces dernières années, un véritable phénomène social auquel s’adonnent des individus qui font fi, autrefois, des lois de la République et jouissant de l’impunité. Mais « autres temps, autres mœurs », comme dit l’adage, depuis l’amendement, décembre 2021, du Code pénal, les auteurs de ce genre de délit tombent sous le coup de l’article 480 du texte qui prévoit de 5 à 10 ans de prison ferme à leur encontre.
D’ailleurs, explique la Gendarmerie nationale dans son communiqué, après avoir accompli les procédures judiciaires d’usage, les mis en cause arrêtés seront présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs, comme tribunal de compétence. Il est bon de rappeler qu’en décembre dernier, le Parlement national a adopté un projet de loi amendant le Code pénal à travers de nouvelles dispositions criminalisant la fermeture des routes, des sièges des Institutions publiques ou des collectivités locales.
Ainsi, pour n’importe quel motif, l’article 408 du texte prévoit une peine allant de 5 à 10 ans de prison ferme contre les auteurs de ces délits.
Dans la même veine, l’autre modification apportée dans le projet de loi porte sur la criminalisation de l’exploitation illégale de la voie publique, comme les parkings anarchique, érigés par des individus souvent au passé douteux.
Farid Guellil

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