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SANTÉ : Coup d’envoi aujourd’hui des assises nationales pour la réforme

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Prévues initialement les 21 et 22 décembre 2021, les assises nationales sur la réforme du système de Santé débutent aujourd’hui au Centre internationale de conférences (CIC) à Alger. Sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le gouvernement avait programmé en septembre 2021 de tenir des assises nationales sur la Danté en vue de procéder à une évaluation minutieuse du secteur et trouver des solutions pratiques applicables sur le terrain. Ces assises ont été considérées par le Premier ministre, Aïmène Benabderrahamane, comme une « halte majeure et décisive pour un diagnostic précis de la situation sanitaire en Algérie, lesquelles devront donner lieu à des solutions pratiques et applicables sur le terrain ». Le Premier ministre avait fait part de la volonté du gouvernement d’engager, dans les plus brefs délais, une révision de l’ensemble du système de santé en procédant à une réforme profonde et globale basée principalement sur la révision de la carte sanitaire à travers l’adoption de nouvelles normes qui prennent en compte les besoins réels de chaque région, sur la base d’un diagnostic précis et de données objectives. Benabderrahmane a expliqué que le gouvernement, à travers cette démarche, élaborera une feuille de route équilibrée menant à un système de santé qui répond aux aspirations des citoyens pour une couverture sanitaire conforme aux normes internationales, avec la participation de tous les acteurs du secteur. En prévision de ce rendez-vous, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, avait appelé notamment les syndicats du secteur à maintes reprises à la nécessité de participer massivement aux assises, lesquelles seront consacrées à la relance du secteur, afin de répondre aux défis et aux nouvelles questions sanitaires.
Ania Nch.

ASSISES NATIONALES DE LA SANTÉ
« Le SNECHU le SNPSP et le SAP ne participeront pas »
Trois syndicats autonomes du secteur de la Santé ont décidé de ne pas prendre part aux travaux des assises nationales prévues à partir d’aujourd’hui. Dans un communiqué commun rendu public, le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaire (SNECHU), le syndicat des praticiens de la santé publique (SNPSP), et le syndicat algérien des paramédicaux (SAP) ont fait part, en effet, de leur refus de participer à ces assises, soulignant « ne pas accepter de cautionner des résolutions préparées et validées à l’avance». D’abord, les trois syndicats se sont dits « étonnés » de ne recevoir aucune invitation officielle à la veille des assises nationales de relance du secteur de la Santé prévues les 8 et 9 janvier 2022 au Centre International des Conférences d’Alger. Ils ont rappelé, dans le même contexte, que malgré l’appréhension de la réédition des scénarios des anciennes assises organisées par les précédents ministres et qui n’ont jamais abouti, ils ont tout de même répondu présents aux dernières assises locales et régionales et auxquelles ils ont participé activement aux différents ateliers où des propositions ont été émises et dont certains membres desdits syndicats ont joué un rôle majeur en tant que co-présidents et modérateurs lors de ces rencontres. Rappelant que les syndicats de la Santé revendiquaient, dans l’urgence, la nécessité de l’élaboration des textes d’application de la nouvelle loi de Santé de 2018 (négociée et préparée pendant plus de deux décennies), et après avoir pris part à plusieurs réunions avec l’ex-ministre délégué de la Réforme Hospitalière, le Professeur Smaïl Mesbah, au cours desquelles des propositions ont été émises (documents à l’appui), malheureusement, ces dernières sont restées lettre morte, déplorent-ils, relevant que malgré cela, les syndicats ont tout de même contribué activement aux assises locales et régionales. Un état de fait ayant convaincu les signataires du communiqué sur le fait « qu’il n’y ait aucune réelle volonté à proposer de véritables réformes de notre système de santé », écrivent-ils et ce pourquoi, ils ont pris la ferme décision de ne pas participer aux assises.
A. N.

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