Le tribunal de Sidi M’hamed a rendu, hier, son verdict dans l’affaire de l’ancien PDG de la Société de gestion des résidences d’État de Club des pins, Hamid Melzi. L’ex-PDG de la Société d’investissement hôtelier(SIH) a ainsi écopé de cinq ans de prison ferme, assortie d’une amende de huit millions de dinars et les anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, à , respectivement, six ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars et cinq ans de prison ferme ainsi qu’une amende d’un million de dinars. Pour leur part, les enfants de Melzi ont écopé, chacun, de deux ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars. Il y a lieu de noter, enfin, que le juge a décidé, également, de la saisie de tous les biens mobiliers et immobiliers et comptes bancaires appartenant Melzi et ses fils.
Le procès en appel de Hamel reporté au 10 octobre prochain
Par ailleurs, et concernant l’affaire de l’ex-directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel et de l’ancien chef de la Sûreté de wilaya d’Alger, Noureddine Berrachdi, la cour de Blida a décidé, dimanche, de reporter leurs procès en appel, au 10 octobre prochain. Le report de ce procès, dans lequel les accusés sont poursuivis pour « abus de fonction », a été dicté par l’absence de certains témoins, dont l’ex -ministre, Tayeb Louh, actuellement en détention pour d’autres affaires. Le témoin Kamel Chikhi, dit « El-Boucher », également en détention, était présent à cette audience. Pour rappel, le Tribunal de Blida avait condamné Abdelghani Hamel et Noureddine Berrachdi à une peine de quatre ans de prison ferme, assortie d’une amende de 100 000 Da chacun, pour « abus de fonctions », en donnant des ordres pour la poursuite d’une enquête dans un dossier qui n’était pas du ressort de la Sûreté nationale. De son côté, le procureur de la République près le tribunal de Blida avait requis des peines de 12 années de prison ferme à l’encontre du premier accusé et de 10 années de prison ferme à l’encontre du deuxième, pour « abus de fonction ». Selon le rapport de renvoi du tribunal, l’ancien chef de la Sûreté de wilaya d’Alger a poursuivi les investigations dans une affaire de blanchiment de fonds publics d’une valeur de 125 millions de dinars, et de financement de groupes terroristes, dans laquelle est accusé Kamel Chikhi, dit « El-Boucher », après son renvoi devant le procureur de la République. Un fait en violation avec la loi en vigueur dans le domaine.
Bedoui sous contrôle judiciaire
Le juge d’instruction de la 3e chambre du pôle économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed a ordonné le placement de l’ancien premier ministre, Noureddine Bedoui, sous contrôle judiciaire et la confiscation de son passeport. Autrement dit, l’ancien ministre de l’Intérieur est désormais frappé d’une interdiction de sortie du territoire national (ISTN). Les faits qui lui sont reprochés remontent à la période où il était alors wali de Constantine.
S. O.