La Direction de distribution de l’électricité et du gaz de Bologhine pour la région de distribution d’Alger (RDA) a enregistré 189 cas d’agression sur les réseaux de distribution du gaz depuis début 2021.
L’enregistrement des agressions répétées et quasi quotidiennes contre les installations électriques et du gaz en raison du non-respect du périmètre de protection par les citoyens et les travaux en cours, fait que depuis le début de l’année en cours, « 189 cas d’agression » contre les réseaux de distribution d’électricité et de gaz ont été enregistrés, indique un communiqué de la direction (SDA, filiale de Sonelgaz). La direction a recensé 131 cas d’agression sur le réseau de distribution de gaz naturel et 58 cas d’agression sur le réseau de distribution d’électricité. Ces agressions « affectent négativement » la qualité et la continuité du service fourni aux clients, outre les pertes matérielles qu’elles engendrent à la direction notamment la quantité d’énergie distribuée et les coûts de réparation des dommages laissés par ces agressions au niveau des réseaux de distribution d’électricité et de gaz, sans parler des dangers sur la « sécurité » des personnes et des biens, ajoute la même source. Concernant les causes de ces agressions, la SDA de Bologhine a expliqué que les travaux de forage à proximité des installations de distribution d’électricité et de gaz sont à l’origine des pannes électriques enregistrées à hauteur de 30 %, alors qu’ils représentent 70 % des pannes du gaz, soulignant qu’il s’agit d’ un problème qui lui coûte un « budget non négligeable », pour assurer le réapprovisionnement des clients en ces deux substances vitales ». Face à cette situation, et au vu de l’intervention accrue des équipes techniques pour réparer les pannes résultant de ces agressions, la direction a déposé plus de 62 plaintes auprès des autorités judiciaires. Enfin, en regardant les chiffres et les statistiques, la direction explique que ces statistiques montrent clairement l’impact de l’agression sur les réseaux électriques et de gaz sur la qualité du service public et sur le budget de la société en raison du non-respect du périmètre légal de protection, selon ce qui a été précisé dans l’arrêté ministériel conjoint du 14 juin 2011, définissant le périmètre de protection autour des installations et des infrastructures de transport et de distribution d’électricité et de gaz et les conditions et modalités de son exploitation.
R.E