Intervenant à trois jours de l’élection législative, rendez-vous auquel il a convié le peuple algérien à prendre d’assaut, massivement, les bureaux de vote, le bureau du Conseil de la nation, à sa tête Salah Goudjil, n’a pas été tendre avec la récente tribune médiatique « haineuse » publiée par le journal Le Monde. Ce n’est pas un hasard lorsqu’on sait que l’Algérie s’apprête à vivre une échéance électorale décisive, et qu’elle tient plus que jamais à ses positions de principe concernant les questions régionale et internationale. D’emblée, et d’ailleurs, le Conseil de la nation a salué la position exprimée par le président Tebboune à l’hebdomadaire français Le Point, s’agissant notamment de la démarche et des positions de l’Algérie par rapport aux questions palestinienne et sahraouie. « Des questions au sujet desquelles M. le président de la République a réitéré la constance des positions de l’Algérie de soutien aux causes de justice, de droit et d’équité », a indiqué hier le Conseil dans un communiqué. Sur ce, le bureau du Conseil de la nation dit suivre de près « toutes les campagnes haineuses menées par des groupes et des instances parlementaires et de médias étrangers, habitués à agir dans l’ombre et à semer le trouble et le doute et à exprimer clairement leur hostilité et leur inimité envers l’Algérie, s’interroge le conseil amèrement sur les visées de ces parties et lobbies qui agissent encore sous différents couverts, sur la base d’agenda et de calculs qui ne concordent et ne conviennent nullement au principe de confiance mutuelle entre deux parties ». Pour le bureau de la Première chambre du parlement, « ces parties et lobbies n’ont pas encore assimilé le fait que l’heure est au changement en Algérie et que les Algériennes et les Algériens sont pleinement conscients que leur destin ne peut être que le leadership comme le furent leurs aïeux lorsqu’il s’agissait de libérer le pays du joug du colonialisme, des leaders pour le monde entier et les peuples opprimés ». Ces mêmes parties qualifiées de « calomniateurs » et de « diffamateurs », tout comme « les pêcheurs en eaux troubles et ceux qui cultivent une haine viscérale envers tout ce qui est Algérien », estime-t-on, « n’ont pas retenu les leçons du passé et n’ont pas encore compris la réalité algérienne ». En fin, comme pour faire taire ces campagnes d’attaque, le bureau du CN conclut que « le peuple algérien et les institutions de la République, à leur tête l’Armée nationale populaire, digne et méritante héritière de l’Armée de libération nationale, seront à l’affut des pratiques de ces parties et de leur agents et mettront en échec leurs plans et stratégies vils et transformeront les rêves, qu’ils cultivent à l’égard de notre pays, en désillusions ».
R. N.
