Le ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, a effectué les 25 et 26 janvier 2021, une visite officielle en République démocratique du Congo (RDC), au cours de laquelle il a été reçu par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, indique hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères. M. Boukadoum a été reçu, en audience, par le président Tshisekedi, à qui il a transmis un message du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Lors de cette visite, le chef de la diplomatie a eu des entretiens avec son homologue, Mme. Tumba Nzeza Marie, ministre des Affaires étrangères de la RDC. Le déplacement du ministre à Kinshasa s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et de l’examen des voies et moyens de développer la coopération entre les deux pays (Algérie/RDC), ainsi que la concertation sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment en prélude à la prise, par la RDC, de la présidence tournante de l’Union Africaine (UA), selon le communiqué.
Le moudjahid Dr Mohamed Guentari n’est plus
Le moudjahid Dr Mohamed Guentari est décédé hier à Oran à l’âge de 79 ans et sera inhumé dans l’après-midi au cimetière d’Ain El Beida, a-t-on appris auprès de la direction des moudjahidine. Le défunt Mohammed Guentari, né à Béni Snouss dans la wilaya de Tlemcen, avait rejoint les rangs de la glorieuse Armée de libération nationale en 1956 comme commissaire politique (mouhafedh) de l’ALN et membre au conseil de la zone 1 de la Wilaya V historique. Feu Mohamed Guentari avait suivi des études et recherches sur la guerre de libération nationale et obtenu le diplôme de doctorat en France dans ce domaine, avant d’exercer comme enseignant à l’université d’Oran et fut l’un des responsables des unités de recherche sur la guerre de libération nationale. Le défunt a laissé plusieurs ouvrages et études sur l’histoire de la guerre de libération nationale dont « Epopées de la femme algérienne dans la révolution et les crimes du colonisateur français », « Les manifestations du 11 décembre 1960 » et « Les fils barbelés et les champs de mines sur les frontières algériennes ».
Rachid Nekkaz transféré à la prison d’El Bayadh ?
L’information tient au seul post publié hier dans l’après-midi sur sa propre page facebook officielle. En détention provisoire depuis le 5 décembre 2019 à l’établissement pénitentiaire de Koléa, à Tipaza, Rachid Nekkaz serait transféré à la prison d’El Abiodh Sidi Cheikh dans la wilaya d’El Bayadh, à en croire ses avocats qui, cités dans cette publication, n’auraient pas été informés du transfèrement de leur client. En l’absence d’un communiqué officiel de la part du ministère de la Justice, l’information fort rapportée sur des sites d’information, reste dès lors au stade de rumeur.
Maroc : front de rue contre le gouvernement El-Othmani
Plusieurs syndicats du secteur de la santé au Maroc ont annoncé le début aujourd’hui, d’une grève nationale pour dénoncer la « position irresponsable et anormale » du chef du gouvernement et des ministres de la Santé et des Finances à l’égard des blouses blanches, les soldats en première ligne de la lutte contre l’épidémie de Covid-19 dans le royaume. Le Syndicat national de la santé publique, la Fédération nationale de la santé et le Syndicat national de la santé ont dénoncé, rapportent les médias marocains, « la position irresponsable et anormale du chef du gouvernement Saad Dine El Otmani et de ses ministres de la Santé et des Finances à l’égard des soldats en première ligne de la lutte contre l’épidémie de Covid-19 » au Maroc, dont les droits et revendications justes sont déniés ». Les syndicats ont appelé les autorités concernées à adopter une approche « exceptionnelle » à l’égard des équipes médicales qui ont consenti des efforts colossaux dans une conjoncture exceptionnelle, de la pandémie du coronavirus, qui a fortement frappé, le Maroc. La même source a indiqué que c’est l’ensemble des établissements de santé au Maroc qui sont concernés par le mouvement de grève ».
France : appel à la dissolution d’un groupuscule anti-migrants
Plusieurs élus du sud-ouest de la France, dont la présidente socialiste de région, Carole Delga, ont demandé récemment au ministère de l’Intérieur la dissolution d’un groupuscule anti-migrants d’extrême droite, Génération identitaire (GI), actif dans les Alpes et les Pyrénées, le qualifiant de « violent et dangereux » après une action coup de poing dans les Pyrénées. Une trentaine de membres du GI « dans des voitures sérigraphiées +Défend Europe+ » se sont installés mardi dernier, au Col du Portillon, et ont utilisé un drone pour surveiller la frontière, selon des médias.
Le groupuscule, qui fustige la société multiculturelle, a multiplié les démonstrations d’hostilité aux migrants à la frontière franco-italienne.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué hier que « si les éléments sont réunis, je n’hésiterai pas à proposer la dissolution » de ce groupuscule, se disant « scandalisé par le travail de sape de la République des militants de Génération identitaire », qui ont mené la semaine dernière une opération anti-migrants entre Luchon (sud-ouest) et l’Espagne.
Smaïl Chergui « préoccupé » par la situation de Gedo
Le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA), l’algérien Smail Chergui, a exprimé hier, sa préoccupation quant à la situation dans la région de Gedo en Somalie, théâtre d’affrontements entre les forces fédérales somaliennes et les forces de la région autonome du Jubaland, appelant les parties concernées à la retenue et au dialogue. « Je suis préoccupé par la situation dans la région de Gedo. Nous avons besoin de retenue et de dialogue de la part de toutes les parties concernées », a déclaré M. Chergui dans un tweet. Il a souligné que « l’objectif principal reste la protection des civils afin d’éviter une crise humanitaire et des retombées qui pourraient avoir un impact sur la paix et la sécurité dans la région ». Des affrontements ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi, dans le territoire du Jubaland, à la frontière entre la Somalie et le Kenya, faisant des victimes, selon des sources médiatiques.
Un gorille traité aux anticorps a guéri de la Covid-19
Un gorille âgé contaminé par le coronavirus a été soigné grâce à un traitement expérimental à base d’anticorps de synthèse, a annoncé lundi le zoo de San Diego, en Californie. Winston, un gorille des plaines occidentales âgé de 48 ans, avait été testé positif comme plusieurs autres primates le 11 janvier, lors d’une analyse de matière fécale. Il était le premier cas de transmission naturelle du Covid-19 aux grands singes, et aurait été contaminé par un salarié asymptomatique, qui portait pourtant des gants.
Turquie : 90 mandats d’arrêt émis par la justice
La justice turque a délivré mardi 90 mandats d’arrêt dans le cadre de trois enquêtes distinctes visant des personnes suspectées d’avoir des liens avec un réseau accusé d’être à l’origine de la tentative de coup d’État avorté de juillet 2016. La police a lancé un coup de filet dans cinq provinces pour arrêter 36 suspects sur ordre du procureur général d’Istanbul, a indiqué l’agence Anadolu. Les suspects, parmi lesquels des hommes d’affaires, auraient apporté un soutien financier au réseau du prédicateur Fethullah Gülen, qui vit aux États-Unis, selon la même source. Des mandats d’arrêt visant 19 personnes ont également été lancés dans la capitale, Ankara, tandis que 35 personnes ont été arrêtées dans la province d’Izmir (ouest). Le gouvernement turc accuse le réseau Gülen d’avoir organisé la tentative de coup d’État avortée de 2016 au cours de laquelle 250 personnes ont trouvé la mort, réclamant son extradition à Washington.