Les forces du pacte de l’alternative démocratique (PAD) réitèrent leur appel à la tenue d’Assises nationales pour l’alternative démocratique et la souveraineté populaire, pour le 25 janvier prochain à Alger. Selon un communiqué de ce pôle politique, rendu public hier, « ces assises constitueront une étape de convergence de toutes les forces de l’alternative démocratique en vue de la tenue d’une conférence nationale indépendante du pouvoir».
Et d’expliquer davantage que ces assises «seront ouvertes à tous ceux et toutes celles qui adhèrent au projet de l’incontournable transition démocratique et l’impératif historique d’un processus constituant souverain d’une part et qui rejettent, d’autre part, la dernière présidentielle et l’opération politique en cours qui, par le biais de « consultations » et de « révision constitutionnelle », vise à légitimer le même pouvoir de fait», indiquent les forces du PAD. Plus explicite encore, ces assises « répondent avant tout aux exigences de millions d’algériens et d’algériennes qui expriment, depuis près d’une année et par une mobilisation sans précédent depuis l’Indépendance du pays, leurs aspirations démocratiques et sociales dont la réalisation passe par une rupture radicale avec le régime et son système autoritaire et prédateur».
Dans cette perspective, les forces du PAD appellent solennellement toutes les « forces politiques, syndicales, étudiantes, associatives ainsi que les ligues des droits de l’Homme, les personnalités nationales et les organisations de la société civile, qui se reconnaissent dans les principes et les valeurs démocratiques du PAD, à un sursaut historique à la mesure de la gravité de la situation politique».
Enfin, les forces du PAD appellent à «se mobiliser et à s’engager résolument dans la participation massive à ces assises» qui constitueront, sans nul doute, ajoute le pôle politique de l’opposition, « un jalon majeur sur le chemin du combat du peuple algérien pour la réappropriation de sa souveraineté, la réalisation d’un État civil et de droit et pour la consécration de la liberté, la dignité et la justice sociale».
Sarah Oubraham